Le Quotidien. Le jeudi 8 novembre 2001 Inscriptions à l'université1999-2000Les femmes ont consolidé leur majorité au sein de la population du premier cycle dans les universités au cours de l'année universitaire 1999-2000. Dans le groupe des 18 à 24 ans, les femmes représentaient 57,1 % de l'ensemble des étudiants de premier cycle à temps plein en 1999-2000, en hausse par rapport au 54,2 % enregistré en 1992-1993, année record pour les inscriptions. Elles constituaient le seul groupe dont le nombre d'inscriptions a augmenté au cours de cette période de sept ans. En 1999-2000, le nombre d'étudiants de premier cycle à temps plein qui étaient des femmes de 18 à 24 ans était estimé à 245 200, en hausse de 9,8 % par rapport à 1992-1993. Au cours de la même période, toutefois, le nombre de leurs homologues de sexe masculin a reculé de 2,6 % pour se situer à 184 000. Au total, les universités ont reçu 719 900 inscriptions d'étudiants de premier cycle à temps plein et à temps partiel en 1999-2000, en hausse de 1,7 % comparativement à 1998-1999. Il s'agit de la deuxième hausse annuelle consécutive. Cependant, ce chiffre était nettement inférieur au nombre record de 771 300 inscriptions en 1992-1993. Le nombre d'inscriptions au premier cycle a, par la suite, diminué au cours des cinq années suivant ce sommet. Ce recul sur cinq ans était presque entièrement imputable à une baisse importante du nombre d'inscriptions chez les étudiants de premier cycle à temps partiel, surtout dans les groupes où les personnes étaient plus âgées. Par ailleurs, le nombre d'inscriptions aux études de premier cycle à temps plein est demeuré stable durant cette même période. Hausse du taux de participation des femmes au premier cycle à temps pleinEn plus de la croissance du nombre d'inscriptions des femmes canadiennes, la participation de ces dernières au sein du groupe d'âge universitaire le plus courant (18 à 24 ans) s'est légèrement accrue depuis l'année universitaire 1992-1993. En 1999-2000, le taux de participation des femmes canadiennes de 18 à 24 ans inscrites à des études de premier cycle à temps plein, c'est-à-dire le nombre de femmes inscrites en proportion de la population de ce groupe d'âge, était de 16,7 %, contre 15,6 % en 1992-1993. Durant la même période, le taux de participation pour les hommes canadiens de 18 à 24 ans est passé de 12,5 % à 11,8 %. Inscriptions à l'université
Chez les 25 à 44 ans, le nombre d'inscriptions a chuté au cours de la période de sept ans. En 1999-2000, un nombre estimatif de 37 200 femmes de ce groupe d'âge étaient inscrites à des études de premier cycle à temps plein, en baisse de 5,6 % par rapport à 1992-1993. Chez les hommes de ce même groupe d'âge, la baisse a été près de trois fois plus élevée dans les programmes de premier cycle à temps plein (-17,6 %), le nombre d'inscriptions ayant atteint 33 400. Net recul chez les personnes plus âgées au premier cycle à temps partielLa baisse du nombre d'inscriptions d'étudiants à temps partiel a été très nette parmi les étudiants âgés de 25 à 44 ans. Alors que les études de premier cycle à temps partiel ont traditionnellement attiré plus de femmes que d'hommes, les deux groupes ont accusé des reculs importants au cours de la période de sept ans. Le nombre d'inscriptions d'étudiants de premier cycle à temps partiel chez les hommes de 25 à 44 ans a diminué de 29,1 %, pour s'établir à 42 300 en 1999-2000. Chez les femmes du même groupe d'âge, le nombre d'inscriptions a fléchi de 30,3 %, pour atteindre 73 900. Les baisses étaient plus faibles chez les personnes de 18 à 24 ans. Chez les hommes de ce groupe d'âge, le nombre d'inscriptions au premier cycle à temps partiel a reculé de 8,2 %, pour s'établir à 29 400 en 1999-2000, tandis que chez les femmes, il a diminué de 6,0 % pour se fixer à 38 800. Hausse du nombre d'inscriptions dans la moitié des provincesLe nombre d'inscriptions à des études à temps plein, tant au premier cycle qu'aux cycles supérieurs, a crû dans les universités de cinq provinces de 1992-1993 à 1999-2000. La plus forte hausse a été enregistrée en Colombie-Britannique, où le nombre d'étudiants à temps plein a grimpé de 18,8 % pour atteindre 54 200 au cours de la période de sept ans. Les inscriptions à temps plein ont aussi été plus nombreuses en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba et en Ontario. Le nombre d'inscriptions à des cours à temps partiel de premier cycle et de cycles supérieurs n'a augmenté qu'en Alberta (+45,1 %) et en Colombie-Britannique (+17,9 %) au cours de la période de sept ans. Les universités des huit autres provinces ont affiché des baisses importantes dans les inscriptions à temps partiel, variant entre 11,0 % en Nouvelle-Écosse et 42,2 % au Manitoba. Inscriptions dans les provinces
Nota: Les données des tableaux 580602, 580603, 580701 et 580702 de CANSIM seront disponibles en décembre. Pour obtenir des tableaux sur les inscriptions, communiquez avec Shelley Crego au (613) 951-0737 ou composez sans frais le 1 800 307-3382. Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Mongi Mouelhi au (613) 951-1537, Centre de la statistique de l'éducation. |
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