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Le Quotidien

Le Quotidien. Le jeudi 13 décembre 2001

Les praticiens de médecine non traditionnelle

1998-1999

Les Canadiens, s'ils continuent de compter sur les soins de santé traditionnels, consultent aussi les praticiens de médecine non traditionnelle, selon une analyse des données de l'Enquête nationale sur la santé de la population.

En 1998-1999, on estime que 3,8 millions de personnes, soit environ 17 % de la population âgée de 18 ans et plus, ont consulté un praticien de médecine non traditionnelle l'année précédente. Il s'agit d'une augmentation modeste, mais statistiquement significative, par rapport à la proportion de 15 % observée en 1994-1995.

Les praticiens de médecine non traditionnelle comprennent les chiropraticiens, les massothérapeutes, les acuponcteurs, les homéopathes et les naturopathes. Le recours aux chiropraticiens est demeuré stable de 1994-1995 à 1998-1999. Le recours accru aux praticiens d'autres médecines non traditionnelles explique l'augmentation globale du nombre de consultations.

Dans les provinces de l'Ouest, entre 21 % et 25 % des personnes âgées de 18 ans et plus ont consulté un praticien de médecine non traditionnelle en 1998-1999, comparativement à une fourchette de 3 % à 9 % des habitants des provinces de l'Atlantique et à environ 15 % de la population au Québec et en Ontario. Cette différence pourrait tenir en partie aux régimes d'assurance-maladie dans les provinces de l'Ouest, qui remboursent certains des soins des chiropraticiens.

Les femmes et les personnes âgées de 25 à 64 ans sont plus susceptibles de recourir aux médecines non traditionnelles

Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de consulter un praticien de médecine non traditionnelle. En 1998-1999, quelque 2,2 millions de femmes âgées de 18 ans et plus, soit environ 19 % des femmes dans ce groupe d'âge, ont eu recours aux services de ces praticiens, comparativement à 1,6 million d'hommes ou environ 14 % des hommes dans ce groupe d'âge. Toutefois, cet écart n'existe pas dans le cas de tous les types de traitements non traditionnels. Par exemple, les hommes et les femmes étaient tout aussi susceptibles d'avoir consulté un chiropraticien.

  

Note aux lecteurs

Le présent communiqué se fonde sur un article intitulé «Les praticiens de médecine non traditionnelle: profils de consultation» publié dans Rapports sur la santé, volume 13, no 1. L'étude porte sur le taux de consultation des praticiens de médecine non traditionnelle et sur certaines caractéristiques des Canadiens qui ont recours aux services de ces praticiens.

Les données sont tirées de l'Enquête nationale sur la santé de la population qui recueille des données sur la santé de la population canadienne tous les deux ans depuis 1994-1995. L'enquête est menée auprès des membres des ménages et des établissements de santé de toutes les provinces et des territoires, sauf les personnes qui vivent dans les réserves indiennes, les bases des Forces armées canadiennes ou dans certaines régions éloignées.

  

En outre, le recours aux soins non traditionnels semble être un phénomène caractéristique du «milieu de la vie». Parmi les groupes d'âge des 25 à 44 ans et des 45 à 64 ans, la proportion de personnes ayant consulté un praticien de médecine non traditionnelle en 1998-1999 était de 19 % (presque une personne sur cinq), alors qu'elle était d'environ 11 % dans le cas des jeunes âgés de 18 à 24 ans et des personnes âgées (65 ans et plus).

Les problèmes de santé chroniques et les douleurs chroniques sont des facteurs importants

D'après les résultats de cette étude, le soulagement de la douleur et des malaises peut être un facteur important dans le recours aux services de praticiens de médecine non traditionnelle. Plus du quart (26 %) des personnes souffrant de douleurs chroniques ont dit avoir eu recours aux services d'un praticien de médecine non traditionnelle, comparativement à 15 % des personnes qui n'éprouvaient aucune douleur chronique.

La consultation de praticiens de médecine non traditionnelle était particulièrement fréquente chez les personnes atteintes de certains problèmes de santé chroniques. Par exemple, 37 % des personnes souffrant de maux de dos, mais seulement 17 % de la population de 18 ans et plus en général, ont dit avoir consulté un praticien de médecine non traditionnelle. La proportion de personnes qui recourent aux soins non traditionnels est également élevée chez celles qui souffrent de la maladie de Crohn, de bronchite ou d'emphysème, de migraine, d'asthme ou d'arthrite ou de rhumatisme.

La consultation des praticiens de médecine non traditionnelle augmente avec le revenu et le niveau de scolarité. Les personnes appartenant aux catégories supérieures de revenu ont tendance à recourir plus fréquemment aux médecines non traditionnelles, peut-être parce que certains des frais associés au traitement par ce genre de médecine ne sont pas remboursés. Ainsi, 20 % des personnes appartenant aux catégories moyenne-supérieure et supérieure de revenu du ménage (une personne sur cinq), mais environ 12 % des personnes appartenant à la catégorie inférieure, ont consulté des praticiens de médecine non traditionnelle. Environ une personne sur cinq ayant un diplôme collégial ou universitaire a dit avoir consulté un praticien de médecine non traditionnelle, comparativement à 12 % des personnes n'ayant pas obtenu leur diplôme d'études secondaires.

La médecine non traditionnelle: un complément aux soins conventionnels et non un rejet

Les personnes qui estimaient que le système de soins de santé traditionnels ne répondaient pas à leurs besoins étaient plus susceptibles de rechercher d'autres modes de traitement. Cependant, ces personnes ne rejetaient pas nécessairement de ce fait les soins de santé traditionnels. Au contraire, les personnes qui avaient consulté des praticiens de médecine non traditionnelle étaient plus susceptibles que les autres d'avoir un médecin traitant, d'avoir consulté un spécialiste l'année précédente et d'avoir rendu visite à un médecin à au moins dix reprises durant cette période.

Les personnes qui avaient consulté des praticiens de médecine non traditionnelle avaient souvent d'autres habitudes bonnes pour la santé. Par exemple, ces personnes étaient plus susceptibles que celles qui n'avaient pas consulté de tels praticiens de prendre des suppléments vitaminiques ou minéraux et d'éviter les aliments riches en matières grasses, en sel et en sucre.

La publication Rapports sur la santé, vol. 13, no 1 (82-003-XIF, 15 $ / 44 $; 82-003-XPF, 20 $ / 58 $) est maintenant en vente. Ce numéro de Rapports sur la santé contient deux autres articles.

Dans l'article «Taux relatifs de survie à cinq ans: cancers de la prostate, du sein, du côlon et du rectum, et du poumon», on compare la survie observée pour un groupe de cancéreux à la survie prévue des membres de la population générale ayant les mêmes caractéristiques. On y examine les taux relatifs de survie à cinq ans, selon l'âge et le sexe, pour les quatre principaux sièges de cancer au Canada en 1992. Chez les personnes âgées de 15 à 99 ans, les taux relatifs de survie à cinq ans étaient les plus élevés dans le cas du cancer de la prostate (88 %) et les plus faibles dans le cas du cancer du poumon (17 % chez les femmes et 14 % chez les hommes). On présente dans cet article les taux nationaux et provinciaux.

Dans l'article «Déterminants de l'autoévaluation de la santé», on examine, en se fondant sur les données de l'Enquête nationale sur la santé de la population, les facteurs qui jouent un rôle clé dans la façon dont les Canadiens évaluent leur état de santé. L'analyse révèle un lien important entre l'état physique et l'autoévaluation de l'état de santé; toutefois, le mode de vie et les facteurs socioéconomiques et psychosociaux revêtent aussi de l'importance.

Pour plus de renseignements sur l'article «Les praticiens de médecine non traditionnelle: profils de consultation» ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Marie Beaudet au (613) 951-7025 (marie.beaudet@statcan.ca), Division de la statistique de la santé.


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