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Le Quotidien

Le Quotidien. Le mercredi 19 décembre 2001

Facteurs déterminants des compétences en sciences et technologie

1996

Seule une faible proportion des élèves admis à l'école primaire finissent par embrasser une carrière dans le domaine des sciences et de la technologie. C'est le constat d'une récente étude portant sur les liens qui existent entre la façon dont les Canadiens acquièrent des compétences en sciences et en technologie et la manière dont ils appliquent ces connaissances sur le marché du travail.

L'étude précitée, publiée aujourd'hui dans la Revue trimestrielle de l'éducation, la publication vedette que Statistique Canada consacre aux statistiques sur l'éducation, indique que l'intérêt pour les mathématiques et les sciences diminue entre les élèves de la 4e année et de la 8e année, et que cette tendance se poursuit durant les études secondaires.

Cette baisse d'intérêt était plus marquée au Canada et aux États-Unis que dans les autres pays qui ont participé à la Troisième enquête internationale sur les mathématiques et les sciences (TEIMS), réalisée en 1994-1995 par l'Association internationale pour l'évaluation du rendement scolaire.

Les compétences en sciences et en technologie sont au centre de nombreux débats portant sur le développement économique futur du Canada, dans lequel la capacité de produire, de commercialiser et de consommer de nouveaux biens et services jouera un rôle encore plus important que par le passé, selon les prévisions. L'innovation dépend de la recherche et du développement, et ces activités dépendent à leur tour des compétences de personnes qualifiées, comme des scientifiques, des ingénieurs et des techniciens.

Or de nombreux élèves qui en sont à leurs dernières années d'études secondaires cessent de suivre des cours de mathématiques et de sciences si le choix de poursuivre ou d'arrêter s'offre à eux. En 1995, seulement 42 % des élèves suivaient encore de tels cours durant leur dernière année d'études secondaires. La plupart des élèves trouvaient ces cours «difficiles» ou «ennuyeux». Nombre d'élèves ne veulent pas continuer à suivre ce genre de cours, même s'ils ont bien réussi dans ces matières par le passé et qu'ils estiment que celles-ci sont importantes pour réussir dans la vie.

Les élèves canadiens sont capables d'obtenir de bons résultats en mathématiques et en sciences. Ainsi, les scores moyens observés dans la TEIMS en ce qui a trait aux mathématiques et aux sciences, dans le cas de toutes les années d'études, sont proches de la moyenne internationale ou nettement supérieurs à celle-ci. Ces résultats ont été atteints en dépit du fait qu'ils incluaient les scores des élèves qui avaient déjà décidé de ne plus suivre de cours de mathématiques et de sciences dans les dernières années d'études secondaires.

À l'université, le nombre d'étudiants inscrits en sciences est assez stable. On n'observe pas de départs massifs des programmes d'études en sciences, ni d'arrivées massives dans ces programmes, entre les niveaux du baccalauréat et de la maîtrise, ni entre les niveaux de la maîtrise et du doctorat. Il y a toutefois des exceptions, notamment la proportion importante de titulaires d'une maîtrise en administration des affaires qui détiennent un diplôme de premier cycle en sciences. En général, cependant, les détenteurs d'un diplôme universitaire en sciences qui poursuivent leurs études au deuxième ou troisième cycle le font dans le domaine des sciences.

Selon le champ d'études, entre 65 % et 95 % des diplômés universitaires sondés occupaient un emploi étroitement lié ou quelque peu lié à leur domaine. (La moyenne relative à l'ensemble des diplômés, y compris ceux appartenant aux domaines non scientifiques, était de 77 %.) Les diplômés des sciences agronomiques et des sciences biologiques étaient les moins susceptibles (65 %) d'occuper un emploi lié à leur champ d'études.

Cette étude corrobore d'autres constatations qui ont été faites au sujet du sous-emploi chez les diplômés des niveaux de la maîtrise et du doctorat. Deux ans après l'obtention du diplôme, plus de la moitié de tous les titulaires de maîtrise sondés dans le cadre de cette étude estimaient être surqualifiés par rapport à leur emploi. Dans le cas des diplômés en sciences, cela signifie qu'ils n'utilisaient pas pleinement leurs compétences en sciences et en technologie.

Outre les données tirées de la TEIMS de 1994-1995, on a également utilisé des données recueillies par Statistique Canada de 1990 à 1995 dans le cadre de l'Enquête nationale auprès des diplômés.

Le compte rendu d'étude intitulé «Facteurs déterminants des compétences en sciences et technologie: aperçu de l'étude» est publié dans le numéro d'hiver 2001 de la Revue trimestrielle de l'éducation, vol. 8, no 1 (81-003-XIF, 16 $ / 51 $) qui est maintenant en vente. La version imprimée (81-003-XPB, 21 $ / 68 $) sera disponible à la fin de décembre. Le compte rendu d'étude «Facteurs déterminants des compétences en sciences et technologie : aperçu de l'étude» est un article qui donne un aperçu de cette publication et qui peut être consulté gratuitement dans le site Web de Statistique Canada (www.statcan.ca) sous Nos produits et services, puis En profondeur.

Pour plus de renseignements, communiquez avec les Services aux clients au (613) 951-7608 ou composez sans frais le 1 800 307-3382 (educationstats@statcan.ca), Culture, Tourisme et Centre de la statistique de l'éducation. Télécopieur: (613) 951-9040. Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Patrice de Broucker au (613) 941-6334 (debrpat@statcan.ca), Division des études sur la famille et le travail.


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