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Le Quotidien

Le Quotidien. Le vendredi 25 janvier 2002

Le marché du travail: bilan de fin d'année

2001

Après avoir fortement progressé pendant quatre ans, l'emploi a marqué une pause en 2001 en raison de la détérioration de l'économie et du marché du travail, selon un bilan de fin d'année.

L'emploi a peu progressé au cours de 2001. À la fin de 2001, près de 15,1 millions de personnes travaillaient, en hausse de seulement 25 000 par rapport au début de 2001, soit une augmentation de 0,2 %.

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À l'opposé, le nombre de Canadiens qui travaillaient a progressé de plus de 325 000 en 2000, en hausse de 2,2 % comparativement à 1999. Bien que cette croissance ait été inférieure à celles de 1999, de 1998 et de 1997, elle a été tout de même considérable.

Les employeurs ont réduit l'embauche de presque 7,0 % en 2001, alors que le nombre de mises à pied permanentes s'est accru de 2,1 %. Le taux de chômage a terminé l'année à 8,0 %, soit le niveau le plus élevé depuis avril 1999.

Le secteur de la fabrication qui, à peine deux ans auparavant, avait été à l'origine de la croissance de l'emploi, a connu en 2001 sa plus forte baisse d'une année à l'autre au chapitre de l'emploi depuis 1991. La plus grande part de cette chute s'est surtout fait sentir dans le domaine de la technologie de pointe.

Tandis que l'emploi a stagné au Canada, il s'est replié aux États-Unis. Au cours de 2001, l'emploi aux États-Unis a fléchi de 1,8 million, soit de 1,3 %. Cette baisse s'est traduite par une hausse considérable du taux de chômage américain, qui est passé de 4,0 % en janvier à 5,8 % en décembre.

Les plus fortes baisses sont survenues dans le secteur de la fabrication

Les usines ne fonctionnant qu'à 83 % de leur capacité, comparativement à 86 % en 2000, moins de travailleurs étaient nécessaires. L'emploi dans le secteur de la fabrication avait atteint un sommet de 2,3 millions en décembre 2000, mais à la fin de 2001, il a chuté de 111 000, soit de 4,8 %.

  

Note aux lecteurs

Le présent communiqué est fondé sur un article analytique détaillé diffusé aujourd'hui dans le numéro en ligne de L'emploi et le revenu en perspective (édition en ligne). Il s'agit d'une mise à jour des principaux faits nouveaux survenus sur le marché du travail en 2001, dont certains ont été présentés dans le communiqué de l'Enquête sur la population active publié dans Le Quotidien du 11 janvier.

  

La majeure partie de la chute de l'emploi dans le secteur de la fabrication s'est concentrée dans l'industrie des ordinateurs et des produits électroniques, dont la valeur des livraisons s'est effondrée en 2001. Vers la fin de 2001, les entreprises avaient fabriqué des ordinateurs et des produits électroniques pour une valeur de 1,7 milliard de dollars, soit moins de la moitié de la valeur de la production enregistrée lors du sommet atteint en octobre 2000.

La chute vertigineuse de la demande s'est traduite par un besoin moindre de travailleurs. En décembre, l'emploi dans la fabrication d'ordinateurs et de produits électroniques se chiffrait à environ 121 000, soit à peu près les trois quarts du niveau de décembre 2000.

D'autre part, le commerce de détail et le commerce de gros ont enregistré de fortes hausses. Le nombre d'emplois dans ces secteurs a bondi de 76 000 (+3,2 %) en 2001, soit une hausse semblable à celle enregistrée en 2000, alors que les dépenses de consommation se sont maintenues en 2001.

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En 2001, la forte demande de maisons neuves et de maisons du marché de la revente a contribué à la hausse de l'emploi dans le secteur de la construction, qui s'est accru de 30 000, soit de 3,7 %.

La tendance à la hausse du travail à temps plein marque une pause

La légère hausse de l'emploi global en 2001 était entièrement attribuable à une augmentation du travail à temps partiel, mettant ainsi un terme à quatre années de croissance de l'emploi à temps plein.

De 1997 à 2000, l'emploi à temps plein a progressé de 13,4 %, dépassant largement le taux de croissance de l'emploi à temps partiel (+3,5 %). Toutefois, en 2001, l'emploi à temps plein a fléchi de 0,2 %, tandis que l'emploi à temps partiel a grimpé de 1,7 %.

En raison de la faiblesse des secteurs de la fabrication, de la conception de systèmes informatiques et d'autres branches d'activité qui exigent des semaines de travail relativement longues, le nombre d'employés à temps plein a plafonné à environ 12,3 millions. Les employés à temps plein représentaient tout de même quatre travailleurs sur cinq.

À la fin de 2000, près de 1,2 million d'employés ont fait des heures supplémentaires rémunérées. En décembre 2001, ce nombre a chuté de 12,0 % (-144 000). Plus de 46 % de cette réduction s'est produite dans le secteur de la fabrication, où 16,9 % des employés effectuaient des heures supplémentaires rémunérées, comparativement à 19,0 % en décembre 2000.

Le nombre de travailleurs indépendants a reculé pour une deuxième année consécutive. Il y avait un peu moins de 2,3 millions de travailleurs autonomes en décembre, en baisse d'environ 83 000 par rapport à décembre 2000.

Les jeunes hommes sont encore une fois plus touchés que les autres groupes

Durant les récessions du début des années 1980 et 1990, les jeunes hommes ont été plus durement frappés que d'autres groupes. Le ralentissement économique actuel semble également les avoir plus touchés.

À la fin de 2001, il y avait 52 000 hommes de 15 à 24 ans de moins qui occupaient un emploi, en baisse de 4,2 %. La diminution des possibilités sur le marché du travail pour les jeunes hommes s'est traduite par une augmentation du chômage chez les jeunes. À la fin de 2001, le taux de chômage chez les jeunes s'établissait à 14,0 %, en hausse par rapport à 12,5 % en décembre 2000.

Estimations du marché du travail


  Déc. 2001 Déc. 2000 à déc. 2001
  données désaisonnalisées
     
  en milliers var. en milliers
Emploi 15 091,4 24,7
Hommes 8 090,0 -28,9
15 à 24 ans 1 165,4 -51,5
25 à 54 ans 5 937,3 -16,8
55 ans et plus 987,3 39,4
     
Femmes 7 001,4 53,6
15 à 24 ans 1 135,5 8,0
25 à 54 ans 5 190,5 13,0
55 ans et plus 675,4 32,6
     
Chômage 1 318,4 215,1
Hommes 765,3 161,9
15 à 24 ans 219,3 30,1
25 à 54 ans 479,5 112,5
55 ans et plus 66,5 19,3
     
Femmes 553,1 53,2
15 à 24 ans 154,4 8,7
25 à 54 ans 352,7 29,2
55 ans et plus 46,0 15,3
     
  % var. en points de %
Taux de chômage 8,0 1,2
Hommes 8,6 1,7
15 à 24 ans 15,8 2,3
25 à 54 ans 7,5 1,7
55 ans et plus 6,3 1,6
     
Femmes 7,3 0,6
15 à 24 ans 12,0 0,6
25 à 54 ans 6,4 0,5
55 ans et plus 6,4 1,8

Si bon nombre de jeunes hommes ont perdu leur emploi dans le secteur de la construction au début des années 1990, ce n'était pas le cas en 2001. En fait, plus de jeunes hommes occupaient un emploi dans le secteur de la construction en 2001. Outre le secteur de la fabrication, celui des services professionnels, scientifiques et techniques a été à l'origine de pertes d'emplois considérables chez les jeunes hommes.

Après avoir grimpé de 55 000 en 2000, le nombre d'hommes du principal groupe d'âge actif (25 à 54 ans) qui occupaient un emploi a reculé de 17 000, soit de 0,3 %. Bien que l'emploi chez les femmes du principal groupe d'âge actif se soit accru de 13 000, cette croissance est demeurée nettement inférieure à celle de 113 000 emplois enregistrée au cours de 2000.

La proportion des personnes âgées de 55 ans et plus qui occupaient un emploi a poursuivi sa progression en 2001. À la fin de 2001, environ une personne de ce groupe d'âge sur quatre travaillait, en hausse marquée par rapport à 1996, alors que le ratio correspondait à près d'une personne sur cinq.

Affaiblissement du marché du travail en Colombie-Britannique et en Ontario

En Colombie-Britannique, l'emploi a fléchi au deuxième semestre de 2001. Au quatrième trimestre, l'emploi a été en baisse de 46 000 (-2,3 %) par rapport au quatrième trimestre de 2000. De nouvelles restrictions imposées sur le marché américain ont forcé bon nombre de producteurs de bois à réduire ou à interrompre leurs activités. En octobre, les livraisons de bois des scieries de la Colombie-Britannique ne constituaient environ que les trois quarts de la valeur la plus élevée qu'elles avaient atteinte au début de 2000. Par conséquent, à la fin de 2001, le nombre d'emplois dans le secteur de l'exploitation forestière et dans l'industrie du bois s'est contracté de façon marquée.

L'Ontario a été à l'origine des deux tiers environ du repli national de l'emploi dans le secteur de la fabrication. Les livraisons de véhicules automobiles dans cette province ont diminué, tout comme la fabrication d'ordinateurs et de produits électroniques. À la fin de 2001, l'Ontario enregistrait des pertes estimées à 83 000 emplois, en baisse de 7,1 %, neutralisant ainsi toute la croissance enregistrée à la fin de 2000.

Globalement, l'emploi en Ontario ne s'est accru que de 10 000 de décembre 2000 à décembre 2001. Il s'agit d'un changement marqué par rapport à 2000, qui a été caractérisée par une progression de 189 000 emplois comparativement à décembre 1999. La stagnation de l'emploi en 2001 s'est soldée par une augmentation du taux de chômage en Ontario, qui est passé de 6,0 % en décembre 2000 à 6,9 % à la fin de 2001.

L'article analytique intitulé «Marché du travail en 2001: bilan de fin d'année» est publié dans le numéro de janvier 2002 de L'emploi et le revenu en perspective (édition en ligne), vol. 3, no 1 (75-001-XIF, 5 $ / 48 $), qui est maintenant en vente.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Geoff Bowlby au (613) 951-3325 (bowlgeo@statcan.ca), Division de la statistique du travail.


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