Le mercredi 15 mai 2002
Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est

Le Recensement de l'agriculture de 2001 a dénombré 246 923 fermes au Canada le 15 mai 2001, en baisse de près de 11 % depuis 1996. Ce déclin a touché toutes les provinces, huit provinces sur dix ayant enregistré une diminution de plus de 10 %.

Les fermes s'agrandissent. En 2001, leur superficie moyenne était de 676 acres, comparativement à 608 acres en 1996. Toujours en 2001, 13,8 % des fermes avaient des revenus bruts de 250 000 $ ou plus. Cette proportion s'élevait à 9,4 % en 1996 (aux prix de 2000), et la taille moyenne de celles-ci était de 1 620 acres.

Les fermiers augmentent la superficie de leurs cultures et se tournent vers des cultures différentes pour des raisons économiques. En 2001, pour chaque acre de blé, on comptait 2,3 acres d'autres cultures, comparativement à 1,8 acre en 1996. Bien que le blé occupe toujours la plus grande superficie, cette dernière a reculé de 12,6 %. Les cultures de légumineuses, qui comprennent les pois secs de grande culture, les lentilles et les haricots, ont augmenté de façon importante.

Le secteur du bétail a connu une forte expansion qui lui a permis d'atteindre un nouveau sommet. Le nombre de bovins dans les fermes canadiennes a continué de s'accroître, comme c'est le cas à tous les recensements depuis 1986. Pour la première fois, le nombre de porcs se rapproche du nombre de bovins.

Pour chaque dollar, la portion allouée aux dépenses progresse. En 2000, pour chaque dollar gagné en revenus agricoles bruts, les fermiers consacraient 87 cents aux dépenses d'exploitation (excluant la dépréciation). En 1995, ils en consacraient 83 cents. Les fermiers doivent gérer leurs dépenses encore plus prudemment afin de demeurer compétitifs.

Les pratiques de gestion des terres respectueuses de l'environnement sont devenues plus populaires que les méthodes classiques de travail du sol et sont maintenant utilisées sur 60 % des terres cultivées, soit le double de la proportion enregistrée en 1991. Des pratiques comme les techniques de conservation du sol minimisent le nombre de passages des fermiers dans leurs champs, ce qui se traduit par des économies de carburant et une réduction des émissions de dioxyde de carbone.