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Le jeudi 29 août 2002 Syndicalisation et avantages sociaux1999En 1999, un peu plus de la moitié de tous les employés ont affirmé que leur employeur leur offrait un régime d'assurance-maladie complémentaire, un régime d'assurance de soins dentaires ou un régime d'assurance-vie ou d'assurance-invalidité, selon une étude paraissant aujourd'hui dans le numéro en ligne d'août de L'emploi et le revenu en perspective. L'étude, qui se fonde sur les données de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu, révèle qu'environ 57 % des employés étaient protégés par un régime d'assurance-maladie complémentaire, 53 %, par un régime d'assurance de soins dentaires et 53 %, par un régime d'assurance-vie ou d'assurance-invalidité. Dans le cas des régimes de pension offerts par les employeurs, le taux de protection était légèrement moins élevé (environ 43 %). Les taux de protection en matière de régimes d'assurance différaient considérablement selon le statut syndical. Les travailleurs syndiqués étaient presque deux fois plus susceptibles que les travailleurs non syndiqués d'être protégés, et ce, pour les trois régimes. Par exemple, 84 % des travailleurs syndiqués étaient protégés par un régime d'assurance-maladie complémentaire contre 45 % chez les travailleurs non syndiqués. L'écart était encore plus grand en ce qui a trait à la protection en matière de régime de pension, 80 % des travailleurs syndiqués ayant joui d'un tel régime comparativement à seulement 27 % chez les travailleurs non syndiqués. Les taux et les différences observés en 1999 sont demeurés généralement les mêmes qu'en 1995. La plupart des employés syndiqués bénéficiaient de la protection des trois régimes d'assurance, alors que la plupart des travailleurs non syndiqués ne bénéficiaient de la protection d'aucun régime. Dans le cas des travailleurs syndiqués, la probabilité d'être protégés était presque la même dans les secteurs public et privé. Dans le cas des travailleurs non syndiqués, la probabilité était beaucoup plus grande dans le secteur public. La supériorité globale des avantages s'expliquait principalement par les faibles taux de protection des petites et moyennes entreprises (celles qui emploient moins de 100 employés) du secteur privé. Au Canada comme aux États-Unis, les travailleurs syndiqués bénéficiaient de meilleurs taux de protection en matière d'avantages sociaux non salariaux que les travailleurs non syndiqués. Cependant, l'écart entre les avantages des travailleurs syndiqués et des travailleurs non syndiqués avait tendance à être moins grand aux États-Unis. L'article «La syndicalisation et les avantages sociaux» paraît aujourd'hui dans le numéro en ligne d'août 2002 de L'emploi et le revenu en perspective, vol. 3, no 8 (75-001-XIF, 5 $ / 48 $). Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Roman Habtu au (613) 951-3830 (roman.habtu@statcan.ca), Division de l'analyse des enquêtes auprès des ménages et sur le travail. |
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