Le jeudi 8 mai 2003 Stocks de céréalesAu 31 mars 2003Les stocks totaux de céréales et de graines oléagineuses dans l'Ouest canadien, y compris les stocks commerciaux et ceux à la ferme, étaient beaucoup plus faibles que les années précédentes, au 31 mars 2003, selon une enquête auprès des agriculteurs et des commerçants de céréales commerciales.
Deux sécheresses consécutives dans l'Ouest canadien ont réduit la production et entamé sérieusement les stocks de céréales et de graines oléagineuses. Par conséquent, les stocks à la ferme des six principales céréales ont atteint 11,1 millions de tonnes métriques, en baisse de 5,2 millions de tonnes par rapport à 2002. La faiblesse des stocks aura vraisemblablement un effet négatif sur les recettes et la rentabilité des producteurs ainsi que sur l'ensemble de l'industrie céréalière de l'Ouest canadien, et ce, au moins jusqu'à l'automne 2003. L'Est canadien a connu de bien meilleures conditions de croissance tout au long de 2002. Par conséquent, les stocks à la ferme y étaient plus élevés pour les grandes cultures de maïs, de soya et de blé.
Les stocks de blé fléchissent par rapport aux niveaux de 2002Les stocks de blé à la ferme, y compris le blé dur, dans l'Ouest canadien ont fléchi d'un quart par rapport à mars 2002. Ils représentaient un peu plus de la moitié du total des stocks à la ferme en 2001. Les exploitants agricoles ont déclaré que les stocks de blé étaient tout juste en deçà de 6,4 millions de tonnes en mars, contre 8,1 millions de tonnes en 2002 et 11,1 millions de tonnes en 2001. Le niveau observé en mars était bien inférieur à la moyenne décennale de 11,2 millions de tonnes pour les stocks de blé à la ferme dans l'Ouest canadien. Le creux jamais égalé de 5,8 millions de tonnes a été atteint en 1989. Pour l'ensemble du Canada, les stocks combinés de blé à la ferme et commerciaux ont atteint un creux de 11,6 millions de tonnes, en baisse de 13 % par rapport à mars 2002. Les stocks de blé dur sont à leur plus bas niveau depuis 1998Les stocks de blé dur ont chuté pour s'établir à 2,9 millions de tonnes. Il s'agit d'un recul de 5 % par rapport au niveau de 3,1 millions de tonnes déclaré en mars 2002. Les stocks étaient à leur niveau le plus bas depuis 1998, où les exploitants agricoles ont déclaré seulement 2,5 millions de tonnes. Encore une fois, le niveau de mars était bien en deçà de la moyenne décennale pour le blé dur (3,4 millions de tonnes). Les stocks de blé dur à la ferme ont reculé de 14 % par rapport à 2002, tandis que les stocks commerciaux ont augmenté de 19 %. La diminution des stocks de blé dur est attribuable à un report moindre des stocks de l'année dernière, déjà réduits par la sécheresse, et à une augmentation de la consommation intérieure. Bien que le blé dur ne soit pas un ingrédient recherché dans l'alimentation des animaux, la piètre qualité de la culture de 2002 et le prix élevé des autres céréales ont incité les producteurs à incorporer plus de blé dur dans les rations des animaux. Les stocks d'orge diminuent de près de la moitiéLes stocks totaux d'orge, principalement utilisés comme céréales fourragères par le secteur du bétail, ont diminué de près de la moitié en mars. De 6,2 millions de tonnes en 2002, ils sont passés à 3,3 millions de tonnes en mars. La moyenne décennale est de 6,4 millions de tonnes. Les stocks à la ferme étaient estimés à 2,7 millions de tonnes cette année, tandis que les stocks commerciaux étaient estimés à 584 000 tonnes. Pour faire face à un risque de déficit intérieur d'aliments pour animaux, l'industrie des bovins prévoit établir un record pour les importations de maïs en provenance des États-Unis pour une troisième année consécutive. Les stocks de canola à la ferme se replient, mais les stocks commerciaux augmententLes stocks de canola à la ferme étaient estimés à 1,4 million de tonnes, en baisse par rapport aux 2,1 millions de tonnes enregistrées en 2002. Il s'agit de la plus faible estimation depuis 1995, où les stocks à la ferme en mars étaient évalués à 1,3 million de tonnes. À l'opposé, les stocks commerciaux sont passés de 428 000 tonnes en 2002 à 691 000 tonnes en 2003, pas très loin de la moyenne décennale de 721 000 tonnes. Les stocks de maïs augmententLes stocks à la ferme et commerciaux de maïs-grain étaient plus élevés au 31 mars, en raison d'une augmentation de la production l'automne dernier. Les stocks à la ferme de maïs-grain ont augmenté de 7 % pour atteindre environ 3,6 millions de tonnes en mars. Les stocks commerciaux ont augmenté de 2 % et ont atteint 1,0 million de tonnes. Ils sont tout de même restés en deçà de la moyenne décennale de 1,2 million de tonnes. Dans les autres cultures, les stocks de pois secs de grande culture et de soya fléchissentLes stocks totaux de pois secs de grande culture sont passés de 930 000 tonnes à 770 000 tonnes en mars 2002. Les pois secs de grande culture constituent la plus importante culture spécialisée au Canada. Leur production en 2002 a atteint 1,4 million de tonnes, en baisse par rapport à 2,0 millions de tonnes en 2001. Les stocks totaux de soya se sont chiffrés à 890 000 acres, en baisse de 5 %. La moyenne décennale était de 982 000 tonnes. Les stocks à la ferme de soya étaient estimés à 420 000 tonnes, en hausse de 24 % par rapport à 2002, tandis que les stocks commerciaux ont diminué de 22 % pour se fixer à 470 000 tonnes. Information sur les méthodes et la qualité des données disponible dans la Base de métadonnées intégrée : numéro d'enquête 4301. La publication Série de rapports sur les grandes cultures : stocks de céréales canadiennes au 31 mars 2003, vol. 82, no 3 (22-002-XIB, 11 $ / 66 $; 22-002-XPB, 15 $ / 88 $) est maintenant en vente. Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Daniel Bergeron au (613) 951-3864 (daniel.bergeron@statcan.ca), Division de l'agriculture. |
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