Statistique Canada - Statistics Canada
Sauter la barre de navigation principaleSauter la barre de navigation secondaireAccueilEnglishContactez-nousAideRecherche site webSite du Canada
Le quotidienLe Canada en statistiquesProfils des communautésNos produits et servicesAccueil
RecensementLe Canada en statistiquesProfils des communautésNos produits et servicesAutres liens
0 Recherche dans le Quotidien Voir ou imprimer Le Quotidien en format PDF. On doit utiliser Adobe Acrobat Reader. Produits récemment diffusés Parutions précédentes Dernier communiqué de l´Enquête sur la population active Dernier communiqué de l´Indice des prix à la consommation Derniers indicateurs économiques Calendrier de diffusion Abonnement gratuit au Quotidien électronique Information à propos du Quotidien Résumé des dernières statistiques économiques et sociales Le Quotidien
Le mercredi 21 mai 2003

Les avantages de l'emploi

2000

L'accès aux avantages sociaux est irrégulier. En effet, les travailleurs qui ont des salaires élevés sont six fois plus susceptibles d'y avoir accès que ceux touchant des salaires inférieurs. Un niveau élevé de scolarité et une vaste expérience de travail constituent aussi des facteurs importants, selon une étude qui paraît aujourd'hui dans la version en ligne de L'emploi et le revenu en perspective. Le coût des avantages sociaux s'est accru de façon constante au cours des 50 dernières années et représente maintenant plus du tiers des coûts totaux de la main-d'oeuvre.

Néanmoins, même si les avantages sociaux sont de plus en plus communs, ce ne sont pas tous les employés qui y ont accès. Selon l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu, en 2000, 46 % des 13,7 millions d'employés canadiens cotisaient à un régime de pension agréé. Seulement 2 % ont déclaré cotiser à un REÉR collectif auquel l'employeur contribuait.

Près de la moitié de tous les employés avaient accès aux trois types de régimes complémentaires d'assurance parrainés par l'employeur, soit les régimes de soins médicaux, de soins dentaires et le régime d'assurance-vie et d'invalidité. Le tiers avait accès à au moins un type de programme d'aide personnelle ou familiale offert aux employés.

L'étude montre que les emplois à salaire élevé, syndiqués, à temps plein, permanents ou ceux se trouvant dans de vastes milieux de travail étaient plus susceptibles d'offrir tous les types d'avantages sociaux. Les travailleurs ayant atteint des niveaux de scolarité plus élevés et ayant plus d'expérience de travail étaient plus susceptibles d'occuper ces postes fortement rémunérés offrant de nombreux avantages sociaux.

Par ailleurs, certains groupes d'employés avaient un double désavantage, c'est-à-dire qu'ils avaient moins accès aux avantages sociaux et touchaient un salaire horaire moindre. Ces groupes comprennent les personnes n'ayant pas atteint le niveau secondaire et celles occupant des postes à temps partiel, temporaires ou non syndiqués.

Dans l'administration publique, le salaire horaire médian était de 20,20 $. Près de 69 % des employés de ce secteur avaient accès à une couverture d'assurances et 82 % avaient accès à un régime de pension. À l'opposé, le salaire horaire médian du million de travailleurs du secteur de l'hébergement et des services de restauration était de 7,60 $. Seulement 13 % de ces employés avaient une couverture d'assurances et seulement 10 %, un régime de pension.

Les autres branches d'activité où les taux de couverture par des régimes d'assurances et de pensions se situaient au moins 10 points de pourcentage sous la moyenne étaient celles de la vente en gros et du commerce de détail, de la construction et des branches du secteur primaire, telles que l'agriculture, la foresterie, les pêches et l'exploitation minière.

Une deuxième étude, paraissant aujourd'hui dans L'emploi et le revenu en perspective, analyse les taux de couvertures des travailleurs indépendants de 15 à 69 ans en ce qui a trait aux régimes complémentaires d'assurance de soins médicaux, de soins dentaires et d'invalidité. L'étude révèle qu'en 2000, 41 % des quelque 2,1 millions de travailleurs indépendants canadiens n'avaient aucune couverture pour les trois régimes d'assurance en matière de santé. La plupart ont déclaré que le coût était l'une des principales raisons pour laquelle ils n'étaient pas couverts. Seulement environ 17 % de ces travailleurs, principalement des travailleurs bien instruits et touchant des revenus d'emploi importants (60 000 $ ou plus), étaient couverts par les trois régimes.

Une proportion importante de travailleurs indépendants acquièrent leur protection d'assurance-maladie et dentaire par l'entremise d'un régime parrainé par l'employeur de leur conjoint ou d'un parent proche. Pour ceux qui n'ont pas autant de chance, l'option onéreuse que constitue l'achat direct semble être l'option la plus simple.

Près de sept travailleurs indépendants sur dix du secteur de la restauration et des services d'hébergement n'avaient aucune couverture, principalement parce qu'ils ne pouvaient pas la payer.

Il est maintenant possible de consulter les articles «Les avantages de l'emploi» et «Régimes de santé des travailleurs indépendants» dans le numéro en ligne de mai 2003 de L'emploi et le revenu en perspective, volume 4, no 5 (75-001-XIF, 5 $ / 48 $).

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Diane Galarneau au (613) 951-4626 (diane.galarneau@statcan.ca), Division de l'analyse des enquêtes auprès des ménages et sur le travail.


Envoyez cet article à une autre personne
 Envoyez à :   

 Votre nom :   
 Votre courriel :   
 Commentaires : 


[Page d'accueil | Recherche | Contactez-nous | English] Haut de la page
Avis importants