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Le vendredi 31 octobre 2003

Facteurs liés à l'autoévaluation de l'état de santé chez les adolescents

2000-2001

En 2000-2001, bien que la majorité des adolescents canadiens se jugeaient en «très bonne» ou en «excellente» santé, près d'un jeune de 12 à 17 ans sur trois considérait que sa santé était, tout au plus, «bonne», selon une nouvelle étude.

Les adolescents qui ont déclaré que leur santé était mauvaise, passable ou bonne étaient plus susceptibles que les autres de fumer, de consommer de l'alcool ou d'être obèses. Ils étaient aussi moins susceptibles de vivre dans un ménage à revenu relativement élevé. L'étude indique également que l'autoévaluation de l'état de santé est d'autant moins bonne que le niveau de scolarité dans le ménage auquel appartient l'adolescent est faible.

Les garçons ont tendance à juger leur santé plus favorablement que les filles. D'après les données de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2000-2001 (ESCC), chez les filles, l'autoévaluation de la santé devient moins bonne au milieu et à la fin de l'adolescence. Parmi le groupe des 12 à 14 ans, 73 % des garçons ainsi que des filles se sont déclarés en très bonne ou en excellente santé. Par contre, parmi le groupe des 15 à 17 ans, alors que la proportion est la même pour les garçons, elle est plus faible pour les filles, soit 66 %.

Les filles sont vulnérables à la dépression

La santé mentale est un élément important de l'état de santé général. Or, des études antérieures ont montré que les adolescents, surtout les filles, sont vulnérables à la dépression.

Selon l'ESCC de 2000-2001, près de 6 % des filles de 12 à 14 ans avaient vécu un épisode dépressif majeur l'année qui a précédé l'enquête, comparativement à 2 % des garçons du même âge. Pour le groupe des 15 à 17 ans, la proportion de filles ayant vécu un tel épisode était nettement plus élevée (11 %). Par contre, les garçons de cet âge n'étaient pas plus susceptibles que ceux de 12 à 14 ans d'avoir fait une dépression.

La dépression réduit de façon significative la cote exprimant la possibilité de se déclarer en excellente ou en très bonne santé, aussi bien chez les jeunes adolescents que chez ceux d'âge plus avancé, même si l'on tient compte de l'effet d'autres facteurs, comme l'existence de problèmes de santé chroniques, le statut socioéconomique, l'obésité et les comportements qui influent sur la santé.

Connaître les risques n'empêche pas les adolescents de fumer ni de boire

Il existe un lien entre la consommation de cigarettes et d'alcool et la façon dont les adolescents évaluent leur santé. Même si l'on tient compte de l'effet d'autres facteurs, la cote exprimant la possibilité de se déclarer en très bonne ou en excellente santé est plus faible pour les jeunes de 15 à 17 ans qui fument tous les jours ou abusent de l'alcool épisodiquement que pour ceux qui ne boivent pas ni ne fument. Par « abus épisodique d'alcool », on entend la consommation d'au moins cinq verres d'alcool en une occasion au moins une fois par mois.


Note aux lecteurs

Cet article est le premier de plusieurs articles sur la santé des enfants canadiens qui seront diffusés cet automne dans la série annuelle intitulée La santé de la population canadienne publiée en supplément à Rapports sur la santé. Fondés sur les données de trois enquêtes réalisées par Statistique Canada, à savoir l'Enquête nationale sur la santé de la population, l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes et l'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes, les articles décrivent les facteurs qui concourent à réduire ou à accroître la possibilité pour les enfants de grandir en santé. Un recueil imprimé des articles sera diffusé en décembre.

Le présent article, fondé sur les données de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2000-2001, décrit la façon dont les adolescents autoévaluent leur santé. Les données analysées ont été recueillies auprès d'un échantillon de 12 715 adolescents de 12 à 17 ans. Les variables associées à l'autoévaluation de la santé incluent l'état de santé physique et mentale, le statut socioéconomique et le mode de vie.


D'autres études donnent à penser que les adolescents sont conscients des effets de l'usage du tabac et de la consommation excessive d'alcool sur la santé. Pourtant, 14 % des jeunes de 15 à 17 ans fumaient tous les jours, et les filles étaient un peu plus susceptibles que les garçons de le faire. À peu près la même proportion d'adolescents de ce groupe d'âge ont également déclaré abuser épisodiquement de l'alcool, mais, dans ce cas, la pratique était plus courante chez les garçons que chez les filles.

L'obésité est aussi un déterminant important de l'autoévaluation de l'état de santé

Être obèse réduit la cote exprimant la possibilité qu'un adolescent se déclare en très bonne ou en excellente santé, même si l'on tient compte des effets d'autres facteurs éventuels.

La cote exprimant la possibilité de se déclarer en très bonne ou en excellente santé est également plus faible pour les adolescents qui déclarent consommer assez peu de fruits et de légumes ou être physiquement inactifs que pour les autres.

Problèmes de santé chroniques

En 2000-2001, un nombre important (29 %) de jeunes de 12 à 17 ans ont dit souffrir d'au moins un problème de santé chronique, le plus souvent d'asthme, de bronchite, de maux de dos ou de migraine. Chez les garçons, la prévalence des problèmes de santé chroniques ne variait pas selon l'âge. Par contre, chez les filles, elle était significativement plus élevée aux âges plus avancés (36 %).

L'article «Facteurs liés à l'autoévaluation de l'état de santé chez les adolescents» (82-003-SIF, gratuit) est maintenant offert en ligne. Il est le premier de plusieurs articles qui seront diffusés au cours de l'automne dans la série intitulée La santé de la population canadienne, publiée à titre de supplément annuel à Rapports sur la santé (82-003-XIF, 17 $ / 48 $; 82-003-XPF, 22 $ / 63 $). Les prochains articles porteront sur des sujets tels que les enfants qui deviennent actifs, l'obésité juvénile, l'image de soi à l'adolescence et les effets de la violence dont sont témoins les enfants. En outre, un recueil imprimé de tous les articles sera diffusé en décembre 2003.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3226.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les méthodes, les concepts et la qualité des données, communiquez avec Stéphane Tremblay au (613) 951-4765, Groupe d'analyse et de mesure de la santé.


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Date de modification : 2003-10-31 Avis importants