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Le lundi 3 novembre 2003

Caractéristiques des parents et des enfants liées à l'obésité juvénile

2000-2001

Avoir un parent obèse augmente fortement le risque d'être obèse, aussi bien chez les adolescents que chez les adolescentes, selon une nouvelle étude.

Chez les filles, la cote exprimant le risque d'être obèse est plus élevée pour celles qui fumaient auparavant que pour celles n'ayant jamais fumé. Par contre, chez les garçons, la catégorie d'usage du tabac n'est pas associée à l'obésité. Toutefois, le fait que le parent interviewé fumait quotidiennement fait augmenter chez eux la cote exprimant le risque d'être obèse.

Le niveau d'activité joue un rôle chez les garçons, puisqu'être physiquement inactif, voire seulement moyennement actif, fait augmenter la cote exprimant le risque d'être obèse.

En général, les comportements qui influent sur la santé déclarés par les garçons et les filles reflètent ceux du parent déclarant.

L'étude est fondée sur un sous-ensemble de données provenant de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2000-2001. L'échantillon comprend 4 803 filles et 4 982 garçons qui étaient âgés de 12 à 19 ans au moment de l'enquête. L'analyse est basée sur deux déclarations indépendantes recueillies dans un même ménage, l'une auprès d'un jeune de 12 à 19 ans et l'autre auprès de l'un de ses parents.

Surpoids et autoperception du poids chez l'adolescent

Près de 5 % des adolescents ayant participé à l'étude étaient obèses si l'on s'en tient à leur indice de masse corporelle (IMC). En 2000-2001, la proportion de garçons obèses était environ deux fois plus élevée que la proportion de filles, soit 6 % contre 3 %. En outre, 17 % des garçons de 12 à 19 ans et environ 10 % des filles du même groupe d'âge faisaient de l'embonpoint.


Note aux lecteurs

Le présent article est le deuxième d'un groupe d'articles traitant de la santé des enfants canadiens qui seront diffusés cet automne dans la série intitulée La santé de la population canadienne publiée à titre de supplément annuel à Rapports sur la santé. Les articles décrivent les facteurs qui concourent à réduire ou à accroître la possibilité pour les enfants de grandir en santé.

Fondé sur les données transversales autodéclarées de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2000-2001 (ESCC), cet article examine les liens entre le poids des adolescents et celui de leurs parents, d'une part, et d'autres caractéristiques et comportements influant sur la santé des jeunes et des parents, d'autre part, puis décrit les facteurs associés à l'obésité juvénile.

Les données analysées proviennent de deux déclarations indépendantes, l'une fournie directement par un adolescent de 12 à 19 ans et l'autre, par l'un de ses parents. L'adolescent et le parent vivaient dans le même ménage au moment de l'enquête. L'échantillon comprend 4 803 filles et 4 982 garçons. La grande taille de l'échantillon national permet de procéder à une analyse selon le sexe.

Le dépistage des personnes présentant un surpoids (embonpoint ainsi qu'obésité) est fondé sur l'indice de masse corporelle (IMC). L'IMC, qui est une mesure utilisée pour déterminer la catégorie de poids d'une personne, est égal au poids exprimé en kilogrammes divisé par le carré de la taille exprimée en mètres.


Ces différences entre les garçons et les filles ne correspondent pas nécessairement à la perception qu'ils ont d'eux-mêmes. En fait, les filles étaient plus susceptibles de penser à tort qu'elles faisaient de l'embonpoint.

Un peu plus de la moitié (53 %) des filles qui estimaient avoir un excès de poids ne rentraient ni dans la catégorie des personnes obèses ni dans celle des personnes faisant de l'embonpoint d'après leur IMC. Par contre, la proportion de garçons qui se jugeaient ainsi alors qu'ils n'avaient aucun kilo excédentaire était de 22 %. Toutefois, les garçons étaient plus susceptibles que les filles de se considérer comme étant dans la fourchette de poids normal à insuffisant alors qu'en fait, ils faisaient de l'embonpoint ou étaient obèses (16 %), tandis que 6 % seulement des filles qui considéraient leur poids comme étant normal ou insuffisant avaient un IMC indiquant qu'elles faisaient de l'embonpoint ou étaient obèses.

Caractéristiques parentales

L'excès de poids chez les parents est un déterminant important de l'excès de poids chez les adolescents ainsi que les adolescentes. Chez les filles de 12 à 19 ans qui vivaient avec un parent obèse, 18 % faisaient de l'embonpoint et 10 % étaient obèses. La situation était comparable chez les garçons, puisque 22 % des garçons vivant avec un parent obèse faisaient de l'embonpoint et 12 % étaient obèses.

Outre le poids, certaines habitudes liées au mode de vie des parents sont associées à celles de leurs enfants, dont l'activité physique, l'usage du tabac et les habitudes alimentaires, qui sont autant de facteurs qui devraient être considérés conjointement lors de l'étude de l'obésité juvénile.

Les jeunes de 12 à 19 ans dont le parent déclarant était inactif durant les loisirs étaient plus susceptibles que les autres d'être eux-mêmes inactifs. Et, si le parent d'un adolescent fumait ou mangeait assez peu fréquemment des fruits et des légumes, l'adolescent était plus susceptible de déclarer les mêmes comportements.

Une légère différence se dégage entre les garçons et les filles en ce qui concerne l'activité durant les loisirs. La proportion de garçons ayant déclaré être actifs est sensiblement la même pour les ménages où le parent déclarant était actif que pour ceux où il était moyennement actif. Toutefois, il n'en est pas ainsi pour les filles, qui étaient moins actives, même lorsque le parent déclarant était moyennement actif. Il se pourrait donc, si les enfants imitent le niveau d'activité physique de leurs parents, que l'exemple de parents actifs soit davantage important pour les filles que pour les garçons.

Les jeunes les plus susceptibles de fumer, que ce soit tous les jours ou à l'occasion, vivaient dans un foyer où le parent déclarant fumait tous les jours. À l'inverse, la proportion la plus élevée d'adolescents n'ayant jamais fumé est celle observée parmi ceux dont le parent déclarant n'avait jamais fumé.

Forte association entre l'obésité parentale et l'obésité juvénile

Pour mieux comprendre les facteurs de risque d'obésité juvénile, on a examiné ensemble les caractéristiques des adolescents et celles des parents. Plusieurs facteurs ont été pris en compte, dont l'âge, le niveau d'activité physique durant les loisirs, la catégorie d'usage du tabac et la consommation quotidienne de fruits et de légumes des jeunes, ainsi que la catégorie d'usage du tabac, l'IMC et le sexe du parent déclarant, et le revenu du ménage. L'analyse révèle une forte association entre l'obésité parentale et l'obésité des jeunes.

Les filles vivant avec un parent obèse courent un risque nettement plus élevé que les autres d'être elles-mêmes obèses. La cote est presque six fois plus élevée pour ces filles que pour celles vivant avec un parent non obèse. Chez les garçons, ceux vivant avec un parent obèse sont près de trois fois plus susceptibles que les autres d'être obèses.

Bien que les données transversales de l'ESCC ne permettent pas de faire des inférences quant aux causes de l'obésité juvénile, les résultats de l'analyse étayent l'allégation selon laquelle les parents peuvent influencer les attitudes et les comportements de leurs enfants et jouer un rôle dans la manifestation ou la prévention de l'obésité juvénile. Ces résultats sont particulièrement intéressants si l'on tient compte du fait que plus de la moitié (52 %) des parents qui ont participé à l'étude faisaient de l'embonpoint ou étaient obèses.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3226.

L'article « Caractéristiques des parents et des enfants liées à l'obésité juvénile » (82-003-SIF, gratuit) est maintenant offert en ligne. Il est le deuxième de plusieurs articles qui seront diffusés cet automne dans la série intitulée La santé de la population canadienne, publiée à titre de supplément annuel à Rapports sur la santé (82-003-XIF, 17 $ / 48 $; 82-003-XPF, 22 $ / 63 $). Les autres articles de la série portent sur des sujets tels que l'autoévaluation de la santé, les enfants qui deviennent actifs, l'image de soi à l'adolescence et les effets de la violence dont sont témoins les enfants. Un recueil imprimé de tous les articles sera diffusé en décembre 2003.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Gisèle Carrière au (604) 666-5907 (gisele.carriere@statcan.ca), Division de la statistique de la santé.


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Date de modification : 2003-11-03 Avis importants