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![]() Le mercredi 19 novembre 2003 L'image de soi à l'adolescence et la santé à l'âge adulte1994-1995 à 2000-2001Selon une nouvelle étude fondée sur les données de l'Enquête nationale sur la santé de la population, les adolescentes ont tendance à avoir une moins bonne image de soi que les adolescents et elles sont particulièrement susceptibles d'être touchées par les effets de cette perception. Or, une image de soi positive (une bonne estime de soi et un sentiment de contrôle) semble être essentielle à l'acquisition d'un bon état de santé mentale et physique. L'« image de soi » est une combinaison d'estime de soi et de ce que l'on appelle le « contrôle », c'est-à-dire la mesure dans laquelle une personne a le sentiment d'exercer un contrôle sur les événements de sa vie. La tendance qu'ont les filles à avoir une moins bonne image de soi que les garçons peut s'expliquer en partie par les expériences différentes vécues au début de l'adolescence, au moment où les garçons et les filles commencent à être confrontés aux rôles stéréotypés assignés à chaque sexe. Les filles sont plus susceptibles de faire une dépression et de juger leur état de santé médiocreSelon l'étude, les filles ayant une image de soi négative en 1994-1995 courraient un plus grand risque que les autres de faire une dépression, de juger leur état de santé médiocre et d'être obèses six ans plus tard. Les garçons ayant une image de soi négative à l'adolescence étaient, quant à eux, plus susceptibles de devenir obèses ou physiquement inactifs. Par contre, une image de soi positive à l'adolescence a des effets à long terme favorables sur l'autoévaluation de la santé chez les filles, mais pas chez les garçons. L'autoévaluation de l'état de santé représente une mesure, ainsi qu'un prédicteur, fiable et valide de l'état de santé. Avoir une image de soi positive influe sur le niveau d'activité des garçonsChez les garçons jugés au moins modérément actifs en 1994-1995, une image de soi positive réduit la cote exprimant le risque de devenir inactif en 2000-2001. Par contre, chez les filles, l'image de soi à l'adolescence n'a aucun effet à longue échéance sur le niveau d'activité. Le lien entre l'image de soi et l'obésité ne varie pas selon le sexeLa situation est différente pour l'obésité. Aussi bien les garçons que les filles dont l'image de soi était positive et qui n'étaient pas obèses en 1994-1995 étaient nettement moins susceptibles d'être obèses six ans plus tard que ceux et celles dont l'image de soi était négative.
Il est généralement reconnu que les personnes qui se sentent bien dans leur peau sont plus susceptibles d'être actives, de mieux prendre soin d'elles-mêmes et d'éviter les comportements à risque. Cela pourrait expliquer la relation entre l'image de soi à l'adolescence et l'obésité subséquente qui se dégage de la présente analyse. Les modalités de logement n'influent pas sur l'image de soiL'analyse ne révèle aucune association entre l'image de soi des adolescents et le fait qu'ils vivaient avec un de leurs parents, les deux ou aucun. Cependant, elle indique que l'image de soi est d'autant plus forte que le soutien émotionnel perçu par l'adolescent est important. Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 3225 et 3236. L'article intitulé « L'image de soi à l'adolescence et la santé à l'âge adulte » (82-003-SIF, gratuit) est maintenant offert en ligne. Il est le quatrième de plusieurs articles qui seront diffusés cet automne dans la série intitulée La santé de la population canadienne publiée à titre de supplément annuel à Rapports sur la santé (82-003-XIF, 17 $ / 48 $; 82-003-XPF, 22 $ / 63 $) Les autres articles de la série portent sur des sujets tels que l'autoévaluation de la santé, les enfants qui deviennent actifs, l'obésité juvénile et les effets de la violence dont sont témoins les enfants. Un recueil imprimé des articles sera diffusé en décembre 2003. Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Jungwee Park au (613) 951-4598 (jungwee.park@statcan.ca), Division de la statistique de la santé. |
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