Le mardi 4 mai 2004 Divorces2001 et 2002Le nombre de couples qui divorcent au Canada est en baisse et les personnes qui divorcent le font à un âge beaucoup plus avancé, selon les données recueillies par le ministère de la Justice du Canada. Après avoir augmenté pendant trois années consécutives, le nombre de divorces a diminué pour une deuxième année d'affilée. Il y a eu 70 155 divorces prononcés en 2002, en baisse de 1,3 % par rapport à 2001 et de 1,4 % par rapport à 2000. Le nombre de divorces est maintenant inférieur de 11,2 % au plus récent sommet d'environ 79 000 atteint en 1992, et de 27,1 % au sommet inégalé de quelque 96 000 divorces enregistré en 1987. Une tendance à la baisse a été aussi observée pour les mariages tout au long des années 1990. Bien que le nombre de mariages ait augmenté en 1999 et en 2000, le nombre de couples qui se sont mariés au Canada a nettement diminué en 2001. Les dernières baisses du nombre de divorces ont été enregistrées en dépit d'un accroissement de la population. Il s'ensuit que le taux brut de divortialité a diminué de 3,2 % entre 2000 (231,2 divorces par tranche de 100 000 habitants) et 2002 (223,7 divorces par tranche de 100 000 habitants). Le nombre de divorces a baissé dans neuf des provinces et territoires entre 2000 et 2002, notamment au Nouveau-Brunswick, où la baisse s'est établie à 14,9 %, et en Saskatchewan, où elle a été de 10,7 %. Par contre, ce nombre a augmenté en Alberta, en Colombie-Britannique, en Ontario et au Yukon. Les couples divorcent à un âge plus avancéCela fait 17 années de suite que l'âge des hommes et des femmes qui divorcent augmente. Depuis 1986, l'âge moyen des hommes et des femmes au moment du divorce a augmenté de 4,1 et de 4,2 ans, respectivement. En 2002, l'âge moyen des hommes qui ont divorcé était de 43,1 ans et celui des femmes, de 40,5 ans. Les données relatives au mariage pour les dernières décennies révèlent aussi une hausse de l'âge moyen des hommes et des femmes au moment du mariage. Les hommes qui ont divorcé en 2002 s'étaient mariés en moyenne à 28,9 ans, et à 26,3 ans dans le cas des femmes. Entre 1986 et 2002, l'âge moyen au moment du mariage des hommes et des femmes qui ont divorcé a augmenté de 2,9 ans. Le taux de divortialité varie selon la durée du mariageOn peut évaluer la stabilité des mariages en considérant les taux de divortialité par rapport aux années de mariage. La proportion de mariages censés aboutir à un divorce durant la période allant jusqu'au trentième anniversaire de mariage était de 37,9 % en 2001 et de 37,6 % en 2002, soit à peu près la même chose qu'en 2000 (37,7 %). Le taux de divortialité en 2001 et en 2002 variait beaucoup selon la durée du mariage. En 2002, il y a eu moins d'un divorce par tranche de 1 000 mariages dans le cas de mariages ayant eu lieu moins d'un an auparavant. Après le premier anniversaire de mariage, ce taux passait à 4,3 divorces par tranche de 1 000 mariages. Le taux passait à 18,0 divorces après le deuxième anniversaire, puis à 25,0 après le troisième et il culminait à 25,7 après le quatrième anniversaire. Le risque de divorce diminuait progressivement à chaque anniversaire de mariage après le quatrième. La majorité (60 %) des divorces en 2001 et 2002 visait des personnes ayant été mariées moins de quinze ans. Les couples mariés de Terre-Neuve-et-Labrador étaient les moins susceptibles de divorcer, selon les données de 2002. Le taux de mariages censés aboutir à un divorce dans les trente ans suivant le mariage était de 21,8 %. À l'opposé, on prévoit que 47,6 % des couples au Québec divorceront à l'intérieur de cette période. Les taux étaient également supérieurs à la moyenne nationale en Alberta (+41,9 %), en Colombie-Britannique (+41,0 %) et au Yukon (+43,4 %). La durée moyenne du mariage des couples ayant divorcé en 2002 a été de 14,2 ans, en hausse de 0,2 an par rapport à 2000 et de 1,4 an par rapport à 1993. Le droit de garde était déterminé par voie de procédure judiciaire dans le cas de trois divorces sur dix environLa garde des personnes à charge, la plupart du temps des enfants de moins de 19 ans, a été accordée par voie de procédure judiciaire dans le cas de 29 % des divorces en 2001 et de 28 % en 2002. Pour ce qui est des autres divorces, les couples parvenaient à conclure des ententes de garde indépendamment de la procédure judiciaire ou n'avaient pas de personne à charge. Le nombre de personnes à charge correspondant à ces divorces particuliers n'était pas connu. En ce qui a trait aux 35 000 personnes à charge dont les droits de garde ont été déterminés par voie de procédure judiciaire en 2002, la garde a été accordée à l'épouse dans 49,5 % des cas. C'est la première fois que la proportion du nombre de personnes à charge dont la garde est confiée à l'épouse est inférieure à la moitié. D'ailleurs, cette proportion diminue constamment depuis 1988 alors que la garde de 75,8 % des personnes à charge avait été confiée à l'épouse seulement. À l'opposé, en 2002, la garde de 41,8 % des personnes à charge a été confiée conjointement à l'époux et à l'épouse et cette proportion augmente de façon constante depuis seize ans. Les personnes à charge ne passent pas nécessairement un temps égal avec l'un et l'autre parent aux termes d'une entente de garde partagée. La garde a été accordée à l'époux dans le cas de 8,5 % des personnes à charge en 2002, en baisse par rapport à la proportion de 9,1 % enregistrée en 2000 et au sommet de 15 % datant de 1986. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3235. Les tableaux standards Divorces, 2001 et 2002 (84F0213XPB, 22 $) sont maintenant en vente. Pour plus de renseignements ou pour commander des tableaux personnalisés, communiquez avec les Services à la clientèle au (613) 951-1746 (hd-ds@statcan.ca). Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Patricia Tully au (613) 951-1759 (patricia.tully@statcan.ca) ou avec Brent Day au (613) 951-4280 (brent.day@statcan.ca), Division de la statistique de la santé.
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