![]() |
|
![]() ![]() ![]() | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() |
![]() Le vendredi 21 mai 2004 Commerce de détail annuel2002Une farouche concurrence et des prix à la baisse pour certaines marchandises vendues au détail n'ont pas empêché les détaillants en magasin de connaître une autre solide année en 2002. Pour les magasins de détail, les résultats ont été exceptionnels cette année-là et leurs revenus totaux d'exploitation ont atteint 344 milliards de dollars, en hausse de 6,6 % par rapport à 2001. Les profits des recettes d'exploitation sont généralisésCette progression a été généralisée dans les grandes catégories de commerce de détail. Les centres de rénovation et les quincailleries ont affiché les meilleurs gains (+20,9 %) en 2002, grâce à des dépenses toujours importantes en rénovation de l'habitation. Suivaient les magasins d'appareils électroniques et ménagers qui ont enregistré une hausse de 13,5 %, en raison principalement des faibles coûts de financement et d'une demande accrue sur le marché de l'habitation. En 2002, les magasins indépendants ont continué à occuper la plus grande place dans le commerce de détail avec environ 59 % des revenus totaux d'exploitation. Chez les détaillants indépendants, les concessionnaires de véhicules automobiles neufs ont enregistré plus du tiers (37,5 %) du total des revenus d'exploitation. Les magasins à succursales représentaient le reste (41 %). Dans le sous-secteur des magasins à succursales, les supermarchés détenaient la plus grande part (22,3 %) des revenus totaux d'exploitation. Augmentation négligeable de la marge brute du commerce de détailLa marge brute en proportion des revenus d'exploitation de l'ensemble des détaillants a légèrement augmenté, passant de 26,2 % en 2001 à 26,6 % en 2002. Ce sont les magasins de bière, de vin et de spiritueux qui ont vu leur marge s'accroître le plus en pourcentage, celle-ci étant passée, au cours de la même période, de 40,0 % à 47,7 %. Cette forte augmentation est attribuable à des ventes de spiritueux, qui représentent une plus grande marge que la bière ou le vin, qui ont été proportionnellement supérieures. On a relevé d'autres gains pour les magasins de matériel et de logiciels, les détaillants de meubles, les concessionnaires de véhicules automobiles neufs et les concessionnaires de véhicules automobiles d'occasion et de plaisance et de pièces. Dans l'ensemble, les magasins à succursales ont présenté des marges brutes bien supérieures (32,9 %) à celles des magasins indépendants (22,2 %). En ce qui a trait aux magasins à succursales, la marge la plus élevée en pourcentage a été observée dans les magasins de bière, de vin et de spiritueux (50,8 %). Dans le cas des magasins indépendants, le groupe des magasins de chaussures et d'accessoires vestimentaires et des bijouteries dominait à cet égard (44,3 %). Enfin, les concessionnaires de véhicules automobiles neufs avaient la marge brute la plus basse (13,6 %) pour les deux types de magasins.
Le ratio dépenses-revenus demeure stableSi les revenus d'exploitation étaient en plein essor, les détaillants ont su contrôler leurs dépenses en 2002. Dans l'ensemble, le ratio dépenses-revenus d'exploitation est demeuré pour ainsi dire inchangé, se situant à 20,1 %. Il s'établissait à 20,0 % en 2001. Les valeurs ont été supérieures à la moyenne nationale pour 12 des 19 principaux groupes de commerce de détail. Elles se situaient entre un maximum de 39,3 % pour les magasins de vêtements et un minimum de 21,7 % pour les dépanneurs et les magasins d'alimentation spécialisés. De tous les grands groupes, c'est celui des concessionnaires de véhicules automobiles neufs qui a affiché le ratio le plus bas (9,9 %) en 2002. Amélioration des revenus d'exploitation des détaillantsLa croissance des revenus d'exploitation des détaillants s'est traduite par de meilleurs bénéfices en 2002. Les bénéfices d'exploitation ont dépassé 22 milliards de dollars, en hausse comparativement à environ 20 milliards de dollars en 2001. Globalement, ils sont passés de 6,2 % des revenus d'exploitation en 2001 à 6,6 % en 2002. Le peloton de tête était formé des groupes suivants : les magasins de bière, de vin et de spiritueux, les magasins de chaussures et d'accessoires vestimentaires et les bijouteries, les concessionnaires de véhicules automobiles neufs, les centres de rénovation et les quincailleries. Malgré cette progression générale des marges bénéficiaires, il y a de grands groupes de commerce qui se sont moins bien tirés d'affaire en 2002 qu'en 2001 dont les magasins de fournitures de tout genre, d'accessoires de maison, de matériel et de logiciels, d'articles de sport, de passe-temps et de musique et de livres. Mis à part les concessionnaires de véhicules automobiles, les détaillants réduisent leurs stocksDans l'ensemble, les stocks se sont accrus de 10,0 % en 2002 pour atteindre 47,7 milliards de dollars. Cette accumulation est en grande partie attribuable aux concessionnaires de véhicules automobiles neufs et aux concessionnaires de véhicules d'occasion et de plaisance et de pièces. À la faveur d'une amélioration de la demande en 2002, ces groupes ont haussé leurs stocks de 17,5 %. Si on exclut les concessionnaires de véhicules neufs et les concessionnaires de véhicules d'occasion et de plaisance et de pièces, les détaillants ont augmenté leurs stocks à peu près au même rythme que leurs revenus totaux d'exploitation. Les stocks de fermeture sont passés de 28,9 milliards de dollars en 2001 à 30,7 milliards de dollars en 2002. L'accumulation était bien répartie, puisque 13 des 16 groupes de commerce avaient accru ou maintenu leurs stocks. Les magasins de matériel et de logiciels, les magasins de matériaux de construction spécialisés et d'articles de jardinage et les dépanneurs et les magasins d'alimentation spécialisés avaient, quant à eux, réduit leurs stocks à la fin de l'exercice 2002 par rapport à 2001. Les provinces et les territoires affichent une hausse de leurs revenus d'exploitationLes revenus d'exploitation ont augmenté en 2002 dans l'ensemble des provinces et des territoires. Le groupe formé du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut et l'Alberta ont mené le mouvement avec des hausses respectives de 12,3 % et 7,6 %. Ces bons résultats sont principalement attribuables à une solide progression de la construction résidentielle et de la vente de produits ménagers et à l'accroissement des ventes d'automobiles. Le Manitoba suivait avec une augmentation de 7,5 % des revenus d'exploitation, devançant l'Ontario (+7,0 %). Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 2446 et 2448. Pour obtenir des données ou des renseignements généraux, communiquez avec les Services à la clientèle au (613) 951-3549 ou composez sans frais le 1 877 421-3067 (detaillantsinfo@statcan.ca). Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Augustine Akuoko-Asibey au (613) 951-7330 (augustine.akuoko-asibey@statcan.ca), Division de la statistique du commerce.
|
![]() |
|