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Le mardi 25 mai 2004

Étude : Acquisitions transfrontalières

1997 à 2002 

Entre 1997 et 2002, le rythme auquel les sociétés canadiennes ont acquis des entreprises étrangères a été plus marqué que celui auquel les sociétés étrangères ont fait l'acquisition d'entreprises canadiennes, selon une nouvelle étude.

De plus, l'étude démontre que les sociétés canadiennes ont surtout acquis des entreprises américaines du secteur de la technologie, tandis que les entreprises américaines se sont particulièrement portées acquéreurs de sociétés canadiennes du secteur de l'énergie.

Cette étude présente une analyse des fusions et des acquisitions transfrontalières selon une perspective canadienne. Les prises de possession d'entreprises canadiennes par les non-résidents et les prises de possession d'entreprises étrangères par les compagnies canadiennes sont examinées par secteur industriel et par région pour la période de 1997 à 2002. De plus, l'analyse met en lumière l'utilisation des échanges d'actions comme moyen de financement de ces acquisitions.

Ces dernières années, l'activité sur le plan des fusions et des acquisitions transfrontalières concernant des sociétés canadiennes a été relativement intense tant du point de vue quantitatif qu'en termes de valeur.

Les entreprises canadiennes ont fait l'acquisition de 447 sociétés étrangères (transactions «sortantes» ou acquisitions «externes»), tandis que les entreprises étrangères ont acquis 345 sociétés canadiennes (transactions «entrantes» ou acquisitions «internes»).

Cependant, si on examine la valeur des acquisitions, on constate que les sociétés étrangères ont investi un peu plus au Canada au cours des six années en question. Cette situation est principalement attribuable à l'énorme transaction effectuée en 2000, en vertu de laquelle une société canadienne en vue est passée aux mains d'intérêts européens.

La valeur des acquisitions de sociétés canadiennes par des entreprises étrangères a atteint 144 milliards de dollars, comparativement à 124 milliards de dollars pour ce qui est des acquisitions de sociétés étrangères par des entreprises canadiennes.

Au cours de la période de six ans étudiée, l'Europe a éclipsé les États-Unis, devenant le principal acquéreur de sociétés canadiennes. Ce léger avantage en faveur de l'Europe s'explique principalement par la très importante acquisition effectuée en 2000. En fait, les États-Unis, comparativement à l'Europe, ont investi à chaque année, sauf en 2000, beaucoup plus dans des acquisitions au Canada.

Les États-Unis ont été le lieu de prédilection des acquéreurs canadiens, représentant plus des deux tiers des fusions et acquisitions externes. Le Canada a été un acquéreur net de sociétés américaines au cours des six ans qui nous intéressent.

Le secteur le plus actif a été celui de l'énergie et des minéraux, qui a représenté plus du quart du nombre de fusions et d'acquisitions internes, et plus du cinquième dans le cas des fusions et des acquisitions externes.

Entre 1997 et 2002, l'industrie de l'énergie et des minéraux a représenté presque le tiers (31 %) de la valeur (144 milliards de dollars) des entreprises canadiennes achetées par des sociétés étrangères.

Les entreprises américaines ont investi considérablement dans les ressources pétrolières canadiennes au cours de la période de six ans. La valeur des entreprises ou des biens de l'industrie canadienne de l'énergie qui ont été acquis par des intérêts étrangers (la plupart par des intérêts américains) s'est chiffrée à un peu moins de 32 milliards de dollars au cours de cette période.

Les sociétés canadiennes ont acquis un nombre important d'entreprises étrangères dans le secteur des composants électriques et électroniques. Ce secteur de haute technologie a représenté 43 %, soit 54 milliards de dollars, de la valeur de l'ensemble des acquisitions externes au cours de la période.

L'activité intense dans le domaine des fusions transfrontalières a coïncidé avec le recours intensif aux échanges d'actions pour financer les acquisitions. Durant la période étudiée, le secteur de la haute technologie a été celui qui a eu le plus recours aux échanges d'actions.

Ainsi, en 2000, plus de la moitié des échanges d'actions dans le cadre des transactions entrantes et plus des deux tiers des échanges d'actions dans le cadre des transactions sortantes s'inscrivaient dans ce secteur.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 1534.

L'étude intitulée Les acquisitions transfrontalières : une perspective canadienne (11-621-MIF2004013, gratuit) est maintenant offerte en ligne dans la série Analyse en bref. Pour accéder à cette série analytique, choisir Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisir Gratuites, puis Commerce.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Éric Simard au (613) 951-7244, Division de la balance des paiements.


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