Le mardi 25 mai 2004 Détaillants hors magasin2002Dans l'ensemble, les détaillants hors magasin ont affiché une hausse modérée de la valeur des biens et services qu'ils ont fournis au marché canadien du commerce de détail en 2002. Cependant, le tableau variait considérablement selon le secteur d'activité et la catégorie de marchandises. Ces détaillants commercialisent leurs produits et leurs services autrement que par des points de vente fixes. Ils rejoignent plutôt leurs clients par l'entremise de diverses méthodes dont l'infopublicité à la radio ou à la télévision, la radiodiffusion et la diffusion dans la presse de publicité directe, la publication de catalogues imprimés et électroniques, les porte-à-porte, les démonstrations à domicile, les expositions temporaires de marchandises (stands et kiosques) et les distributeurs automatiques. Ce sous-secteur comprend aussi des établissements de livraison à domicile tels que ceux qui livrent le mazout et les journaux. Jusqu'à présent, ce type de vente au détail n'a réalisé qu'une modeste percée sur le marché canadien du commerce de détail. En 2002, les détaillants hors magasin représentaient 3 % des ventes au détail au Canada, affichant des ventes de biens et de services d'une valeur de 11,2 milliards de dollars, en hausse de 4,2 % par rapport à 2001. Les entreprises de télémagasinage et de vente par correspondance, qui représentaient 37 % de l'ensemble des recettes d'exploitation hors magasin en 2002, ont rapporté une hausse de 10,4 % des recettes d'exploitation. Ce gain est attribuable, en partie, à une forte poussée des ventes des pharmacies canadiennes sur Internet à des clients aux États-Unis. Les établissements de vente directe, soit le troisième groupe par ordre d'importance (15 %), ont enregistré une augmentation de 5,1 % des recettes. Les exploitants de distributeurs automatiques et de service de café, le plus petit des groupes industriels (6 %), ont déclaré un léger accroissement de 0,8 %. Les marchands de combustible, le groupe industriel le plus important (42 %), ont accusé une baisse des recettes de 0,5 %, attribuable au prix plus faible du mazout en 2002. Les marges bénéficiaires brutes des détaillants hors magasin se sont accrues légèrement, passant de 37,9 % en 2001 à 38,3 % en 2002. Les exploitants de distributeurs automatiques et de service de café ont obtenu la marge bénéficiaire brute la plus élevée (53,2 %) en 2002, suivis des établissements de vente directe (49,7 %) et des entreprises de télémagasinage et de vente par correspondance (42,5 %). Les marchands de combustible ont enregistré la plus faible marge brute (28,1 %), ce qui représente un gain par rapport à 25,4 % en 2001. En dépit de leur marge brute élevée, les exploitants de distributeurs automatiques et de service de café ont accusé un faible recul du bénéfice d'exploitation en 2002 en raison des coûts d'exploitation plus élevés. Les bénéfices d'exploitation des trois autres groupes se sont accrus. Cinq des dix grands groupes de marchandises du commerce de détail hors magasin ont déclaré une hausse de leurs ventes. La plus forte augmentation était attribuable à la catégorie des articles de santé et de soins personnels (+62,3 %), suivie des articles d'ameublement et d'appareils électroniques (+3,2 %). La croissance observée dans la catégorie des articles de santé et de soins personnels était due en grande partie à des ventes sensiblement plus fortes de médicaments d'ordonnance par les pharmacies canadiennes sur Internet. La baisse la plus importante a été enregistrée dans la catégorie des articles et de fournitures pour la maison (-4,1 %). Nota : L'information dont fait état le présent communiqué est fondée sur le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN). Le rapport couvre les établissements dont l'activité principale est la vente au détail de marchandises hors magasin et porte sur toutes les ventes et les autres recettes d'exploitation de ces établissements. On obtient la marge brute en soustrayant le coût des ventes (le stock d'ouverture plus les achats et les coûts directs moins le stock de clôture) du total des revenus d'exploitation. Le ratio s'exprime sous forme de pourcentage du total des revenus d'exploitation. Cette mesure s'appelle également la rentabilité d'exploitation. On obtient le bénéfice d'exploitation en soustrayant du total des revenus d'exploitation le total des dépenses d'exploitation, majorées pour tenir compte du coût des ventes. Le ratio s'exprime sous forme de pourcentage du total des revenus d'exploitation. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2448. Pour obtenir des données ou des renseignements généraux, communiquez avec les Services à la clientèle au (613) 951-3549 ou composez sans frais le 1 877 421-3067 (detaillantsinfo@statcan.ca). Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Serge Gervais au (613) 951-9218 (serge.gervais@statcan.ca), Division de la statistique du commerce.
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