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Le mercredi 18 août 2004

Étude : Immigrants vivant dans les centres urbains du Canada

2001

Les immigrants sont en train de changer la physionomie des plus grands centres urbains du pays, selon un nouveau rapport fournissant des statistiques détaillées sur les immigrants vivant dans les régions métropolitaines.

Presque tous les immigrants qui sont arrivés au Canada pendant les années 1990, c'est-à-dire environ 1,8 million de personnes, se sont installés dans l'une des 27 régions métropolitaines de recensement du Canada.

De plus, ces immigrants se sont établis en nombre disproportionnellement élevé dans les trois plus grands centres, soit Toronto, Montréal et Vancouver. Ensemble, ces trois centres ont accueilli près des trois-quarts (73 %) des nouveaux arrivants. En 1981, seulement 58 % des immigrants qui étaient arrivés au cours de la décennie précédente s'étaient installés dans ces centres.

L'évolution des caractéristiques des immigrants a influé considérablement sur cette tendance. En effet, les immigrants de l'Asie de l'Est et de l'Asie du Sud, qui ont traditionnellement tendance à s'installer à Montréal, à Toronto et à Vancouver, forment une proportion de plus en plus grande de la population des nouveaux arrivants au Canada.

Cependant, de nombreux centres urbains plus petits comptaient une proportion importante de nouveaux immigrants. Par exemple, seulement 1,3 % environ de l'ensemble des nouveaux immigrants se sont installés à Windsor, mais ils représentaient 8,0 % de la population totale de cette ville.


Note aux lecteurs

Ce rapport est le troisième d'une série de rapports qui élaborent des mesures statistiques afin de fournir de l'information sur des questions importantes pour les villes canadiennes. Statistique Canada a travaillé à ce projet en collaboration avec le Secrétariat du Bureau du conseil privé chargé des villes.

Ce rapport a pour objectif de fournir des mesures statistiques des tendances et des conditions observées dans les grandes villes canadiennes et les quartiers de ces villes. Ces mesures seront disponibles pour la planification urbaine et l'élaboration des politiques.

Ce rapport détaillé donne une vue d'ensemble des caractéristiques et des expériences des nouveaux immigrants qui vivent dans les grandes régions métropolitaines du Canada.

On y fait l'examen des questions suivantes : l'établissement et les caractéristiques des immigrants, y compris leur pays d'origine et les compétences qu'ils apportent au Canada, les répercussions possibles de l'immigration sur le transport en commun, les services éducatifs et le logement, l'expérience des immigrants sur le marché du travail et les gains des nouveaux immigrants.

Les données proviennent principalement du Recensement de 2001.


Le rapport montre aussi que la majorité des immigrants s'installent dans une ville qu'ils ont choisie à l'avance et qu'ils ne changent pas de région métropolitaine lorsqu'ils déménagent pour s'installer ailleurs qu'à leur première adresse au Canada. De plus, la plupart des enfants d'immigrants nés au Canada, c'est-à-dire la deuxième génération d'immigrants, résident à Montréal, à Toronto et à Vancouver. Cela vaut aussi pour ceux qui sont dans la trentaine et la quarantaine.

Par ailleurs, selon le rapport, les immigrants ont des niveaux de scolarité plus élevés que les gens nés au Canada. Pourtant, dans presque toutes les régions urbaines, une proportion beaucoup plus grande de nouveaux immigrants occupaient des emplois demandant moins de compétences que les emplois occupés par les gens nés au Canada.

Le rapport fait également mention des conséquences possibles de l'immigration sur les services publics. Par exemple, dans toutes les régions métropolitaines de recensement, les nouveaux immigrants âgés de 25 à 54 ans étaient beaucoup plus susceptibles que leurs homologues nés au Canada de fréquenter l'école.

Pour ce qui est des caractéristiques et des gains de la population active, les résultats de ce rapport ne diffèrent pas de ceux des études précédentes, c'est-à-dire que les nouveaux immigrants étaient beaucoup plus susceptibles de travailler à bas salaires, qu'ils étaient moins susceptibles de gagner des salaires élevés et que leur taux de chômage était plus élevé.

Conséquences sur les services publics et le logement

L'immigration a des répercussions sur la prestation des services publics et le logement dans les régions urbaines du Canada. À Montréal par exemple, 48 % des nouveaux immigrants ont utilisé le transport en commun en 2001 pour se rendre au travail, soit deux fois plus que dans le cas des gens nés au Canada (20 %).

Étant donné le nombre assez important de nouveaux immigrants qui vivent dans les régions métropolitaines, ce taux élevé d'utilisateurs du transport en commun signifie qu'il y existe une base importante et croissante d'utilisateurs du transport en commun dans de nombreux centres urbains.

L'immigration a également des conséquences sur les écoles primaires et secondaires. En 2001, environ le quart de tous les enfants de Toronto et de Vancouver qui étaient âgés d'au plus 17 ans étaient eux-mêmes de nouveaux immigrants ou étaient nés au Canada de parents qui étaient de nouveaux immigrants. La majorité de ces enfants faisaient partie de foyers où la principale langue parlée par les parents était une autre langue que l'anglais ou le français.

Au cours de la période de six mois qui a suivi leur arrivée au Canada, seulement le tiers des nouveaux immigrants avaient pris au moins un cours d'anglais ou de français.

Dans tous les groupes d'âge de 18 à 54 ans, les nouveaux immigrants avaient plus de chances que les gens nés au Canada d'avoir fréquenté l'école pendant l'année scolaire 2000-2001.

Considérant le nombre considérable de nouveaux immigrants qui vivent dans plusieurs centres urbains, la fréquence élevée de la fréquentation scolaire chez les nouveaux immigrants signifie que ce groupe représente une part importante de la population étudiante dans beaucoup de ces centres.

La proportion de ménages composés de nouveaux immigrants qui résidaient dans des logements loués était la plus basse à Calgary et la plus élevée à Montréal et à Ottawa–Hull.

Conditions du marché du travail des nouveaux immigrants

Chez les nouveaux immigrants, les taux d'emploi étaient inférieurs à ceux des gens nés au Canada et le taux de chômage était supérieur.

À Edmonton par exemple, le taux d'emploi des nouveaux immigrants était de 76,1 % comparativement à 84,0 % pour les gens nés au Canada. De même, leur taux de chômage était plus élevé, soit 5,9 % comparativement à 4,1 %. La tendance était la même dans d'autres centres urbains. Cependant, les écarts étaient habituellement plus élevés chez les femmes que chez les hommes.

Les nouveaux immigrants étaient aussi moins susceptibles de travailler à temps plein à longueur d'année. À Ottawa–Hull par exemple, 61 % des immigrants masculins âgés de 25 à 54 ans travaillaient à temps plein à longueur d'année comparativement à 77 % chez les hommes du même groupe d'âge nés au Canada.

On retrouve également cette tendance chez les femmes, bien que les immigrantes et les femmes nées au Canada étaient moins susceptibles de travailler à temps plein à longueur d'année.

De plus, les nouveaux immigrants étaient moins susceptibles d'occuper des emplois nécessitant habituellement un diplôme universitaire. En fait, les nouveaux immigrants ayant un diplôme universitaire étaient beaucoup plus susceptibles de détenir des postes ne demandant habituellement pas de formation spécifique comparativement à leurs homologues nés au Canada.

À Vancouver par exemple, 31 % des nouveaux immigrants ayant un diplôme universitaire occupaient des emplois nécessitant moins de compétences comparativement à seulement 13 % des détenteurs d'un diplôme universitaire nés au Canada. Dans la plupart des autres centres urbains, il y avait une différence d'au moins 10 points de pourcentage entre ces groupes.

Chez les nouveaux immigrants, les femmes détenant un diplôme universitaire étaient plus susceptibles que leurs homologues masculins d'occuper des emplois nécessitant des compétences peu élevées ou moyennement élevées. De plus, les différences entre les hommes et les femmes étaient plus marquées chez les nouveaux immigrants que chez les gens nés au Canada.

Gains : L'écart diminue à mesure que les immigrants acquièrent de l'expérience de travail

En moyenne, les immigrants gagnent un salaire moins élevé que celui des gens qui sont nés au Canada mais l'écart s'amenuise à mesure qu'ils acquièrent de l'expérience.

Au cours des quelques années qui ont suivi leur arrivée, les immigrants masculins qui sont arrivés au Canada entre 1975 et 1979 gagnaient un salaire correspondant à moins de 85 % du salaire des gens nés au Canada. Environ 21 ans après leur arrivée, leurs gains étaient presque identiques à ceux de leurs homologues nés au Canada.

Cependant, il est de plus en plus reconnu que les groupes d'immigrants arrivés plus récemment n'ont pu faire mieux que les groupes d'immigrants plus anciens. Dans les premières années qui ont suivi leur arrivée, les immigrants de sexe masculin qui sont arrivés au Canada entre 1995 et 1999 avaient des gains qui s'élevaient à moins de 60 % des gains des travailleurs comparables nés au Canada.

Il reste à voir si les gains de ces travailleurs réussiront à rejoindre ceux de leurs homologues nés au Canada. Ces constatations sont essentiellement les mêmes pour toutes les régions urbaines.

Dans la majorité des centres urbains, la probabilité que les nouveaux immigrants gagnent moins de 20 000 $ par année était au moins deux fois plus grande que pour leurs homologues nés au Canada. Ils avaient également beaucoup moins de chances de gagner des salaires élevés, c'est-à-dire plus de 100 000 $ par année.

Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 3226, 3233 et 3901.

Le troisième document de recherche de la nouvelle série Tendances et conditions dans les régions métropolitaines de recensement intitulé Immigrants vivant dans les centres urbains du Canada (89-613-MIF2004003, gratuite) est maintenant accessible en ligne. Pour accéder à la série, allez à la page d'accueil, sélectionnez Études dans la barre latérale de gauche, puis cliquez sur Parcourir les périodiques et les revues analytiques et choisissez Gratuits et payants.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Sébastien LaRochelle-Côté au (613) 951-0803, Division de l'analyse des entreprises et du marché du travail.


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