Conditions économiques actuelles

Le taux de croissance économique du Canada a augmenté pour atteindre 1,1 % au deuxième trimestre. Le Canada est le seul pays membre du Groupe des Sept à présenter un taux de plus de 1 %, les États-Unis, le Japon et l'Europe ayant tous observé un ralentissement économique, d'après une évaluation des conditions économiques actuelles qui paraît dans le numéro de septembre de L'observateur économique canadien.

L'emploi a plafonné au cours de l'été, des hausses ayant été observées dans les secteurs des ressources naturelles et de la construction et, en contrepoids, des baisses ayant été enregistrées dans le secteur public.

Dans l'ensemble, les dépenses totales des ménages ont progressé à un rythme constant. La vigueur du marché de l'habitation a contrebalancé le ralentissement des dépenses de consommation.

Les prix ont été en progression accélérée d'avril à juin, mais le revenu disponible s'est élevé encore plus rapidement grâce à la création d'emplois et à de généreux remboursements d'impôt sur le revenu. Les dépenses de consommation ont ralenti, car la consommation d'énergie a fléchi et le temps frais a amorti les dépenses pour des vêtements. Les ménages ont plutôt emprunté moins et épargné plus.

L'excédent au compte courant a monté en flèche pour dépasser les 10 milliards de dollars. Il s'agit du deuxième niveau en importance jamais atteint. Le volume des exportations a alimenté l'augmentation, soutenu par la fermeté de l'économie mondiale. Les exportations vers la Chine ont augmenté de 75 % depuis l'an dernier.

À l'échelon régional, les exportations de ressources ont dominé les économies de l'Ouest en juin encore plus qu'ailleurs au pays.

La croissance par rapport à l'an dernier a été particulièrement vive en Alberta où elle a atteint 50 %. En terme du produit intérieur brut (PIB) total, ce montant correspond à un peu plus de 1 % du PIB de la province. L'énergie est arrivée en tête, ayant progressé de 1,4 milliard de dollars (+45%) et est en voie de dépasser un nouveau sommet.

Pour les exportations, le centre du pays n'est quand même pas en reste. Au Québec, les métaux sont arrivés en tête d'une croissance des exportations qui s'est accélérée pour se situer à un milliard (+20%) par rapport à il y a un an alors que plusieurs menaces de grève planaient dans cette industrie. La saignée qui a duré toute l'année dans le secteur des aéronefs a pris fin. La fabrication a donc enregistré une de ses meilleures croissances en plus de deux ans.

La croissance des exportations s'est diversifiée en Ontario. Alors que l'automobile avait dominé la croissance plus tôt dans l'année, elle n'a représenté qu'environ le tiers de la croissance en juin par rapport à l'année dernière. Les machines et l'équipement ont été à l'origine de près de 20 % de la croissance.

L'Ontario était cependant toujours la seule région du pays à maintenir une balance extérieure déficitaire avec l'étranger en raison notamment de son commerce avec la Chine et le Mexique.

Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 1901 et 3701.

L'analyse détaillée des conditions économiques actuelles est offerte dans le numéro de septembre 2004 de L'observateur économique canadien, vol. 17, n^o 9 (11-010-XIB, 19 $ / 182 $; 11-010-XPB, 25 $ / 243 $) qui est maintenant en vente.

Vous pouvez visiter la page de L'observateur économique canadien dans notre site Web. À partir de la page Le Canada en statistiques, choisissez Conjoncture économique et sur cette page, vous trouverez la publicité de L'observateur économique canadien.

Pour plus de renseignements, communiquez avec Philip Cross au (613) 951-9162 (oec@statcan.ca), Groupe de l'analyse de conjoncture.