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![]() Le mercredi 28 septembre 2005 Migration2003-2004Les Canadiens se sont déplacés entre le 1er juillet 2003 et le 30 juin 2004, mais pas au même rythme qu'au cours de la même période l'année précédente. Plus de 1,54 million de personnes ont déménagé en 2003-2004 comparativement à près de 1,57 million l'année précédente. Ces données portent sur les déplacements entre les régions métropolitaines de recensement ou les divisions de recensement, ainsi que sur le nombre de personnes qui sont entrées au pays ou qui l'ont quitté. Les déménagements à l'intérieur d'une même ville ont été exclus. En 2003-2004, environ 257 000 personnes ont changé de province ou de territoire et plus de 961 000 sont passées d'une division de recensement à une autre dans la même province ou territoire. (Une division de recensement correspond à un comté ou à une municipalité régionale). Par ailleurs, 331 000 personnes étaient des migrants internationaux. À l'échelon provincial, la plupart des provinces et des territoires ont enregistré un gain net de migrants. Par rapport à sa population, l'Ontario a affiché la plus forte hausse nette de migration (10,4 personnes pour 1 000 résidents), soit un influx net de 127 300 personnes. La Colombie-Britannique suivait avec un gain net de 10,2 migrants et l'Alberta venait ensuite (8,3 migrants). Le Nunavut a affiché la baisse la plus forte par rapport à sa population, soit 5,1 émigrants pour 1 000 habitants, quoique les nombres absolus aient été petits. Parmi les régions métropolitaines de recensement (RMR), Toronto a affiché le plus important gain net. Il y a eu 78 344 personnes de plus qui ont emménagé dans la région métropolitaine qu'il y en a qui l'ont quittée. Vancouver suivait avec 28 339 personnes et Montréal avec un gain net de 22 378 personnes. Ces trois régions métropolitaines sont les plus grandes au Canada et ont attiré près des trois-quarts des immigrants internationaux qui sont arrivés dans l'ensemble des RMR. Près de 65 % des nouveaux arrivants de Toronto en 2003-2004 provenaient de l'étranger. Vancouver (50 %) et Montréal (48 %) affichaient également un fort pourcentage d'immigrants provenant de l'étranger. Sans ces derniers, le nombre de personnes quittant ces trois RMR serait plus élevé que celui des personnes qui y arrivent et cette situation est observée depuis quelques années déjà. Si l'on tient compte de la taille de la population, la région métropolitaine de recensement d'Oshawa a affiché la plus forte migration nette (21,5 personnes pour 1 000 habitants), suivie de Toronto (15,3 migrants). Vancouver et Kitchener ont enregistré chacune un gain net de 13,2 migrants par 1 000 habitants. Abbotsford (Colombie-Britannique) suivait de près avec un gain net de 13,1 migrants bien supérieur au gain net de 2,8 migrants par 1 000 habitants de l'année précédente. Calgary a figuré durant plusieurs années parmi les trois premières RMR pour ce qui est de l'influx net de migrants par 1 000 résidents. Toutefois, en 2003-2004, elle a glissé au sixième rang, bien que son gain net était de 11,5 migrants par 1 000 habitants, en hausse par rapport au taux de l'année précédente. Les personnes vivant aux alentours de Toronto et de Montréal continuent de migrer vers les banlieues. Parmi les divisions de recensement, la municipalité régionale de York, située au nord de Toronto, a affiché le plus fort gain net (38,1 migrants pour 1 000 habitants). Venaient ensuite les divisions de recensement de Mirabel, au nord de Montréal, avec 36,7 migrants et Peel, située à l'ouest de Toronto, avec 33,4 migrants. Les personnes qui ont migré dans les divisions de recensement de York et de Peel avaient tendance à se situer dans les tranches de revenu au-dessous de la médiane de l'ensemble de la région. (La médiane est le point au-dessus duquel se situe la moitié des revenus et au-dessous duquel se trouve l'autre moitié). Par exemple, le revenu médian des migrants dans York était de 24 400 $, soit 5 % de moins que le revenu médian de 25 600 $ de York. Les migrants dans Peel ont déclaré des revenus de 23 500 $ qui étaient inférieurs de 8 % à la médiane de Peel de 25 600 $. Nota : Les données sur la migration ont été dérivées en comparant les adresses inscrites sur les déclarations de revenus personnelles remplies aux printemps 2003 et 2004. Elles ont été rajustées en fonction des estimations de la population totale de juillet 2003. Elles reflètent les déplacements intraprovinciaux entre les régions métropolitaines de recensement ou les divisions de recensement (régions telles que les comtés, les districts régionaux et les municipalités régionales) ainsi que les mouvements interprovinciaux et internationaux. Les augmentations en raison de facteurs naturels (les naissances moins les décès) et par cause de migration doivent toutes deux être considérées pour le calcul de la variation de la population totale. Les estimations de la migration (91C0025, prix variés) sont offertes pour les provinces et les territoires, pour les RMR ainsi que pour les divisions de recensement. Cinq tableaux portant sur ces niveaux de géographie procurent des données sur l'origine et la destination ainsi que sur l'âge, le sexe et le revenu médian des migrants. Données stockées dans CANSIM : tableaux 111-0027 à 111-0031. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4101. Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec le Service à la clientèle au (613) 951-9720 ou composez sans frais le 1 866 652-8443 (infoddra@statcan.ca), Division des données régionales et administratives. Télécopieur : 1 866 652-8444 ou (613) 951-4745.
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