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Le jeudi 13 octobre 2005

Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada

2003

Deux ans après leur arrivée au Canada, les immigrants en âge d'activité maximale avaient réalisé d'importants progrès quant à leur intégration à la population active, mais faisaient toujours face à certaines difficultés, selon les données du deuxième cycle d'une enquête longitudinale examinant la façon dont les nouveaux arrivants s'adaptent avec le temps au mode de vie du Canada.

De nouvelles données recueillies dans le cadre de l'Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada (ELIC) montrent que 80 % des immigrants de 25 à 44 ans ont eu au moins un emploi pendant leurs deux premières années au Canada.

Il s'agit d'une nette amélioration par rapport aux résultats du premier cycle, où la situation des nouveaux arrivants avait été examinée six mois après leur arrivée. Il avait alors été déterminé que 56 % des immigrants de 25 à 44 ans avaient occupé au moins un emploi.

Parmi les immigrants qui avaient trouvé un emploi, plusieurs ont travaillé pendant leurs deux premières années au pays. Plus de la moitié d'entre eux (58 %) avaient travaillé pendant 18 mois ou plus, et les trois quarts, pendant plus d'une année.


Note aux lecteurs

Le présent communiqué est basé sur un rapport établi d'après les données du deuxième cycle de l'Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada (ELIC). L'enquête vise à étudier la façon dont les nouveaux immigrants s'adaptent au mode de vie du Canada au fil du temps. Lors du premier cycle, environ 12 000 immigrants représentant 164 200 personnes de 15 ans et plus ont été interviewés entre avril 2001 et mai 2002, soit approximativement six mois après leur arrivée.

Au deuxième cycle de l'ELIC, environ 9 300 immigrants du premier cycle, représentant 160 800 personnes, ont été interviewés de nouveau en 2003, soit deux ans après leur arrivée. Il s'agissait de personnes qui étaient demeurées au Canada pendant deux ans et que Statistique Canada a pu localiser. Le troisième cycle de l'ELIC est actuellement en cours; il permet de recueillir des renseignements auprès des mêmes immigrants quatre ans après leur arrivée.

Bien que l'ELIC recueille des renseignements sur de nombreux sujets, le présent rapport porte sur l'intégration des immigrants au marché du travail. L'analyse est donc limitée aux 6 000 immigrants qui étaient dans le groupe d'âge d'activité maximale (25 à 44 ans), représentant 106 600 personnes. Les immigrants qui avaient entre 15 et 24 ans ou plus de 45 ans n'ont pas été pris en considération afin d'éliminer de l'analyse les effets qu'auraient pu avoir les étudiants, les personnes entrant tardivement sur le marché du travail et les retraités.

De plus, une importance particulière est accordée aux demandeurs principaux de la catégorie des travailleurs qualifiés, étant donné que ces personnes sont admises au Canada en raison de leur haut niveau de compétences sur le marché du travail. Enfin, l'intégration au marché du travail est examinée pendant les deux premières années au Canada, définies approximativement comme les 24 à 28 mois qui se sont écoulés entre l'arrivée et le moment de la deuxième interview dans le cadre de l'ELIC.

Les résultats de ce communiqué sont donnés au niveau du Canada. Cependant, des estimations sont aussi disponibles, sur demande, pour Montréal, Ottawa-Gatineau, Toronto, Calgary et Vancouver.


Un immigrant sur cinq n'avait pas eu d'emploi pendant cette période. La majorité de ces personnes étaient des femmes (74 %). Plusieurs d'entre elles se retrouvaient dans la catégorie des conjoints et personnes à charge des immigrants de la catégorie économique ou étaient des immigrantes de la catégorie du regroupement familial.

Lors du premier cycle de l'ELIC, environ 12 000 immigrants avaient été interviewés entre avril 2001 et mai 2002, six mois après leur arrivée. Pendant le deuxième cycle, 9 300 de ces mêmes immigrants ont été interviewés en 2003, soit deux ans après leur arrivée.

Après deux ans, la plupart des nouveaux venus n'avaient pas trouvé un emploi dans la profession visée. Parmi ceux qui avaient trouvé un emploi, 33 % avaient travaillé dans la profession visée pendant leur première année au Canada, et une autre tranche de 9 % en avait fait autant pendant la deuxième année.

En outre, les nouveaux arrivants faisaient toujours face à des obstacles. Après six mois au pays, la plus importante difficulté que devaient surmonter les immigrants en âge d'activité maximale était leur manque d'expérience de travail au Canada. Or, cela constituait toujours le plus important problème après deux ans.

De nombreux immigrants ont également déclaré, une fois de plus, que le plus sérieux problème était la difficulté à faire accepter ou reconnaître leurs titres de compétences acquis à l'étranger, comme les diplômes ou les grades obtenus dans leur pays d'origine.

Cependant, malgré ces difficultés, la plupart des nouveaux arrivants ont déclaré être satisfaits de leur emploi.

Les taux d'emploi des nouveaux arrivants se rapprochaient de la moyenne nationale

Dans l'ensemble, plus les immigrants du groupe d'âge d'activité maximale avaient résidé longtemps au Canada, plus leur taux d'emploi se rapprochait de la moyenne nationale, selon les données de l'ELIC.

Vingt-six semaines après leur arrivée, 50 % de tous les immigrants âgés de 25 à 44 ans avaient un emploi. Cette proportion était inférieure de 30 points de pourcentage au taux d'emploi d'environ 80 % chez toute la population du Canada de 25 à 44 ans. Cet écart n'est pas surprenant compte tenu du fait que les immigrants avaient disposé d'une période limitée pour s'intégrer à la population active et qu'il leur avait fallu composer avec de nombreuses activités d'établissement.

Après 52 semaines, le taux d'emploi chez les immigrants en âge d'activité maximale se situait à 58 %. Cela ramenait l'écart à 23 points de pourcentage.

Après 104 semaines ou deux ans, le taux d'emploi chez les immigrants du groupe d'âge d'activité maximale s'établissait à 63 %, soit 18 points de pourcentage sous le taux national de 81 %.

Les immigrants admis à titre de demandeurs principaux dans la catégorie des travailleurs qualifiés affichaient un dossier encore meilleur au chapitre de l'emploi. Vingt-six semaines après leur arrivée, l'écart qui les séparait de la population canadienne sur le plan de l'emploi était de 20 points de pourcentage. Après 52 semaines, cet écart avait diminué à 12 points et, après deux ans, à 8 points.

Parmi toutes les personnes en âge d'activité maximale, les taux d'emploi sont les plus élevés chez les titulaires d'un diplôme universitaire. Dans ce contexte, il convient de souligner que la vaste majorité (87 %) des demandeurs principaux de la catégorie des travailleurs qualifiés de 25 à 44 ans étaient titulaires d'un grade universitaire à leur arrivée. Ce pourcentage correspondait à plus de trois fois la proportion pour tous les Canadiens dans ce groupe d'âge (25 %), selon les données de l'Enquête sur la population active.

De modestes gains pour ce qui est de trouver un emploi dans la profession envisagée

Trouver un emploi ne signifiait pas nécessairement trouver le bon emploi. Parmi ceux qui avaient trouvé un travail, environ quatre sur dix occupaient un emploi dans la profession qu'ils comptaient exercer.

La situation était quelque peu meilleure chez les demandeurs principaux de la catégorie des travailleurs qualifiés âgés de 25 à 44 ans. Ces personnes sont choisies en fonction de certains critères, dont le niveau de scolarité, les aptitudes linguistiques et les compétences professionnelles. Les immigrants de cette catégorie sont réputés être plus susceptibles de réussir sur le marché du travail et de participer à l'économie canadienne.

La vaste majorité des membres de ce groupe, soit 90 % ou environ 45 000 personnes, avaient trouvé un emploi pendant leurs deux premières années au Canada. Parmi ceux-ci, un peu moins de la moitié (48 %) avaient trouvé un emploi dans la profession visée.

Environ la moitié de ces 45 000 travailleurs qualifiés avaient l'intention de travailler dans le secteur des sciences naturelles et appliquées ainsi que dans des professions connexes. Quarante-neuf pour cent de ces personnes avaient effectivement trouvé un emploi dans ce secteur à la fin de la période de deux ans.

Le manque d'expérience de travail au Canada était toujours crucial

Le plus important obstacle à la recherche d'un emploi déclaré par les immigrants en âge d'activité maximale six mois après leur arrivée était leur manque d'expérience de travail au Canada. Cela représentait toujours un obstacle majeur après deux ans.

Parmi les 65 600 immigrants en âge d'activité maximale qui cherchaient un emploi 6 à 24 mois après leur arrivée, 71 % ou 46 500 avaient rencontré au moins un problème.

Chez ces personnes, environ une sur quatre citait l'absence d'expérience de travail au Canada comme le plus important problème. Environ le cinquième d'entre elles ont déclaré que la difficulté à faire accepter ou reconnaître leur expérience de travail ou leurs titres de compétences acquis à l'étranger était le plus important problème. La barrière linguistique était le plus important obstacle pour 15 % de ces immigrants, tandis qu'un manque d'emploi était cité par 14 % d'entre elles.

Les travailleurs qualifiés admis à titre de demandeurs principaux qui avaient rencontré des problèmes ont avant tout cité le manque d'expérience de travail au Canada (26 %) ou la difficulté à faire accepter ou reconnaître leur expérience de travail ou leurs titres de compétences acquis à l'étranger (23 %). Seulement 9 % ont déclaré que la barrière linguistique était le problème le plus important.

Parmi les réfugiés qui avaient rencontré des difficultés, 28 % ont déclaré que la barrière linguistique était le plus sérieux problème, tandis que 25 % ont précisé que le principal obstacle était l'absence d'expérience de travail au Canada.

Malgré ces difficultés, la proportion de nouveaux arrivants qui se sont dits satisfaits de leur emploi était passée de 74 % six mois après l'arrivée à 84 % deux ans après l'arrivée.

Le degré de satisfaction face à l'emploi était supérieur dans le cas des personnes qui avaient pu mettre leur formation à profit, qui occupaient un emploi dans la profession envisagée ou qui travaillaient à temps plein.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4422.

La publication Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada : progrès et défis des nouveaux immigrants sur le marché du travail, 2003 (89-615-XIF, gratuite) est maintenant accessible dans notre site Web. À la page Nos produits et services, sous Parcourir nos publications Internet, choisissez Gratuites puis Conditions sociales.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec la ligne Info-médias de Statistique Canada au (613) 951-4636, Division des communications et des services de bibliothèque.


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Date de modification : 2005-10-13 Avis importants