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Le mardi 25 octobre 2005

Étude : Le progrès socioéconomique des enfants d'immigrants

2001

Il n'y a qu'un faible lien entre les gains des Canadiens de deuxième génération et le statut socioéconomique de leurs parents immigrants, selon une nouvelle étude, qui analyse le lien entre le statut socioéconomique des pères immigrants et de leurs fils et filles nés au Canada.

Autrement dit, ce n'est pas parce que les gains sont faibles dans l'enfance qu'ils le sont nécessairement à l'âge adulte.

L'étude n'a fait ressortir qu'un faible lien entre les gains d'une génération à l'autre, ce qui signifie que les enfants d'immigrants dont les gains sont inférieurs à la moyenne pourraient voir leurs gains augmenter de façon significative à l'âge adulte.

En moyenne, seulement un cinquième à un quart de l'avantage ou du désavantage que peut avoir un père immigrant en fait de gains est transmis à son fils, selon l'étude qui utilise les données des recensements de 2001 et de 1981.

Ce résultat n'est pas différent de ce que l'on observe pour l'ensemble de la population canadienne, et ne correspond qu'à la moitié de ce qui a été observé pour les États-Unis.

En outre, il n'y a pas la moindre corrélation entre les gains des pères et les gains des filles à l'âge adulte.

Ces conclusions semblent indiquer que même si les immigrants faisaient face à une situation financière précaire dans le passé, leurs enfants se sont généralement bien tirés d'affaire.


Note aux lecteurs

Le présent rapport est fondé sur un document de recherche intitulé «Mobilité intergénérationnelle des gains chez les enfants des immigrants au Canada».

Cette recherche est la première à exploiter les données obtenues par une nouvelle question ajoutée au Recensement de 2001. Les recensements antérieurs ont toujours demandé aux Canadiens leur pays de naissance, mais celui de 2001 est le premier à leur demander également le pays de naissance de leurs parents.

Cette information sert de point de départ pour peindre un tableau plus détaillé de la population canadienne, et en particulier examiner une foule de conséquences sociales et de résultats sur le marché du travail pour les enfants nés au Canada de parents immigrants, soit les Canadiens de «deuxième génération».

La recherche met l'accent sur un groupe de jeunes adultes de 25 à 37 ans dont les parents sont nés ailleurs qu'au Canada et ont immigré ici avant 1981. L'étude examine l'importance du lien entre la scolarité et les gains de ces individus et la scolarité à partir des données du recensement de 2001 et les gains des immigrants à partir des données du recensement de 1981 qui sont représentatifs de leurs pères.

Elle analyse la mesure dans laquelle le statut socioéconomique à l'âge adulte des enfants nés au Canada de parents immigrants est lié à celui de leurs parents.


Les enfants de deuxième génération sont plus instruits et gagnent davantage, en moyenne

Les enfants de deuxième génération au Canada sont plus instruits et gagnent davantage, en moyenne, que les Canadiens du même âge dont les parents sont tous deux nés au Canada, selon l'étude.

D'autres études avaient démontré que, au Canada, les groupes d'immigrants récents gagnaient 50 % à 60 % moins que leurs homologues nés au Canada à leur arrivée au pays. Par conséquent, le taux de faible revenu chez les nouveaux immigrants est élevé et continue d'être en hausse.

Une «mobilité intergénérationnelle» élevée sur le plan des gains signifie qu'une situation défavorisée durant l'enfance pourrait ne pas avoir d'impact à l'âge adulte. Par contre, un manque de mobilité entre générations signifie qu'un faible revenu aujourd'hui pourrait avoir des conséquences encore plus coûteuses parce que la génération suivante est davantage à risque d'être également à faible revenu.

Les résultats de l'étude se concentrent sur un groupe de jeunes Canadiens dont les parents sont arrivés au Canada avant 1981 et qui ont grandi dans le contexte du système d'éducation des années 1980 et du marché du travail des années 1990. Cette étude n'indique pas directement dans quelle mesure ce contexte persistera pour les cohortes plus récentes d'immigrants et leurs enfants.

L'étude a révélé que les hommes de 25 à 37 ans qui sont nés au Canada et qui ont déclaré que leurs parents sont nés ailleurs qu'au Canada comptaient plus d'années d'études et étaient plus susceptibles d'être titulaires d'un diplôme universitaire que les Canadiens du même âge dont les parents étaient nés au pays.

À l'exception de ceux dont les pères venaient des Caraïbes, de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud, et de l'Océanie, leurs gains hebdomadaires étaient également plus élevés. L'avantage en matière de gains était d'environ 6 %, sauf pour ceux venant de pays d'origine traditionnels, pour lesquels, à 14 %, il était deux fois plus élevé.

Un tableau semblable se dégage pour les filles d'immigrants, sauf que dans leur cas, l'avantage en matière de scolarité et de gains s'étendait aux enfants des parents de toutes les origines.

Mais ces tendances moyennes masquaient une certaine diversité, selon le pays d'origine des parents. Les pères immigrants dont les gains étaient inférieurs à la moyenne étaient originaires de toutes les régions du monde et, dans bien des cas, leurs fils, devenus adultes, avaient des gains supérieurs à la moyenne.

L'étude a aussi révélé que, même s'il n'y avait pas de lien solide entre les gains paternels et les gains des filles arrivées à l'âge adulte, le niveau de scolarité des pères avait une grande influence. Les pères faisant partie d'une collectivité d'immigrants ayant de hauts niveaux de scolarité semblent donc être en bonne posture pour promouvoir le niveau de scolarité et la réussite sur le marché du travail de leurs filles.

Les Canadiens de deuxième génération forment une part importante de la population

Les Canadiens de deuxième génération représentent une part importante de la population adulte. En 2001, un peu plus de 7 % de la population était née au Canada de parents nés tous deux dans un autre pays, et entre 7 % et 8 % de parents dont l'un était originaire d'un autre pays.

Un peu plus d'un tiers (35 %) de la population du Canada de 16 à 65 ans à l'époque était formé d'immigrants ou d'enfants d'immigrants.

Les Canadiens de deuxième génération dont l'un ou l'autre ou les deux parents étaient nés ailleurs étaient moins susceptibles de ne pas être titulaires d'un diplôme d'études secondaires et plus susceptibles de posséder un diplôme universitaire que les individus nés au Canada de parents nés au Canada.

La participation au marché du travail des Canadiens de deuxième génération ne différait pas de celle des Canadiens dont les deux parents étaient nés au pays. Chez les femmes, la probabilité d'avoir un emploi rémunéré était, en fait, plus élevée. Les gains annuels moyens avaient tendance à être plus élevés chez les immigrants de première et de deuxième génération dans le cas des hommes, et étaient nettement plus élevés dans le cas des femmes.

Les femmes nées au Canada dont les parents étaient tous deux nés ailleurs qu'au Canada gagnaient, en moyenne, un peu plus de 27 000 $ ou environ 630 $ par semaine en 2000. Par contre, celles nées de parents nés au Canada gagnaient moins de 25 000 $ ou environ 575 $ par semaine.

Les taux d'emploi et de chômage étaient les mêmes pour la population de deuxième génération que pour ceux nés de parents nés au Canada.

En même temps, les hommes et les femmes de deuxième génération comptaient moins sur l'assurance-emploi et les autres transferts gouvernementaux liés à l'emploi.

Environ 15 % des Canadiens de deuxième génération ont touché des prestations d'assurance-emploi en 2000, comparativement à un peu plus de 20 % des autres Canadiens nés au pays de parents nés au Canada.

Environ 98 % des Canadiens de deuxième génération dont un des parents était né ailleurs parlaient soit l'anglais ou le français à la maison. La proportion était nettement plus faible pour ceux dont les deux parents étaient immigrants. Environ 80 % de ces personnes parlaient soit l'anglais ou le français à la maison.

En outre, ceux dont les deux parents étaient nés ailleurs qu'au Canada étaient moins susceptibles d'être mariés. Et lorsque ceux-ci étaient mariés, ils étaient beaucoup plus susceptibles que leurs homologues dont les parents étaient nés au Canada d'avoir pour conjoint ou conjointe une personne elle-même immigrante ou canadienne de deuxième génération.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3901.

Le document de recherche «Mobilité intergénérationnelle des gains chez les enfants des immigrants au Canada» (11F0019MIF2005267) est maintenant offert gratuitement en ligne. À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Conditions sociales.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Sébastien LaRochelle-Côté au (613) 951-0803, Études sur la famille et le travail.


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Date de modification : 2005-10-25 Avis importants