![]() |
|
![]() ![]() ![]() | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() |
![]() Le lundi 21 novembre 2005 Étude : Le semis direct aux fermes canadiennes1996 à 2003Une nouvelle étude révèle que le semis direct, innovation relativement récente dans les fermes canadiennes, permet de faire un meilleur travail en travaillant moins le sol. Le semis direct (culture sans travail du sol) est un système dans lequel les agriculteurs évitent le travail mécanique du sol, quelle que soit sa forme. Il s'agit de l'option de croissance des cultures la moins exigeante en main-d'oeuvre pour les agriculteurs, d'une opération en une seule étape qui permet d'épandre les semences et l'engrais sur un lit de germination relativement peu travaillé. Il permet aux exploitants agricoles de consacrer moins d'heures-tracteur à l'ensemencement, ce qui diminue les dépenses d'exploitation. En 2001, la technique du semis direct était répandue sur environ 30 % des terres agricoles cultivées du Canada. Cependant, une étude réalisée par Agriculture et Agroalimentaire Canada en 2003 a révélé que seulement 14 % des producteurs agricoles ayant des terres ensemencées avaient recours à cette technologie. Plusieurs facteurs contribuent à hausser la probabilité d'adoption des pratiques de semis direct par les agriculteurs dans la production agricole. L'étude a révélé que les agriculteurs jeunes ou d'âge moyen dont les ventes de produits agricoles sont élevées sont les plus susceptibles de l'adopter, tout comme ceux qui ont l'habitude d'embaucher un entrepreneur de travaux. De fait, les exploitants agricoles des provinces des Prairies et de l'Ontario ont utilisé davantage le semis direct que ceux des autres provinces. Les cultures dominantes dans les fermes où l'utilisation du semis direct est déclarée sont les céréales, les légumineuses à grains, les légumes et les graines oléagineuses. Par contre, la présence de bétail dans une exploitation agricole, particulièrement les bovins et la volaille, atténue la probabilité d'utiliser le semis direct. En 1996, il y avait au Canada quelque 4,1 millions d'hectares de terres agricoles en semis direct, soit la quatrième superficie en importance au monde. Seuls les États-Unis, le Brésil et l'Argentine comptaient une superficie supérieure en semis direct. Le bulletin Regards sur l'industrie agroalimentaire et la communauté agricole de novembre, intitulé Le semis direct : une pratique verte dans les fermes canadiennes (21-004-XIF, gratuit) est maintenant accessible en ligne. À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Agriculture. Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Mike Trant au 951-2859 (mike.trant@statcan.ca), Division de l'agriculture. |
![]() |
|