![]() |
|
![]() ![]() ![]() | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() |
![]() Le mercredi 5 juillet 2006 Enquête auprès des jeunes en transition : mise à jour sur les cheminements liés aux études et au travail des jeunes adultes2004 Une étude de quatre ans portant sur les principaux cheminements dans la vie des jeunes Canadiens montre qu'ils sont de plus en plus nombreux à entreprendre des études postsecondaires, soit au collège, à l'université ou dans un établissement privé, et qu'ils ont fait leur entrée sur le marché du travail. L'Enquête auprès des jeunes en transition (EJET), conçue afin d'examiner les transitions entre les études secondaires, postsecondaires et le marché du travail, a permis de recueillir de l'information auprès des jeunes, et ce, à trois moments différents, en 1999, 2001 et 2003. Les données de l'enquête ont démontré que, pendant cette période de quatre ans, près des trois quarts des jeunes adultes ayant participé à l'étude ont vécu une transition quelconque, soit entre les études secondaires et postsecondaires ou entre les études et le marché du travail. Toutefois, un résultat encore plus probant est l'augmentation constante de la proportion de jeunes de 22 à 24 ans ayant entrepris des études postsecondaires, sous une forme ou une autre, depuis le début de l'enquête. En 1999, 62 % des jeunes avaient déjà fréquenté un établissement postsecondaire. En 2003, plus des trois quarts (76 %) en avaient fait autant. Au fil du temps, la proportion de jeunes qui sont diplômés d'un établissement postsecondaire a monté en flèche. En 1999, 7 % des jeunes ont obtenu un diplôme de l'enseignement postsecondaire; en 2003, cette proportion a augmenté de plus de six fois, pour atteindre 44 %.
En décembre 2003, environ 1 jeune sur 5 âgé de 22 à 24 ans avait poursuivi ses études postsecondaires afin d'obtenir un diplôme, et n'avait pas encore obtenu de diplôme. Ce mouvement vers les études postsecondaires revêt son importance parce que la globalisation et les changements technologiques nous ont mené vers une économie basée sur le savoir, pour laquelle les emplois requièrent des qualifications élevées. Le marché du travail est de plus en plus exigeant et pour y avoir accès, les études postsecondaires sont souvent essentielles.
Laisser l'école pour faire son entrée sur le marché du travailD'après les données de l'EJET, les jeunes Canadiens ont terminé leurs études pour faire leur entrée sur le marché du travail entre 1999 et 2003. Ce faisant, ils ont parcouru un ensemble complexe de cheminements. Certains, ayant abandonné leurs études, y sont revenus. D'autres, ayant décroché du secondaire, sont parvenus aux études postsecondaires sans avoir obtenu de diplôme d'études secondaires. Ces transitions peuvent avoir permis aux jeunes de terminer leurs études et d'entrer sur le marché du travail ou de quitter celui-ci et de retourner aux études. Cependant, la transition la plus fréquente a été sans contredit celle de terminer ses études secondaires ou postsecondaires pour travailler à temps plein. Pendant cette période de quatre ans, la composition de ce groupe de jeunes adultes a changé de façon graduelle. En 1999, la situation était la suivante : 46 % d'entre eux ont poursuivi des études postsecondaires, 13 % étaient toujours au secondaire, 21 % d'entre eux ont travaillé à temps plein et 12 %, à temps partiel alors que 9 % n'ont pas été à l'école et n'ont pas travaillé. Quatre ans plus tard, de moins en moins de jeunes adultes étaient toujours aux études. La proportion de jeunes ayant poursuivi leurs études postsecondaires a chuté, pour se fixer à 31 %, et seulement 1 % d'entre eux étaient toujours au secondaire. Entre-temps, la proportion de jeunes ayant travaillé à temps plein a plus que doublé, passant à 45 %, alors que seulement 9 % d'entre eux l'ont fait à temps partiel. Environ 14 % des jeunes interviewés n'ont pas travaillé ou été à l'école, mais pour la plupart de ces individus, il semble que cette situation n'a été que temporaire. Moins de 1 % des jeunes adultes n'ont pas travaillé ou été à l'école pendant les trois cycles de l'EJET. Le retour aux études semble plus difficile à mesure que les jeunes vieillissent et qu'ils ont des enfantsSelon l'étude, les réalités de la vie familiale et du travail commencent à empiéter sur la capacité des jeunes à poursuivre des études postsecondaires. Certains se sont mariés et d'autres ont eu des enfants. Toutefois, plus ils attendent, plus il devient généralement difficile pour eux de faire un retour à l'école, le temps commençant à jouer contre eux. Les jeunes qui ont poursuivi leurs études postsecondaires étaient moins susceptibles d'être mariés que les diplômés ou les décrocheurs. Parmi les jeunes qui ont eu des enfants, la proportion de ceux n'ayant jamais entrepris d'études postsecondaires a été beaucoup plus élevée que la moyenne, alors que la proportion de ceux les ayant continuées a été plus faible. Pendant les deux premiers cycles de l'enquête, plusieurs jeunes ont déclaré ne pas encore avoir poursuivi d'études postsecondaires. Cependant, en décembre 2003, certains d'entre eux (5 %) ont changé d'idée. En outre, le retour aux études pour les jeunes semble plus difficile à mesure qu'ils vieillissent. Parmi les jeunes adultes de 22 ans, environ 8 % ont commencé leurs études postsecondaires au cycle 3. Toutefois, cette proportion a chuté, pour s'établir à 5 % chez les 23 ans et à seulement 3 % chez les 24 ans. Parmi ceux ayant commencé leurs études postsecondaires au cycle 3, plusieurs ont continué à travailler, soit à temps plein ou à temps partiel, et se sont dirigés vers un établissement non traditionnel, c'est-à-dire autre qu'un collège ou une université. Fait à noter, parmi ceux ayant déjà poursuivi des études postsecondaires au début de l'enquête en 1999, environ 69 % ont obtenu un diplôme et près de 17 % d'entre eux étaient toujours à l'école, seulement 14 % ont décroché. La majorité des diplômés ont travaillé, la plupart à temps plein. La grande majorité des jeunes ont obtenu leur diplôme d'études secondaires en décembre 2003La proportion de jeunes adultes qui ont obtenu leur diplôme d'études secondaires a augmenté de façon constante au cours de la période de quatre ans faisant l'objet de l'étude. En 1999, trois quarts (75 %) de tous les jeunes de 18 à 20 ans avaient en main leur diplôme d'études secondaires. À la fin de 2003, cette proportion a augmenté, passant à près de 90 %. Il est aussi important de noter que près de la moitié des décrocheurs ont tiré avantage du «système de la seconde chance» pour retourner à l'école, soit au secondaire ou à l'enseignement postsecondaire. De cette façon, plus du quart des décrocheurs du secondaire ont finalement réussi à obtenir leur diplôme durant cette période. En décembre 2001, environ 8 % de ces décrocheurs ont obtenu leur diplôme du secondaire et à la fin de 2003, cette proportion a plus que triplé, passant à 27 %. Les données montrent également qu'environ la moitié de ces nouveaux diplômés du secondaire ont également entrepris des études postsecondaires. Au total, le quart des décrocheurs du secondaire ont entrepris des études postsecondaires en décembre 2003. Cependant, à mesure que le temps passe, les jeunes ont plus de difficultés à terminer leurs études secondaires. Entre 1999 et 2001, environ 70 % des jeunes adultes étant encore à l'école secondaire ont obtenu un diplôme. Toutefois, entre 2001 et 2003, cette proportion est tombée, pour se fixer à un peu plus de 40 %. En outre, une plus grande proportion d'entre eux décrochent avec le temps. Entre 1999 et 2001, 17 % des jeunes adultes poursuivant des études secondaires ont décroché. Cette proportion a augmenté pour passer à 45 % entre 2001 et 2003. Entre 1999 et 2003, la proportion de jeunes femmes ayant décroché et étant ensuite retournées aux études a plus que triplé. Parmi les jeunes hommes, cette proportion a toutefois peu changé au cours de la période de quatre ans.
Cette différence dans la répartition hommes-femmes est peut-être liée aux raisons pour lesquelles ils ont décroché au départ. Dans une plus large proportion, les jeunes hommes désiraient travailler alors que les jeunes femmes ont décroché pour des raisons d'ordre familial. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4435. Le rapport «Suivi des cheminements liés aux études et au marché du travail des jeunes Canadiens de 18 à 20 ans - Résultats du 3ième cycle de l'EJET» (81-595-MIF2006045, gratuit), qui fait partie de la série Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation - Documents de recherche, est maintenant disponible sur notre site Web à partir de la page Nos produits et services. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes ou la qualité des données, communiquez avec le Service à la clientèle au (613) 951-7608 ou composez sans frais le 1 800 307-3382 (educationstats@statcan.ca), Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation. Télécopieur : (613) 951-9040. |
![]() |
|