Le Quotidien
Le mardi 12 septembre 2006

Étude : Incapacité et bien-être

1991

Les Canadiens ayant une incapacité à la naissance sont susceptibles d'être plus heureux que leurs compatriotes atteints plus tard dans la vie, selon une nouvelle étude qui examine les facteurs déterminants du bien-être subjectif chez les personnes ayant une incapacité.

L'étude a montré que le bien-être, mesuré en tant que niveau autodéclaré de bonheur, est indépendant du type d'incapacité physique dont une personne est atteinte. Toutefois, les niveaux de bien-être des personnes souffrant d'une incapacité mentale étaient inférieurs à ceux des gens ayant une incapacité physique. De plus, les personnes ayant des incapacités graves sont moins heureuses que celles dont l'incapacité est moindre.

Dans l'ensemble, environ 21 % des répondants ayant une incapacité ont dit être «très heureux», 65 %, «plutôt heureux», la part restante de 14 %, «pas trop heureux».

L'étude, dont les résultats sont parus récemment dans la revue Social Science & Medicine, était fondée sur des données de l'Enquête sur la santé et les limitations d'activités de 1991. Elle a porté sur les individus ayant une incapacité qui ne vivaient pas en établissement.

L'échantillon était composé de personnes dont l'activité quotidienne était limitée à cause d'une condition physique ou mentale, par exemple un problème de mobilité, un trouble de la vue, de l'ouïe ou de la parole, une agilité réduite ou une incapacité mentale.

L'étude était unique en ce sens que les chercheurs ont fait appel à des données nationales, ont envisagé divers types de déficience et ont exercé un contrôle pour tenir compte de l'effet d'un large éventail de facteurs sociodémographiques liés au bonheur. Des psychologues, des sociologues et, plus récemment, des économistes ont étudié en détail le bien-être subjectif.

Toutefois, la quasi-totalité des études ont visé le grand public. Un petit nombre d'entre elles ont porté sur des personnes ayant une incapacité. Elles étaient cependant limitées, car elles n'étaient pas axées sur la population en général, mais ciblaient plutôt des personnes ayant un type d'incapacité particulier.

Environ un Canadien sur six a déclaré avoir une incapacité donnée en 1991. Cette proportion progressera en raison de la hausse rapide du nombre de personnes âgées, le vieillissement étant associé à des taux d'incapacité accrus.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3251.

L'article «Impact of the timing, type and severity of disability on the subjective well-being of individuals with disabilities» est paru dans la revue Social Science & Medicine, vol. 63(2). Un résumé, en anglais seulement, est offert sur le site (www.sciencedirect.com/science/journal/02779536).

Pour obtenir plus de renseignements sur les concepts, les méthodes et la qualité des données ou pour obtenir une copie de l'article, communiquez avec Sharanjit Uppal au 613-951-3887 (sharanjit.uppal@statcan.ca) ou avec Russell Wilkins au 613-951-5305 (russell.wilkins@statcan.ca), Groupe de l'analyse et des mesures sur la santé.


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