Enquête auprès des titulaires d'un doctorat

D'après les données de l'Enquête auprès des titulaires d'un doctorat, les universités canadiennes ont décerné environ 4 100 doctorats à des étudiants entre le 1^er juillet 2005 et le 30 juin 2006.

L'enquête, qui a été menée la première fois en 2003-2004 auprès de tous les étudiants ayant terminé un programme d'études doctorales dans une université canadienne, en est à son troisième cycle.

Le domaine d'études le plus populaire était les sciences biologiques. Venaient ensuite le génie, les sciences humaines, les sciences sociales, la psychologie et l'enseignement.

En moyenne, les diplômés du doctorat étaient âgés de 35 ans au moment de l'obtention de leur diplôme et ils avaient pris 5 ans et 9 mois pour terminer leur programme d'études.

La majorité des étudiants (69 %) étaient mariés au moment de l'obtention de leur doctorat et 36 % avaient des enfants à charge.

Les étudiants étrangers ou détenteurs d'un visa d'étudiant constituaient 23 % des diplômés du doctorat, soit une proportion qui n'a pas changé depuis 2003-2004.

Dans l'ensemble, 7 diplômés sur 10 ont déclaré avoir financé leurs études supérieures principalement grâce à des bourses d'études ou de recherche ou à des postes d'assistant à l'enseignement ou à la recherche.

Près de la moitié des diplômés (49 %) ont déclaré avoir terminer leurs études sans dettes liées à leurs études de premier cycle ou à leurs études supérieures. Un peu plus de 1 diplômé sur 10 (11 %) avaient uniquement contracté des dettes pour financer leurs études de premier cycle, 22 % des diplômés l'avaient fait pour financer leurs études supérieures uniquement et près de 18 %, pour financer leurs études de premier cycle et leurs études supérieures.

Dans l'ensemble, 7 diplômés sur 10 avaient des projets fermes pour la première année suivant l'obtention de leur diplôme. Environ le quart d'entre eux entendaient reprendre ou conserver le poste ou l'emploi qu'ils occupaient avant l'obtention de leur diplôme, alors que les autres avaient signé un contrat ou s'étaient engagés à entreprendre un autre travail ou à poursuivre des études.

Environ les deux tiers des diplômés ayant des projets d'emploi fermes pour la prochaine année ont déclaré que leur principale activité serait la recherche-développement (35 %) ou l'enseignement (37 %).

Alors que les étudiants en sciences sociales étaient les plus susceptibles d'avoir des projets fermes après l'obtention de leur doctorat, les étudiants en sciences humaines étaient les moins susceptibles d'avoir de tels projets.

Parmi l'ensemble des diplômés ayant des projets d'emploi fermes, les deux tiers s'attendaient à toucher un revenu annuel supérieur à 55 000 $; 86 % des diplômés en génie prévoyaient toucher un revenu de cet ordre, comparativement à 45 % des diplômés en sciences humaines.

Dans l'ensemble, un diplômé sur cinq avait l'intention d'aller vivre à l'étranger après l'obtention de son diplôme. Parmi les diplômés qui prévoyaient partir, 45 % étaient nés au Canada contre 55 %, à l'étranger, 61 % étaient des hommes et 26 % avaient des personnes à charge.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3126.

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