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Volume : 29S1 • mars 2003 Rapport sur la surveillance canadienne intégréeSalmonella, Campylobacter, E. coli pathogène et Shigella, de 1996 à 1999Division des entéropathies et des maladies d'origine
hydrique et alimentaire La prévention et
la lutte contre les infections Table des matières | Contexte | Remerciements Table des matières
ContexteLes participants à la Conférence nationale de concertation sur la surveillance des toxi-infections d'origine alimentaire et hydrique et des maladies entériques, qui s'est tenue à Ottawa en novembre 1995, ont recommandé l'élaboration d'un rapport qui décrirait les tendances des maladies entériques au Canada. Pour faire suite à une autre de leurs recommandations, on a réalisé, en 1997, une enquête auprès des intervenants locaux, provinciaux, territoriaux, fédéraux, de l'industrie et du milieu universitaire afin de déterminer leurs besoins en matière d'information et leurs préférences quant au mode de présentation de ce rapport. On s'est inspiré des résultats de cette enquête pour élaborer le premier rapport intégré, qui portait sur Salmonella, Campylobacter et E. coli pathogène en 1995. Si l'on ne tient pas compte des éclosions, les changements dans l'incidence des entéropathies sont graduels et deviennent plus évidents lorsqu'on compare les données sur de nombreuses années. Pour cette raison, le présent rapport englobe les 4 années ultérieures, soit 1996 à 1999. Les bases de données utilisées pour la rédaction du présent rapport ont été créées pour des raisons diverses et contiennent des données différentes (voir l'annexe pour plus de détails). Généralement, la déclaration d'un cas de maladie entérique débute par la confirmation de la présence de l'agent à l'origine de la maladie à déclaration obligatoire. L'unité de santé publique locale est informée du cas par le laboratoire ou le médecin et grâce au suivi qui est amorcé, elle obtient des renseignements détaillés sur le patient et les facteurs de risque possibles. Ces données forment la base des rapports contenus dans la base de données nationale sur les maladies à déclaration obligatoire - sommaires (MDOS) et dans la base de données nationale sur les maladies à déclaration obligatoire - cas individuels (MDOCI). Les laboratoires locaux et régionaux font parvenir certains pathogènes entériques aux laboratoires provinciaux ou territoriaux pour confirmation et identification. Les laboratoires provinciaux et territoriaux transmettent des renseignements sommaires sur les cas associés à ces isolats au Programme national de surveillance des maladies entériques (PNSME). Ils envoient aussi certains isolats au Laboratoire national pour les entéropathogènes (LNPE) pour identification et sous-typage supplémentaire. Les isolats provenant de sources non humaines (aliments, animaux et environnement) sont expédiés au Laboratoire de lutte contre les zoonoses d'origine alimentaire (LLZA) pour sous-typage et confirmation. Une autre source de données utilisée est la Base de données sur les congés des patients (BDCP) de l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS), qui contient des données sur les hospitalisations pour l'ensemble du pays. Ainsi, chaque base de données fournit-elle une perspective unique sur les entéropathies au Canada. Dans le présent rapport, nous utilisons toutes ces bases de données pour décrire les agents, les cas et les éclosions liés aux quatre groupes de bactéries entériques le plus fréquemment signalés au Canada : Salmonella, Campylobacter, Escherichia coli pathogène et Shigella. Ces données, obtenues au moyen de systèmes de surveillance passive et d'un système de résumé des dossiers médicaux, constituent les meilleures données nationales disponibles au Canada concernant les entéropathies. Cependant, comme chacun de ces systèmes a des limites inhérentes, il faudrait interpréter les données en tenant compte de ces limites (voir l'annexe pour de plus amples renseignements). Bien que l'objet principal du présent document soit de décrire les tendances épidémiologiques dans le temps et selon les régions géographiques, nous avons mis l'accent sur les comparaisons entre les principaux systèmes de surveillance recueillant des données similaires. Par exemple, les taux d'infection à Salmonella sont assez semblables qu'ils proviennent des données de surveillance des maladies à déclaration obligatoire (MDO) ou des données des laboratoires (LNPE et PNSME). Cependant, en ce qui concerne les infections à Campylobacter, les taux peuvent être assez différents selon la source des données et la province ou le territoire. Aucune source de données ne peut à elle seule décrire adéquatement tous les aspects des entéropathies au Canada. Du fait qu'il interprète globalement ces ensembles de données, le présent document peut brosser un tableau complet des entéropathies et peut indiquer les sources de données les plus utiles pour répondre à des questions précises concernant la survenue des entéropathies au Canada. Prière de faire parvenir tout commentaire concernant le présent rapport aux auteurs, à l'adresse figurant sur la page titre. La rédaction du présent document n'aurait pas été possible sans le dévouement et le travail ardu de nombreuses personnes œuvrant dans les domaines médical, scientifique et de la santé publique de tout le Canada. Des inspecteurs locaux, des travailleurs de la santé d'organismes publics et privés et des employés de laboratoires publics et privés ont recueilli les données et les échantillons initiaux. Des fonctionnaires provinciaux, territoriaux et fédéraux ont veillé à ce que ces échantillons et ces données soient traités de façon appropriée afin que les résultats puissent être versés dans les bases de données nationales. Les auteurs désirent remercier particulièrement de leur contribution précieuse le personnel du Laboratoire national pour les entéropathogènes (LNPE), du National Science Centre, à Winnipeg; du Laboratoire de lutte contre les zoonoses d'origine alimentaire, à Guelph; et du Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses.
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Dernière mise à jour : 2003-05-21 | ![]() |