Édouard Cloutier
Université de Montréal
L'année politique au Québec 1989-1990
· | Rubrique : Les tendances de l'opinion publique |
Pour constituer cet aide-mémoire des résultats des sondages politiques qui ont été effectués et diffusés au Québec entre le 15 juillet 1989 et le 15 juillet 1990, les journaux La Presse et Le Devoir ont fait l'objet d'une analyse de contenu systématique, ce qui permet de rendre compte en bonne partie des sondages commandités par d'autres média écrits ou électroniques dont la plupart des résultats sont évoqués dans leurs grandes lignes par La Presse et Le Devoir.
Les données proviennent des dossiers de presse constitués par le Service de recherche et de documentation du département de science politique de l'Université de Montréal. A aussi été mis à contribution le dossier établi par la Commission des sondages du Regroupement québécois des sciences sociales à l'occasion de l'élection québécoise du 25 septembre 1989, ce qui explique les références à des sources autres que Le Devoir et La Presse en août et septembre 1989.
Ne seront présentés ici que les résultats qui ont été rendus publics, aucune recherche n'ayant été faite auprès des média ou des maisons de sondages pour obtenir l'information non diffusée. Il s'agit donc d'une recension de l'opinion telle que le public a pu la connaître et, donc, la concevoir.
De plus, n'ont été retenus que les résultats de sondages représentant l'ensemble du Québec, ce qui exclut les résultats pancanadiens, les résultats régionaux ou locaux et les résultats afférents à des catégories sociales particulières.
Par opinions politiques, il faut entendre premièrement celles qui ont trait au soutien que les citoyens accordent au personnel et aux institutions politiques, telles les intentions de vote, la satisfaction à l'égard des gouvernements, l'évaluation des chefs et la participation électorale. Les opinions comprennent deuxièmement les orientations que l'on souhaite voir adopter par les institutions gouvernementales en ce qui concerne les affaires constitutionnelles, la défense et le droit de manifester. Les opinions politiques réfèrent troisièmement aux orientations de pratiques économiques relatives, par exemple, aux négociations dans le secteur public, à la formation de la main-d'oeuvre et à la taxation. Les opinions politiques réfèrent enfin aux orientations de multiples pratiques sociales telles la question linguistique, la protection de l'environnement, les frais de scolarité universitaire, l'éducation et l'avortement.
De l'opinion politique des adultes québécois en 1989-1990, on aura donc une image chiffrée accompagnée des données techniques qui permettent de la jauger. Dans le seul cas des intentions de vote, ces données comprennent : la date du sondage, l'identité du sondeur et du commanditaire, la taille de l'échantillon, le nombre de non-répondants, le lieu et la date de diffusion. Dans tous les autres cas, les données techniques sont placées entre parenthèses dans l'ordre suivant : (date du sondage, identité du sondeur/ identité du commanditaire; lieu de diffusion, date de diffusion). Quand la source ne diffuse pas une donnée technique, cette donnée est remplacée par le symbole ND. Nous avons malheureusement dû faire l'économie de l'énoncé exact des questions faute d'espace.
Faute d'espace également, les données ne seront pas analysées. Le lecteur devra donc en faire une lecture propre à ses questionnements.
25 % approuvent la façon dont M. Wilson s'acquitte de sa tâche de ministre des Finances (juin 89, Gallup ; Presse, 20 juin).
Très, assez (47 %), peu, pas du tout (ND) satisfaits du gouvernement Mulroney (1316 juin, Sorécom / Soleil, CKAC; Presse, 3 juillet).
32 % approuvent la façon dont B. Mulroney s'acquitte de sa tâche (6-9 sept., Gallup Presse, 10 oct.).
Très, assez (47 %), peu, pas du tout (ND) satisfaits du gouvernement Mulroney (sept., Sorécom / Soleil, CKAC ; Presse, 29 oct.).
32 % approuvent l'administration du gouvernement Mulroney depuis sa réélection (25 oct., Gallup; Presse, 2 nov.).
Très, assez (38 %), peu, pas du tout (57 %) satisfaits du gouvernement Mulroney (1322 oct., Sorécom / Soleil, CKAC; Presse, 29 oct.).
Très, assez (ND), peu, pas du tout (51 %) satisfaits du gouvernement Mulroney (nov., Sorécom / Soleil, CKAC ; Presse, 27 déc.).
Très, assez (42 %), peu, pas du tout (55 %) satisfaits du gouvernement Mulroney (818 déc., Sorécom / Soleil, CKAC; Presse, 27 déc.).
Très, assez (34 %), peu, pas du tout (60 %) satisfaits du gouvernement Mulroney (1222 janvier, Sorécom / Soleil, CKAC ; Presse, 29 janvier).
Approuvent la performance de B. Mulroney 26 % (ND, Gallup; Presse, 23 avril).
Très, assez (33 %), peu, pas du tout (ND) satisfaits du gouvernement Mulroney (mars, Sorécom / Soleil, CKAC ; Presse, 7 mai).
Très, assez (24 %), peu, pas du tout (72 %) satisfaits du gouvernement Mulroney (2029 avril, Sorécom / Soleil, CKAC; Presse, 7 mai).
Très, assez (36 %), peu, pas du tout (62 %) satisfaits du gouvernement Mulroney (13-18 juin, CROP / Presse ; Presse, 22 juin).
Estiment que le PQ sous la direction de J. Parizeau est un parti qui prône l'indépendance du Québec : oui (71 %), non (12 %), incertains (5 %), non réponse (13 %) ; estiment que le PQ sous la direction de P.-M. Johnson était un parti qui prônait l'indépendance du Québec : oui (28 %), non (44 %) (31 août5 sept. 89, CROP / Presse, TM-TVA; Presse, 9 sept. 89).
Le parti dont on se sent le plus près concernant les politiques linguistiques : PLQ (30 %), PQ (42 %), Parti égalité (10 %), aucun (6 %), non réponse (l 1 %) (1417 sept., CROP / Presse, TVA; Presse 20 sept.).
51 % pensent que R. Bourassa a fait peu ou rien en faveur des chômeurs (14-19 sept., Sorécom / Soleil, Gazette, CKAC; Gazette, 23 sept.).
Le parti auquel on fait le plus confiance selon les secteurs :
Indice de confiance envers les chefs : R. Bourassa (54 %), J. Parizeau (48 %) (16-27 février, Sorécom / TVA, Actualité ; Presse, 14 avril).
Le parti le plus compétent pour réaliser la souveraineté PQ (49 %), PLQ (32 %), (1222 mars, PQ Presse, 27 mars).
55 % pensent que le PLQ est une formation plutôt fédéraliste (16-21 mars, CROP /Presse; Presse, 27 mars).
Le parti le plus crédible pour réaliser la souveraineté-association si les deux partis la proposaient: PLQ (45 %), PQ (50 %) ; le chef le plus crédible pour réaliser la souveraineté-association : J. Parizeau (35 %), R. Bourassa (28 %) (24-27 mai, Léger et Léger / J. de M. ; J. de M., 31 mai).
Identifient correctement R. Bourassa comme Premier ministre du Québec : 87% (ND, Gallup; Presse, 19 mars).
Quel parti va gagner les élections du 25 septembre? PLQ (68 %), PQ (15 %) (1720 août, Léger et Léger; J. de M., 22 sept.) ; PLQ (68 %), PQ (15 %) (5-6 sept., Léger et Léger; J. de M., 22 sept.); PLQ (66 %), PQ (16 %) (14-17 sept., CROP ; Presse, 20 sept.) ; PLQ (68 %), PQ (ND) (14-20 sept., Sorécom; Presse, 22 sept.); PLQ (63 %), PQ (16 %) (18-20 sept., Léger et Léger ; J. de M. 22 sept.).
Beaucoup, assez (38 %), peu, pas (60 %) intéressés par la campagne (31 août-5 sept., CROP; Presse, 9 sept.) ; beaucoup, assez (44 %), peu, pas (55 %) intéressés par la campagne (14-20 sept., CROP; Presse, 20 sept.).
R. Bourassa (30 %), J. Parizeau (22 aucun des deux (15 %), les deux (7 non réponse (25 %) (31 août-5 sept., CROP; Presse, 15 sept.) ; R. Bourassa (25 %), J. Parizeau (30 %), aucun des deux (25 %), les deux (ND), non réponse (ND) (14-20 sept., Sorécom ; Presse, 22 sept.) ; R. Bourassa (21 %), J. Parizeau (35 %), les deux (14 %) (18-20 sept., Léger et Léger ; J. de M., 22 sept.).
En réponse à une invitation à nommer deux ou trois candidats du PLQ et du PQ, à part les chefs : aucun candidat libéral nommé (54 %), G.D. Lévesque (7 %), D. Johnson (7 %), L. Bacon (6 %), C. Ryan (4 %), M.-Y. Côté (4 %), J. Ciaccia (3 %), P. Paradis (3 %), T. Lavoie-Roux (2 %), M. Pagé (2%) G. Rémillard (2 %), M. Cosgrove (1 aucun candidat péquiste nommé (69 J. Garon (8 %), P. Marois (8 %), G. Chevrette (4 %), G. Godin (2 %), L. Harel (2 %), G. Bertrand (2 %), D. Lazure (I %) (31 août5 sept., CROP ; Presse, 10 sept.).
On a trop (51 %), juste assez (29 %), pas assez (15 %) parlé des BPC durant la campagne; à part la question des BPC, sujets dont on aimerait entendre le plus parler pendant la campagne : l'environnement (15 %), l'économie en général (13 %), le chômage et l'emploi (10 %) ; le sujet de l'heure: l'élimination des déchets toxiques (30 %), la campagne électorale (20 %), la rentrée des classes (20 %), le retour des émissions préférées à la télé (16 %), la fin de la saison de baseball des Expos (6 %) ; préoccupation de première importance : la langue (8 %), les négociations dans le secteur public (5 %), la famille (3 %), les taxes (3 %), l'aide sociale (3 l'éducation (3 %), les personnes âgées (2 la santé et les hôpitaux (2 %), le Lac Meech (1 %), l'immigration (1 %), les routes (I %) ; facteurs qui influencent le plus la décision personnelle des électeurs : programmes des partis (35 %), personnalité des candidats dans leur circonscription (22 %), performance du gouvernement sortant (17 %), personnalité des chefs (14 %) (31 août-5 sept., CROP; Presse, 9-10 sept.).
Disent que les négociations dans le secteur public pourraient influencer leur vote : 28 % (14-17 sept., CROP; Presse, 20 sept.).
Un changement de gouvernement serait une excellente, bonne (50 %), une mauvaise, très mauvaise (29 %) chose (14-20 sept., Sorécom ; Presse, 22 sept.).
La meilleure personne susceptible de pouvoir résoudre les problèmes existants entre le Québec et le reste du Canada : J. Chrétien (33 %), B. Mulroney (28 %) (ND, Gallup; Presse, 26 juin 89).
Indice de méfiance : B. Mulroney (63 %), J. Chrétien (54 %), P.E. Trudeau (51 %) (16-27 février, Sorécom / TVA, Actualité Presse, 14 avril).
Meilleur comme Premier ministre : B. Mulroney (36 %), J. Chrétien (32 %); comprend mieux le point de vue du Québec: B. Mulroney (36 %), J. Chrétien (35 %) ; d'accord avec leur position concernant Meech : B. Mulroney (38 %), J. Chrétien (22 %); le plus capable d'unir les Canadiens : B. Mulroney (39 %), J. Chrétien (31 %) ; le plus apte à traiter avec le Premier Ministre Bourassa : B. Mulroney (47 %), J. Chrétien (29 %) (1621 mars, CROP ; Presse, 27 mars).
Pensent que B. Mulroney est un meilleur premier ministre que P.E. Trudeau : 18 % (ND, Gallup; Presse, 30 avril).
Satisfaits de la performance de B. Mulroney (25 %), de J. Chrétien (18 %) dans le dossier du Lac Meech (24-27 mai, Léger et Léger; J. de M., 31 mai).
Le chef le plus apte à réaliser l'unité canadienne : B. Mulroney (44 %), J. Chrétien (16 %), A. McLaughlin (12 %) (27-30 juin, Léger et Léger ; J. de M., 6 juillet).
Favorisent J. Chrétien (31 %), S. Copps (28 %), P. Martin (7 %), C. Lincoln (3 %), non réponse (29 %) (22 fév., Gallup; Presse, 3 et 27 mars).
Favorisent S. Coops (32 %), J. Chrétien (27 %), P. Martin (14 %) (16-21 mars, CROP; Presse, 27 mars).
Favorisent S. Copps (35 %), J. Chrétien (33 %) (ND, Gallup; Presse, 21 avril).
Favorisent S. Coops (33 %), J. Chrétien (29 %) (2-5 mai, Gallup; Presse, 1 juin).
Favorisent S. Coops (33 %), J. Chrétien (31 %) (ND, Gallup; Presse, 22 juin).
Satisfaits (52 %), insatisfaits (45 %) de la façon dont les événements se déroulent au Canada (ND, Gallup; Presse, 28 août 89).
Trouvent que les choses vont plutôt mal ou très mal au plan politique 65 % (29 mars8 avril, Baromètre / CKAC Presse, 17 avril).
Estiment que le Québec exige trop pour accepter de signer la constitution : 10 % ; croient que le Québec (9 %), l'Ontario (29 %) reçoit une attention excessive de la part des partis politiques fédéraux (ND, Gallup; Presse, 17 juillet 89).
Appuient (37 %), s'opposent à (39 %) l'accord du Lac Meech (16 août-3 sept., Insight Canada / CTV ; Presse, 25 sept.).
Très (8 %), assez (22 %), peu (12 %), pas du tout (14 %) favorables à l'accord, indifférents (2 %), non réponse (10 %), ignorent l'accord (32 %) (31 août-5 sept., CROP/Presse, TM-TVA ; Presse, 9 sept.).
Appuient (33 %), s'opposent à (24 %) Meech, non réponse (43 %) (oct., Canadian Facts / Globe and Mail, CBC ; Presse, 23 oct. 89 et 13 fév. 90).
Pensent que Meech ne sera pas ratifié d'ici le 23 juin (l 0- 19 nov., Sorécom / Soleil, CKAC ; Devoir, 27 nov.).
Appuient (59 %), s'opposent à (29 %) Meech, non réponse (12 %) (Nov., Angus Reid / Southam ; Gazette, 7 avril 90).
Pensent que le gouvernement du Québec ne donne pas suffisamment d'information à propos de Meech 71 % (8-18 déc., Sorécom/Soleil, CKAC Presse, 27 déc.).
Appuient l'idée d'un Sénat élu : 36 % (Janvier 90, Gallup ; Presse, 22 jan. 90).
Pensent que le Québec sera satisfait (19 %), demeurera insatisfait (60 %) de ses pouvoirs constitutionnels si Meech est ratifié (ND, Insight Canada / Toronto Star, CTV ; Gazette, 7 fév.).
Appuient (44 %), s'opposent à (30 %) Meech, non réponse (25 %) (1-7 fév., Canadian Facts / Globe and Mail, CBC; Presse, Devoir, 13 fév.).
Appuient (50 %), s'opposent à (26 %) Meech, non réponse (24 %) (février, Angus Reid/ Southam ; Gazette, 7 avril).
Appuient (46 %), s'opposent à (27 %) Meech, non réponse (27 %) ; pensent que Meech sera (25 %), ne sera pas (56 %) ratifié ; pensent que Meech réglera (14 %), ne réglera pas (73 %) le conflit entre francophones et anglophones (15-19 fév., Léger et Léger / J. de M., TQS ; J. de M., 3 mars).
Appuient Meech (40 %) ; disent ne rien savoir ou presque de Meech : 62 % ; favorables à la reconnaissance du Québec comme société distincte : 53 % ; pensent que les conditions minimales du Québec sont raisonnables : 57 % (ND, Gallup; Presse, 8 mars).
Croient que Meech aura un effet positif sur le Canada : 44 % ; sont favorables à la clause de la société distincte : 64 % ; jugent les demandes du Québec déraisonnables : 12 % (ND, Gallup; Presse, 24 mars).
Souhaitent que le Québec maintienne ses demandes actuelles (54 %), accepte de négocier avec les provinces qui refusent de signer l'accord (29 %) ; jugent peu ou pas du tout (61 %), très ou assez (25 %) probable la signature de l'entente dans sa forme actuelle d'ici le 23 juin; en cas d'échec de Meech, pensent qu'il faudrait soumettre les demandes actuelles à un référendum québécois (36 %), enclencher le processus menant à la souveraineté (26 %), attendre de nouvelles propositions du reste du Canada (24 %), non réponse (13 %) ; se préoccupent (58 %), se désintéressent (40 %) de la signature de l'accord; très (16 %), assez (27 %), peu (18 %), pas du tout (15 %) favorables à l'accord, non réponse (23 %) ; considèrent important que la constitution canadienne reconnaisse le caractère distinct de la société québécoise : 80 % (16-21 mars, CROP / Presse ; Presse, 26 mars).
Appuient (49 %), s'opposent à (35 %) Meech, non réponse (16 %); favorables (58 %), défavorables (37 %) à un référendum national sur Meech; favorables (53 %) à ce que la clause de la société distincte soit référée à la Cour Suprême pour interprétation ; trouvent que B. Mulroney (47 %), R. Bourassa (67 %), F. McKenna (40 %), C. Wells (20 %) ont apporté une contribution positive au débat; trouvent que la proposition d'accompagnement de F. McKenna constitue un développement positif (58 %), négatif (32 %) dans le dossier constitutionnel ; pensent que Meech devrait être adopté tel quel (39 %), rejeté (26 %), adopté seulement si la clause d'accompagnement de F. McKenna y est incorporée (24 %), non réponse (10 %) ; favorables à la reconnaissance du Québec comme société distincte : 83 % ; considèrent la réforme du Sénat comme une priorité nationale : 37 % (28 mars-2 avril, Angus Reid/ Southam ; Gazette, 7 avril).
Jugent fortes ou assez fortes les chances que Meech soit adopté avant le 23 juin : 11 % ; près de la moitié des répondants croient que le rejet de Meech équivaudrait à un rejet du Québec par le Canada anglais (29 mars-8 avril, Baromètre / CKAC ; Presse, 17 avril).
Pensent que Meech est une bonne (38 %), mauvaise (18 %) chose pour le Canada (44 % non réponse) ; 58 % pensent qu'on devrait tenir un référendum national sur Meech + 7 avril, Gallup ; Presse, 26 avril).
Approuvent la façon dont B. Mulroney a traité la question de Meech : 36 % ; trouvent que le Québec (l 0 %), le Canada anglais (43 %) a demandé trop dans le cadre de l'accord du Lac Meech (6-9 juin, Gallup; Presse, 21 et 26 juin).
Tout à fait et plutôt favorables à l'entente constitutionnelle du 9 juin : 49 % ; souhaitent que Terre-Neuve donne son appui à l'entente du 9 juin : 61 % ; satisfaits / insatisfaits du travail de R. Bourassa (60 % / 31 %), de B. Mulroney (58 % / 33 %), de J. Chrétien ( 18 % / 54 %) lors des négociations constitutionnelles menant à l'entente du 9 juin (11 juin, Angus Reid / Soleil; Soleil, Presse, 13 juin).
Pensent que le Québec sort gagnant (36 %), perdant (40 %), ni gagnant, ni perdant (11 %) de l'entente du 9 juin; en accord (42 %), en désaccord (39 %) avec cette entente ; pensent que l'entente réglera (17 %), ne réglera pas (73 %) définitivement le dossier constitutionnel ; R. Bourassa a fait juste assez (40 %), trop (34 %), pas assez (12 %) de concessions dans ses négociations avec les autres premiers ministres au cours de la semaine menant à l'entente d'Ottawa du 9 juin; satisfaits (55 %), insatisfaits (38 %) du travail de R. Bourassa lors de ces négociations (Il13 juin, Léger et Léger / J. de M., TQS ; J. de M., 15 juin).
Complètement (20 %), plutôt (30 %) d'accord, plutôt (18 %), complètement (19 %) en désaccord avec la décision du gouvernement du Québec de signer l'accord du lac Meech suite à l'entente constitutionnelle du 9 juin à Ottawa pensent que l'accord est une bonne (47 %), un mauvaise (29 %), ni une bonne, ni une mauvaise (10 %) chose pour le Québec; pensent que l'accord est une bonne (65 %), une mauvaise (14 %), ni une bonne, ni une mauvaise (5 %) chose pour le Canada; pensent que l'accord reconnaît clairement que le Québec forme une société distincte au sein du Canada: oui (45 %), non (36 %), non réponse (19 %) ; pensent que le Québec a posé trop (6 %), juste assez (38 %), pas assez (36 %) de conditions pour réintégrer la constitution canadienne, non réponse (18 %) ; satisfaits (44 %), insatisfaits (36 %) de la façon dont le gouvernement du Québec s'est comporté à la conférence d'Ottawa; d'accord (31 %), en désaccord (54 %) avec le huis clos pratiqué à cette conférence ; pensent que la réforme du Sénat a joué un rôle capital dans l'entente intervenue à Ottawa : oui (50 %), non (19 %), non réponse (31 %) ; favorables à un Sénat élu (37 %), à l'abolition du Sénat (33 %), au statu quo (10 %), non réponse (21 %) ; beaucoup ou passablement intéressés (56 %) par la conférence d'Ottawa; ont consulté les média au moins une fois par jour durant la conférence : 55 % ; ne peuvent identifier une seule des conditions du Québec pour adhérer à Meech (46 %), identifient la société distincte (34 %), le veto du Québec (9 %); pensent que R. Bourassa a bien (57 %), mal (24 %) défendu les intérêts du Québec lors de la conférence, non réponse (19 %) pensent que B. Mulroney a bien (41 %), mal (35 %) défendu les intérêts du Québec lors de la conférence, non réponse (24 %) approuvent / désapprouvent leurs prises de position durant le débat menant à la ratification de l'accord du lac Meech : Lucien Bouchard (52 % / 22 %), J. Chrétien (20 % / 50 %) ; S. Carstairs (18 % / 28 %), J. Parizeau (45 % / 34 %) ; satisfaits / insatisfaits du rôle qu'ils ont joué à la conférence d'Ottawa: G. Filman (25 % / 43 %), F. McKenna (37 % / 30 %), D. Peterson (51 % / 15 %), C. Wells (22 % / 48 %) ; trouvent que Lucien Bouchard a eu raison (60 %), tort (19 %) de démissionner du gouvernement Mulroney, non réponse (22 %) (13-18 juin, CROP / Presse; Presse, 20-21 juin).
Pensent que l'échec de Meech a causé des dommages irréparables aux relations entre francophones et anglophones : 70 % ; le grand responsable de l'échec de Meech : C. Wells (41 %), B. Mulroney (12 %); une majorité appuie la démarche de Elijah. Harper qui a entraîné la non-ratification de Meech (26 juin4 juillet, Canadian Facts / Globe and Mail, CBC ; Presse, 10 juillet).
Favorables (34 %), défavorables (55 %) à la séparation du Québec ; jugent probable la séparation du Québec d'ici 1994 : 34 %; pensent que la Confédération sera dissoute : 36 % (juillet 89, Gallup ; Presse, 20 juillet 89 et 4 janvier 90).
Favorables (42 %), défavorables (48 %) à la souveraineté du Québec (août 89, Léger et Léger / J. de M.; J. de M., 3 mars, Presse, 4 mars 90).
Très (12 %), assez (27 %), peu (17 %), pas du tout (30 %) favorables à la souveraineté du Québec, non réponse (13 %) (31 août5 sept., CROP / Presse, TM-TVA ; Presse, 9 sept.).
Favorables (29 %), défavorables (56 %) à l'indépendance du Québec, non réponse (14 %) ; favorables (40 %), défavorables (44 %) à la souveraineté-association, indécis (6 %), non réponse (10 %) (14-19 sept., Sorécom / Soleil, Gazette, CKAC ; Presse, 21 sept.).
que le Québec va probablement se séparer: 44 % (oct., Canadian Facts / Globe and Mail, CBC ; Presse, 10 juillet 90).
Très (16 %), assez (25 %), peu (15 %), pas du tout (28 %) favorables à la souveraineté du Québec (20-25 oct., CROP / Presse, TVA; Presse, 6 nov. 89).
Croient que si le Québec opte pour la séparation, le reste du Canada devrait tout faire pour le convaincre de demeurer au sein du pays : 59 % ; pensent que le Québec a maintenant plus de chances d'accéder à l'indépendance : 45 % ; défavorables à la séparation du Québec : 65 % (1-8 nov., Decima Research McClean ; Presse, 27 déc.).
Favorables à la séparation : 40 % (nov., Angus Reid / Southam ; Devoir, 1 juin 90).
Favorables à l'indépendance complète : 36 % ; estiment avantageux pour le Québec de rester à l'intérieur du Canada même après l'échec de Meech : 50 % (10-19 nov., Sorécom / Soleil, CKAC; Devoir, 27 nov. 89 et 1 juin 90).
Favorables (39 %), défavorables (47 %) à la séparation (déc., Gallup ; Presse, 4 jan. 90).
Si Meech échouait, opteraient pour la souveraineté-association (52 %), s'y opposeraient (38 %), non réponse (10 %) ; opteraient pour l'indépendance complète (36 %), s'y opposeraient (52 %), non réponse (12 %) ; pensent que le Québec aurait avantage à rester à l'intérieur du Canada malgré tout : 53 % (818 déc., Sorécom / Soleil, CKAC; Presse, Devoir, 27 déc.).
Estiment probable l'indépendance du Québec en cas d'échec de Meech : 52 % ; souhaitent que le Québec ait le pouvoir d'adopter toutes les lois adéquates concernant sa langue et sa culture distinctes même si ces lois entrent en conflit avec la Charte des droits et libertés : 50 % (1-7 fév., Canadian Facts / Globe and Mail, CBC; Presse, Devoir, 13 fév.).
Pensent (51 %), ne pensent pas (36 %) que le Canada anglais veut garder le Québec à l'intérieur de la Confédération ; l'attitude des anglophones les incite (56 %), ne les incite pas (32 %) à souhaiter la souveraineté du Québec ; favorables (58 %), défavorables (27 %) à la souveraineté ; favorables (61 %), défavorables (ND) à la souveraineté si Meech échoue ; pensent que la souveraineté aurait un impact positif (49 %), négatif (31 %) sur l'économie québécoise (15-19 fév., Léger et Léger / J. de M., TQS ; J. de M., 3 mars, Presse, 4 mars).
Favorables (47 %), défavorables (51 %) à la souveraineté-association; favorables (47 %), défavorables (52 %) à l'indépendance; si Meech échoue, pensent que la séparation deviendra plus (61 %), moins (17 %), ni plus, ni moins (6 %) probable; si Meech échoue, pensent que le gouvernement du Québec devrait envisager la souveraineté (54 %), le statu quo (35 %), l'adhésion aux États-Unis (8 %) ; si Meech échoue, seraient d'accord (66 %), en désaccord (23 %) avec un référendum sur le statut du Québec ; trouvent que le Canada anglais est hostile aux Québécois : 65 % ; trouvent que le Québec ne reçoit pas sa juste part des fonds fédéraux : 56 % ; se considèrent mieux administrés à Québec (45 %) qu'à Ottawa (l 7 %) ; s'identifient comme Québécois (52 %), Canadiens (38 %); advenant l'indépendance, pensent que le meilleur partenaire économique pour le Québec serait les États-Unis (30 %), le Canada (15 %), l'Ontario (11 %); advenant l'indépendance, pensent que le niveau de vie du Québec baisserait (51 %), augmenterait (21 %), resterait le même (17 %) (16-27 fév., Sorécom / TVA, Actualité ; Presse, 17 avril, Devoir, 1 juin).
Reprise de la question référendaire de 1980 (mandat de négocier la souveraineté avec association économique, union monétaire et second référendum) oui (68 %), non (20 %) (6-7 mars, IQOP CJMS; Presse, 22 mars, Devoir, 1 juin).
Favorables (60 %), défavorables (35 %) à la souveraineté-association; favorables (50 %), défavorables (ND) à la souveraineté (1222 mars, PQ / Presse, 22 mars, Devoir, 27 mars).
Très (26 %), assez (30 %), peu (18 %), pas du tout (19 %) favorables à la souveraineté, non réponse (8 %) ; très (22 %), assez (21 %), peu (21 %), pas du tout (32 %) favorables à la séparation, non réponse (5 %) (1621 mars, CROP / Presse; Presse, 22 et 26 mars).
Favorables (47 %), défavorables (38 %) à l'indépendance, non réponse (l 5 %) ; favorables (53 %), défavorables (33 %) à la souveraineté-association, non réponse (13 %) ; pensent que le Canada a davantage besoin du Québec que le Québec n'a besoin du Canada : 48 % (16-21 mars, Sorécom / Soleil, CKAC ; Presse, 22 mars).
Favorables (53 %), défavorables (32 %) à la souveraineté, non réponse (16 %) (29 mars - 8 avril, Baromètre / CKAC; Presse, 17 avril 90).
Préfèrent l'indépendance du Québec (42 que le Québec reste dans la Confédération (45 %), non réponse (14 %) (4-7 avril, Gallup; Presse, 3 mai).
Favorables (61 %), défavorables (ND) à la souveraineté-association; advenant un accord de souveraineté-association, pensent que le Québec devrait continuer à être représenté au Parlement fédéral (55 %), continuer de toucher des paiements de péréquation du gouvernement fédéral: (43 %) (2-5 mai, Gallup; Presse, 22 mai).
Favorables (60 %), défavorables (38 %) à la souveraineté-association (3-8 mai, Environics /Toronto Star; Presse, 15 mai 90).
Favorables (53 %), défavorables (ND) à la séparation (mi-mai, Angus Reid / Southam; Devoir, 1 juin).
Favorables (60 %), défavorables (ND) à la souveraineté si échec de Meech; favorables (48 %), défavorables (ND) à la souveraineté même si Meech est ratifié (fin mai, Léger et Léger / J. de M., TQS ; Devoir, 1 juin).
Si Meech échoue, préféreraient l'indépendance (26 %), la souveraineté-association (25 %), un nouvel accord constitutionnel (32 %) (6-9 juin, Gallup; Presse, 21 juin).
Favorables (58 %), défavorables (ND) à la - souveraineté-association (11-13 juin, Léger et Léger / J. de M., TQS ; J. de M., 15 juin).
Favorables (41 %), défavorables (ND) à la séparation du Québec (13-16 juin, Gallup; Presse, Devoir, 3 juillet).
Très, assez (57 %), peu, pas du tout (35 %) favorables à la souveraineté, non réponse (9 %), très, assez (40 %), peu, pas du tout (55 %) favorables à la séparation ; se disent très (15 %), plutôt (28 %) fédéralistes, très (12 %), plutôt (30 %) souverainistes ; pensent que le résultat de la Conférence d'Ottawa va aider (38 %), nuire (33 %), ni nuire, ni aider (11 %) au projet souverainiste du PQ, non réponse (18 %) (13-18 juin, CROP/Presse, 21 juin).
Préfèrent l'indépendance complète (12 %), la séparation partielle (50 %), le statu quo (34 %) ; pensent que le Québec va probablement se séparer : 76 % ; pensent que le niveau de vie des Québécois se détériorera(41 %), changera peu (34 %), s'améliorera (12 %) si le Québec se sépare ; pensent que le niveau de vie dans les autres provinces du Canada se détériorera (44 %), changera peu (44 %), s'améliorera (ND) si le Québec se sépare (26 juin - 4 juillet, Canadian Facts Globe and Mail, CBC ; Presse, 10 juillet).
Estiment que les relations entre francophones et anglophones se sont détériorées au cours de la dernière année : 56 % (ND, Gallup; Presse, 23 oct.).
Pensent que c'est le Québec (7 %), l'Ontario (47 %) qui a le plus profité de la Confédération canadienne; pensent que le Canada devrait devenir une république (60 %), demeurer fidèle à la reine (22 %) (ND, Gallup Presse, 16 nov.).
Optimistes (39 %), pessimistes (54 %) quant à l'avenir du Québec au sein de la Confédération canadienne (l 6-21 mars, CROP / Presse; Presse, 26 mars).
Favorables (ND), défavorables (70 %) à ce que le Québec adhère à la fédération américaine (ND, Gallup; Presse, 7 juin).
Pensent que le gouvernement fédéral consacre une part trop importante de son budget à la défense et aux forces armées : 55 % (9-12 août 89, Gallup ; 14 sept. 89).
Qui fait le plus pour promouvoir la paix dans le monde ? Mikhael Gorbatchev (44 %), George Bush (25 %), non réponse (31 %) pensent que la guerre froide est terminée 14 % (11-13 janvier, Gallup ; Presse, 1 et 15 fév.).
Favorisent le maintien des troupes canadiennes en Europe : 34 %; croient qu'Ottava devrait continuer à permettre que les États-Unis poursuivent leurs essais de missiles de croisière au-dessus du territoire canadien : 27 % (ND, Gallup; Presse, 26 février).
Croient qu'un conflit nucléaire est très ou relativement probable durant leur vie . 21 % (ND, Gallup; Presse, 17 avril).
Sont . d'avis que les citoyens devraient être autorisés à manifester sur la colline parlementaire à Ottawa: 66 % (4-7 avril, Gallup; Presse, 10 mai).
Considèrent très ou assez important qu'un règlement dans les négociations du secteur public intervienne avant les élections : 80 % ; appuient l'objectif de l'équité salariale pour les femmes : 86 % ; quelle augmentation de salaire souhaite-t-on dans le secteur public ? 0-4 % (18 %), 5+ % (44 %), non réponse (37 %) ; trouvent que les finances du gouvernement sont en assez bonne (34 %), en pas tellement bonne ou en mauvaise (51 %) santé ; trouvent que les services publics fonctionnent très ou assez (33 %), pas tellement ou pas du tout (63 %) bien ; le principal responsable de l'état des services publics : le gouvernement (48 %), les syndicats (19 %) (mi-juillet 89, Sorécom / CSN; Devoir, 8 août 89).
Appuient (77 %), n'appuient pas (ND) la revendication de la Fédération des infirmiers et infirmières du Québec d'obtenir plus que les 4 % offerts par le Conseil du trésor; considèrent que le gouvernement devrait régler le dossier avant les élections du 25 sept. : 88 % ; considèrent que la grève de la FIIQ est justifiée : 51 % (29-30 août, IQOP / FIIQ ; Devoir, 2 sept.).
Plutôt favorables aux infirmières (55 %) qu'au gouvernement (3 2 %) ; aux autres travailleurs de la santé (46 %) qu'au gouvernement (37 %) ; aux enseignants (41 %) qu'au gouvernement (42 %) ; aux autres fonctionnaires (34 %) qu'au gouvernement (44 %) (14-17 sept., CROP / Presse, TVA; Presse, 20 sept.).
D'accord (22 %), en désaccord (76 %) avec le droit de grève dans les hôpitaux (novembre, CROP / Conseil du patronat; Presse, 7 déc.).
Sont des sanctions méritées / non méritées la perte d'ancienneté qui découle de la loi 160 (28 % / 66 %), l'arrêt des cotisations syndicales à la source (43 % / 43 %), la perte de salaire (47 % / 48 %) ; même si elle était illégale, les infirmières avaient de très bonnes (36 %), d'assez bonnes (43 %), de pas tellement bonnes (9 %), aucunes (6 %) raisons de faire la grève; le personnel de la santé et des services sociaux avait de très bonnes ou d'assez bonnes (53 %) raisons de faire la grève, les sanctions de la loi 160 ont un effet négatif sur le climat de travail 63 % la qualité des soins sera affectée 43 % une suspension des pertes d'ancienneté, accompagnée d'un maintien des coupures de salaires, aurait un heureux effet sur le climat de travail 47 % ; peuvent identifier la loi 160 : 55 % saisissent le sens des sanctions qui en découlent : 49 % ; estiment que les services essentiels dans le secteur de la santé ont été maintenus de façon très ou plutôt satisfaisante durant le conflit : 70 % (818 déc., Sorécom / CEQ, CSN, FIIQ; Presse, Devoir, 18 janvier).
Plutôt favorables à l'établissement d'une taxe aux entreprises pour assurer une meilleure formation de la main-d'oeuvre : 54 % ; estiment essentiel que, dans le cadre du libre-échange, les entreprises investissent davantage dans la formation de leur main-d'oeuvre : 80 % ; pensent que les entreprises devraient assurer davantage la formation de leurs employés : 75 % ; pensent que les entreprises devraient s'occuper elles-mêmes de leurs propres programmes de formation (43 %) plutôt que de financer davantage le système d'éducation actuel (42 %) ; estiment que le système d'éducation prépare très bien (12 %), plutôt bien (55 %) les étudiants au marché du travail; la formation professionnelle relève davantage du rôle des entreprises (37 %), des gouvernements (21 %), des employés eux-mêmes (17 %), de tout le monde (14 %), des syndicats (4 %); la formation professionnelle devrait être la première (29 %), l'une des (64 %) priorités du gouvernement (20-22 août, Léger et Léger L'Avenir; Devoir, 4 oct. 89).
Favorables (48 %), défavorables (ND) à l'ouverture des commerces le dimanche (ND, Gallup; Presse, 8 janvier).
Pensent que le gouvernement ne devrait pas retirer aux marchés publics leur droit acquis d'ouvrir le dimanche : 81 % ; pensent que les commerçants devraient pouvoir fixer eux-mêmes leurs heures d'ouverture : 64 % (ND, CROP / Association des marchés publics du Québec; Presse, 21 mars).
Estiment que les Canadiens devraient avoir un contrôle majoritaire des banques qui opèrent au Canada: 66 % ; jugent qu'il y a actuellement assez ou trop d'investissements américains au Canada : 43 % (ND, Gallup; Presse, 6 avril).
Favorables (ND), défavorables (52 %) à une augmentation de l'impôt personnel sur le revenu ou à une taxe sur les biens et services (ND, Gallup; Presse, août 89).
Favorables (7 %), défavorables (ND) à la TPS de 7 % que le gouvernement fédéral veut imposer (ND, Gallup; Presse, 29 janvier).
Pensent que le Sénat devrait bloquer le projet de loi sur la TPS : 67 % (ND, Gallup; Presse, 22 mai).
Pensent qu'un grand nombre de personnes considèrent les prestations d'assurance-chômage comme un moyen de se procurer des vacances gratuites et ne tentent pas sérieusement de se trouver du travail (1720 mai 89, Gallup; Presse, 12 juin 89).
Ça va très ou assez bien (64 %), pas tellement ou pas du tout bien (35 %) ; au cours des six prochains mois, la situation économique va s'améliorer (16 %), rester la même (54 %), se détériorer (25 %) (novembre, CROP/Conseil du patronat; Presse, 7 déc.).
Pensent que l'économie empirera au cours des six prochains mois : 59 % (7-10 fév., Gallup/Presse, 1 mars).
Pensent que le Gouvernement du Québec devrait être officiellement bilingue : 65 % ; considèrent comme très importante la protection des droits de la minorité anglophone du Québec : 20 %; considèrent comme importante la protection des droits linguistiques de la minorité francophone hors-Québec : 44 % (ND, Gallup; Presse, 5 oct. 89).
La moitié des répondants favorisent un retour à la Loi 101 ; pensent que R. Bourassa a fait certaines ou beaucoup de choses en faveur des anglophones : 49 %; pensent que R. Bourassa a fait peu ou rien en faveur des minorités linguistiques : 44 % (sept. 14-19, Sorécoin / Soleil, Gazette, CKAC ; Gazette, 23 sept.).
Estiment que les relations entre francophones et anglophones se sont détériorées au cours de la dernière année (ND, Gallup; Presse, 23 oct.).
Tiennent à ce que leurs enfants apprennent l'anglais : 91 % (oct., Environics / Canadian Parents for French ; Devoir, 16 fév.).
Souhaitent que le Québec renforce la loi 10 1 : oui (57 %), non (34 %) ; pensent que le Québec traite mieux sa minorité anglophone que les provinces anglophones ne traitent leurs minorités francophones (70 %), que le traitement des minorités est partout égal au Canada (16 %); le Canada est de fait bilingue : oui (48 %), non (48 %) ; favorables à ce que toutes les provinces du Canada offrent des services bilingues : 85 % ; pensent que les anglophones du Canada font preuve de racisme à l'égard des francophones : oui (68 %), non (26 %) ; pensent que les francophones du Canada font preuve de racisme à l'égard des anglophones : oui (40 %), non (55 %) (15-19 fév., Léger et Léger / J. de M., TQS ; J. de M., 3 mars).
Croient que la loi sur les langues officielles adoptée par le gouvernement Trudeau en 1969 a été un échec : 70 % (ND, Gallup; Presse, 14 mai).
Pensent que le Québec est affecté par la pollution : 81 % (9-10 juin 89, Gallup; Presse, 19 juin 1989).
Estiment que le gouvernement canadien ne fait pas assez pour assurer un environnement propre pour les générations futures : 86 % (ND, Gallup; Presse, 3 août).
Estiment que les compagnies forestières coupent trop d'arbres : 60 % ; que leurs méthodes de coupe menacent l'environnement : 74 % ; que les arbres coupés ne sont pas remplacés : 73 % désapprouvent fortement la coupe à blanc 56 % ; considèrent qu'il faudrait abandonner la coupe à blanc au profit de la coupe sélective même si cette dernière est plus coûteuse : 58 % ; sont en désaccord avec l'utilisation des produits chimiques : 74 % , font confiance aux groupes environnementaux (85 %), aux politiciens (29 %) pour ce qui est des informations concernant la forêt ; se disent inquiets au sujet de la présence de dioxines dans les produits de papier blanchi : 69 % ; seraient disposés à acheter des produits non blanchis : 86 % (1989, Environics / Forêt Canada ; Presse, 27 janvier 90).
Favorables à une augmentation de 5 à 10 cents du prix de l'actuelle consigne sur les contenants recyclables 70 % ; connaissent le système de consigne 92 % ; moins des deux tiers connaissent la cueillette sélective des déchets, pratique approuvée par la quasi-totalité des répondants ; la pratique de la consigne devrait englober les contenants de jus de fruits et de légumes (85 %), d'eau embouteillée (84 %), des bouteilles de la Société des alcools (82 %), les pots de conserve (75 %), les boîtes de conserve en métal (63 %) ; affirment participer à la consigne des contenants recyclables : 74 % (3-6 nov., Léger et Léger / Julien Péloquin ; Devoir, 20 janvier).
Affirment avoir récemment acheté des produits manufacturés et empaquetés selon des méthodes qui n'endommagent pas l'environnement : 40 % (ND, Gallup ; Presse, 18 janvier).
Estiment que le gouvernement canadien ne fait pas assez pour assurer un environnement propre pour les générations futures : 84 % ; considèrent que les dangers de la pollution sont très graves au Canada : 83 % (ND, Gallup ; Presse, 28 mai).
En accord (37 %), en désaccord (58 %) avec une augmentation des frais de scolarité universitaires; tout à fait d'accord (20 %), plutôt d'accord (21 %), plutôt en désaccord (18 %), tout à fait en désaccord (36 %) avec une grève générale des étudiants sur la question des frais de scolarité ; si désaccord, auraient préféré une augmentation moins substantielle (43 %), le maintien du gel des frais (35 %), l'abolition des frais (10 %) ; croient que la hausse des frais empêchera beaucoup ou plusieurs (51 %), peu de (21 %), aucun ou très peu de (25 %) jeunes d'aller à l'université ignorent le coût actuel des frais de scolarité 75 % (19-23 janvier, CROP / Presse; Presse, 5 février, Devoir, 31 mars).
Compte tenu que les frais de scolarité n'ont pas augmenté depuis vingt ans au Québec, sont favorables (46 %), défavorables (50 %) à une augmentation (1-5 février, CROP/Presse, TVA ; Presse, 15 fév.).
Complètement d'accord (26 %), plutôt d'accord (43 %), plutôt en désaccord (10 %), complètement en désaccord (13 %) avec le remplacement des frais de scolarité par un impôt post-universitaire qui débuterait dès la fin des études et serait établi en fonction du revenu des anciens étudiants ; l'entreprise privée (59 %), l'État (54 %) ne contribuent pas assez au financement des universités ; les frais de scolarité devraient être les mêmes pour tous les secteurs d'études (51 %), varier selon les secteurs (43 %) ; contribuent juste assez / trop / pas assez au financement des universités : les étudiants (32 % / 10 %/ 41 %), l'entreprise privée (16 % / 2 % / 59 %), l'État (28 % / 6 % / 54 %) (9-19 février, Sorécom / Inter Université ; Devoir, Presse, 31 mars).
Le gouvernement devrait mettre plus d'argent dans l'éducation : 57 % ; seraient prêts à payer un peu plus d'impôts pour améliorer la qualité de l'enseignement au Québec: 45 % ; les jeunes passent assez (47 %), pas assez (44 %) de temps en classe (1-5 février, CROP / Presse, TVA ; Presse, 15 fév.).
S'opposent à l'élargissement des frais d'hébergement à l'hôpital et au ticket modérateur lors des visites médicales : 51 % ; s'opposent à une hausse des impôts pour améliorer les services de santé : 74 % ; d'accord avec un contrôle sévère des médicaments fournis gratuitement et avec le paiement par le patient de services de luxe tel la chirurgie esthétique : 83 % ; d'accord avec la privatisation des services d'alimentation et d'entretien dans les hôpitaux: 59 % (ND, IQOP / Association des hôpitaux du Québec ; Presse, 3 mai).
Il devrait y avoir une loi sur l'avortement : oui (74 %), non (22 %) ; une telle loi devrait être de compétence fédérale (51 %), provinciale (24 %) ; la question de l'avortement devrait être un enjeu de la prochaine campagne électorale au Québec : oui (67 %), non (27 %) ; la loi sur l'avortement devrait être adoptée suite à un vote libre des députés (16 %), suite à un vote selon la ligne des partis (3 %), en fonction des résultats d'un référendum (74 %) ; s'ils avaient à voter une loi sur l'avortement, se baseraient sur leurs principes moraux personnels (57 %), leurs croyances religieuses (11 %), leur expérience personnelle (25 %), les opinions entendues dans leur entourage (4 %) ; connaissent personnellement une femme qui s'est fait avorter: 52 % (31 juillet-3 août 89, CROP /Presse TM-TVA; Presse, 6 août 89).
Beaucoup (31 %), passablement (38 %), peu (22 %), pas du tout (8 %) préoccupés par la condition des femmes dans notre société , les progrès enregistrés par les femmes sont principalement attribuables aux femmes elles-mêmes (51 %), aux mouvements des femmes (38 %), aux gouvernements (5 %), aux syndicats (2 %), à l'Église (1 %) ; au cours des dix prochaines années, les demandes concernant l'égalité salariale vont augmenter (62 %) diminuer (1 %), se stabiliser (33 %) ; il est très (19 %), assez (45 %), peu (27 %), pas du tout (8 %) probable qu'une femme devienne Premier ministre du Québec d'ici dix ans; il y a trop /juste assez / pas assez de femmes dans des postes de direction sur le marché du travail en général (5 % / 33 % / 55 %), en politique (2 % / 18 % / 74 %), en affaires (2 % 26 % / 67 %), dans l'Église (2 % 20 % 60 %), dans les syndicats (3 % / 25 % 58 %) les femmes ont / n'ont pas autant de chances que les hommes d'accéder au marché du travail (67 % / 31 %), d'avancer sur le marché du travail (50 % / 46 %), d'accéder à des postes de direction sur le marché du travail (47 % / 50 %), dans le milieu des affaires (52 % / 45 %), dans les gouvernements (48 % / 47 %) (6-10 avril, CROP / Presse; Presse, 21 avril).
Se considèrent bien informés sur la question du SIDA : 83 % ; souhaitent un effort d'information accru dans les écoles (56 %), sur les lieux de travail (67 %) ; connaissent personnellement une personne porteuse du SIDA: oui (16 %), non (84 %) ; éviteraient d'en fréquenter : 16 % ; refuseraient (14 %), ne refuseraient pas (80 %) d'envoyer leurs enfants dans une classe d'école où il pourrait y avoir un sidéen; estiment que l'on doit continuer à protéger l'anonymat des sidéens : oui (72 %), non (24 %) (12-18 mai 89; CROP / Presse; Presse, 3 juin 89).
Considèrent comme mauvaise la pratique des relations sexuelles pré-maritales : 18 % (ND, Gallup; Presse, 12 fév.).
Considèrent que l'euthanasie devrait être permise : 81 % (ND, Gallup; Presse, 24 juillet 89).
Pensent que les États-Unis ont trop d'influence sur notre style de vie : 76 % (5-8 juillet, Gallup; Presse, 7 août 89).
Disent qu'il existe des endroits situés à moins d'un kilomètre de chez eux où ils auraient peur de se promener le soir: 40 % (7-10 mars, Gallup; Presse, 20 avril).
Appuient l'idée d'autoriser les agents de la Gendarmerie Royale du Canada à porter en service un turban au lieu du chapeau traditionnel : 25 % (ND, ND; Presse, 7 mai).
Estiment qu'il existe un problème de la faim assez ou très grave au Canada : 63 % (ND, Gallup; Presse, 22 mai).
L'environnement (28 %), la langue (10 %), Meech (2 %), la qualité des services de santé (25 %), les négociations dans le secteur public (13 %), la situation économique (17 %) (14-20 sept., Sorécom / Soleil, Gazette, CKAC ; Gazette, 22 sept.).
Préoccupés par l'environnement (92 %), la qualité des soins de santé (90 %), la qualité de l'enseignement (81 %) (1-5 février, CROP /Presse, TVA; Presse, 15 fév.).
Principale cause du stress dans leur vie : l'argent ou l'emploi (48 %), aucune cause de stress (14 %) (ND, Gallup; Presse, 12 mars).