Édouard Cloutier
Université de Montréal
L'année politique au Québec 1990-1991
· | Rubrique : Les tendances de l'opinion publique |
Pour constituer cet aide-mémoire des résultats des sondages politiques qui ont été effectués et diffusés au Québec entre le 15 juillet 1990 et la fin décembre 1991, les journaux La Presse et Le Devoir ont fait l'objet d'une analyse de contenu systématique, ce qui permet de rendre compte en bonne partie des sondages commandités par d'autres médias écrits ou électroniques, dont la plupart des résultats sont évoqués dans leurs grandes lignes par La Presse et Le Devoir.
Les données proviennent des dossiers de presse constitués par le Service de recherche et de documentation du département de science politique de l'Université de Montréal. Ont aussi été mis à contribution les dossiers personnels de l'auteur, ce qui explique les références à des sources autres que Le Devoir et La Presse.
Ne seront présentés ici que les résultats qui ont été rendus publics, aucune recherche n'ayant été faite auprès des médias ou des maisons de sondages pour obtenir l'information non diffusée. Il s'agit donc d'une recension de l'opinion telle que le public a pu la connaître et, donc, la concevoir.
De plus, n'ont été retenus que les résultats de sondages représentant l'ensemble du Québec, ce qui exclut les résultats pancanadiens, les résultats régionaux ou locaux et les résultats afférents à des catégories sociales particulières.
Par opinions politiques, il faut entendre premièrement celles qui ont trait au soutien que les citoyens accordent au personnel et aux institutions politiques, telles les intentions de vote, la satisfaction à l'égard des gouvernements et l'évaluation des chefs. Les opinions comprennent deuxièmement les orientations que l'on souhaite voir adopter par les institutions gouvernementales en ce qui concerne les affaires constitutionnelles, la participation canadienne à la guerre du Golfe Persique ainsi que la façon de gérer la crise autochtone. Par les années passées, cet aide-mémoire comportait des rubriques relatives aux orientations de diverses pratiques économiques et sociales. Ces rubriques ont malheureusement dû être abandonnées pour l'édition 1990-1991, en raison de la trop grande étendue de la matière à couvrir dans le nombre de pages qui nous est imparti.
De l'opinion politique des adultes québécois en 1990-1991, on aura donc une image chiffrée accompagnée des données techniques qui permettent de la jauger. Dans le seul cas des intentions de vote, ces données comprennent: la date du sondage, l'identité du sondeur et du commanditaire, la taille de l'échantillon, le nombre de non-répondants, le lieu et la date de diffusion. Dans tous les autres cas, les données techniques sont placées entre parenthèses dans l'ordre suivant: (date du sondage, identité du sondeur/identité du commanditaire; lieu de diffusion, date de diffusion). Quand la source ne diffuse pas une donnée technique, cette donnée est remplacée par le symbole ND. Nous avons malheureusement dû faire l'économie de l'énoncé exact des questions faute d'espace.
Faute d'espace également, les données ne seront pas analysées. Le lecteur devra donc en faire une lecture propre à ses questionnements.
Le meilleur premier ministre pour le Canada: B. Mulroney (30 %), J. Chrétien (20 %), A. McLaughlin (ND) (juillet 90; Gallup; Presse, 30 juillet 90).
Ferait actuellement le meilleur premier ministre du Québec: R. Bourassa (39 %), L. Bouchard (35 %), J. Parizeau (27 %) (4-7 septembre 90, IQOP/Soleil; Devoir, Presse, 12 septembre 90).
Sont satisfaits (ND), insatisfaits (75 %) du leadership de J. Chrétien à la tête du PLC (septembre 90; Angus Reid/ND; Presse, 24 septembre 90).
Approuvent (34 %), désapprouvent (49 %) la performance de B. Mulroney; approuvent (17 %), désapprouvent (ND) la performance de J. Chrétien (octobre 90; Gallup; Presse, 29 octobre 90).
Ferait le meilleur premier ministre du Canada: J. Chrétien (30 %), A. McLaughlin (30 %), B. Mulroney (ND) (novembre 90; Environics/Presse, Toronto Star, TVA, CTV; Presse, 16 octobre 91).
Le meilleur chef pour succéder à R. Bourassa: D. Johnson (31 %), G. Rémillard (21 %); L. Bacon (13 %), M.-Y. Côté (11 %); autres candidats (12 %), sans réponse (30 %) (7-14 novembre 90; IQOP/Soleil; Presse, 22 novembre 90).
La personne qui représente le mieux la vision du Canada qu'ont les Québécois: L. Bouchard (26 %), RE Trudeau (20 %) (novembre 90; ND/Presse; Presse, 27 novembre 90).
Opinion favorable (45 %), défavorable (24 %) à l'égard de L. Bouchard; favorable (13 %), défavorable (48 %) à l'égard de C. Wells (début janvier 91 ; Gallup; Presse, 4 février 91).
Inspire le plus confiance quand il s'agit de l'avenir du Québec: R. Bourassa (29 %), L. Bouchard (19 %), J. Parizeau (17 %), J. Chrétien (7 %), B. Mulroney (6 %), A. McLaughlin (2 %), non réponse (20 %), le meilleur chef pour succéder à R. Bourassa: D. Johnson (20 %), G. Rémillard (14 %), L. Bacon (11 %), C. Ryan (10 %), M.-Y. Côté (9 %) (16-19 janvier 91 ; IQOP/Soleil, CKAC; Soleil, 25 janvier 9 1).
Paraît le plus apte à diriger le Québec: R. Bourassa (30 %), J. Parizeau (18 %), L. Bouchard (15 %), C. Ryan (5 %), L. Bacon (5 %), G. Rémillard (4 %), non réponse (23 %); ... Dans l'hypothèse de la souveraineté: R. Bourassa (24 %), J. Parizeau (21 %), L. Bouchard (19%), non réponse (21 %) (17-20 janvier 91; CROP/Presse; Presse, 26 janvier 91).
Le plus apte à diriger le pays durant la période agitée qui s'annonce: (parmi les trois chefs mentionnés) B. Mulroney (37 %), A. McLaughlin (17 %), J. Chrétien (13 %); (quand aucun nom n'est mentionné) L. Bouchard (11 %), B. Mulroney (9 %), R. Bourassa (7 %), P.E. Trudeau (4 %), J. Chrétien (4 %) (12-20 février 91 ; Angus Reid/Soleil; Presse, 2 mars 91).
Baromètre des personnalités politiques du Québec: J. Doré (61 %), R. Bourassa (58 %), D. Johnson (56 %), L. Bouchard (52 %), J. Parizeau (51 %), L. Bacon (51 %), M.-Y. Côté (49 %), C. Ryan (48 %), P.-M. Johnson (47 %), Pauline Marois (41 %), P. Péladeau (38 %), B. Landry (29 %), B. Mulroney (28 %), J. Campeau (25 %), J. Chrétien (20%), Roger D. Landry (19%), C. Béland (19%), M. Bélanger (18 %), R. Libman (16 %) (26 fév. - 1er mars 91 ; Léger et Léger/J. de M., TQS; J. de M., 8 mars 91).
Le plus apte à défendre les intérêts des Québécois (comparaison par paire): R. Bourassa (37 %) c. J. Parizeau (35 %); R. Bourassa (37 %) c. L. Bouchard (39 %); J. Parizeau (29 %) c. L. Bouchard (35 %);
R. Bourassa | J. Parizeau | L. Bouchard | |
le plus crédible | 34% | 27% | 23% |
le plus apte à combattre le chômage et la pauvreté | 28% | 24% | 16% |
le plus près de vos idées sur l'avenir du Québec | 28% | 27% | 21% |
le plus en mesure de négocier avec le gouvernement du Canada | 42% | 23% | 21% |
le plus à l'écoute des opinions de la majorité des Québécois | 28% | 26% | 23% |
(22-30 mars 91 ; Multi Réso/Devoir; Devoir, 6 avril 91) |
Sont satisfaits (16 %), insatisfaits (69 %) de B. Mulroney; satisfaits (16 %), insatisfaits (69 %) de J. Chrétien; satisfaits (53 %), insatisfaits (ND) de L. Bouchard (25 avril - 5 mai 91; Angus Reid/Soleil; Presse, 10 mai 91).
Paraît le plus apte à effectuer le rapprochement entre le Canada anglais et le Québec: J. Clark (18 %), B. Mulroney (16 %), J. Chrétien (15 %), S. Copps (12 %) (23 mai - 3 juin 91, Multi Réso/Devoir; Devoir, 10 juin 91).
Font encore (45 %), ne font plus (55 %) confiance à R. Bourassa pour mener les négociations constitutionnelles (25-26 septembre 91 ; Léger et Léger/J. de M.; J. de M., 27 septembre 9 1).
Ne font pas du tout confiance à: B. Mulroney (59 %), R. Bourassa (32 %), J. Chrétien (60 %), J. Parizeau (31 %), L. Bouchard (26 %) (25-29 septembre 91 ; Multi RésolDevoir; Devoir, le, octobre 91).
Ferait le meilleur premier ministre du Canada: L. Bouchard (27%), J. Chrétien (20 %), B. Mulroney (l 5 %), A. McLaughlin (14 %) (3-7 octobre 91 ; Environics/Presse, Toronto Star, TVA, CTV; Presse 16 octobre 91).
Ferait le meilleur premier ministre du Québec: R. Bourassa (40 %), J. Parizeau (34%), aucun des deux (10%), non réponse (16%) (3-5 décembre 91 ; IQOPISoleil; Presse, 7 décembre 91); font (48 %), ne font pas (44 %) confiance à M. Bourassa pour défendre les intérêts du Québec dans les négociations avec le reste du Canada (Ibidem; Presse, 9 déc, 91).
La formation politique la plus apte à préserver l'unité du pays: le PPC de B. Mulroney (ND), le PLC de J. Chrétien (20 %), le NPD de A. McLaughlin (ND) (8-11 août 90; Gallup; Presse, 20 septembre 90).
Le PLQ de R. Bourassa est plutôt fédéraliste (60 %), plutôt souverainiste (22 %) (26 février - 1er mars 91 ; Léger et Léger/J. de M., TQS; J. de M., 8 mars 91).
Le premier ministre R. Bourassa est plutôt fédéraliste (66 %), plutôt souverainiste (16 %), sans réponse (18 %); le PLQ est plutôt fédéraliste (58 %), plutôt souverainiste (19 %), sans réponse (23 %) (15-20 mars 91; IQOP/Soleil, CKAC; 24 mars 91).
Très, assez satisfaits | Peu, pas du tout satisfaits | |
L. Bacon | 42% | 32% |
M.-Y. Côté | 42% | 34% |
P. Paradis | 38% | 32% |
D.Johnson | 38% | 33% |
G. Rémillard | 37% | 32% |
G.D. Lévesque | 36% | 34% |
C. Ryan | 32% | 52% |
Cela va mal ou pas tellement bien (72 %), bien ou très bien (26 %) au Québec (14-18 août 90; PQ; Presse, 24 août 90).
Sont contents (ND), mécontents (75 %) de l'état actuel du Canada (6-9 février 91 ; Gallup; Presse, 18 mars 91).
Le contexte politique québécois est bon ou très bon (24 %), mauvais ou très mauvais (72 %); pour les six prochains mois, ce contexte restera le même (50 %), se détériorera (23 %); le contexte politique fédéral est bon ou très bon (18 %), mauvais ou très mauvais (77 %) ; pour les six prochains mois, ce contexte restera le même (50 %), se détériorera (26 %) (14-17 novembre 91 ; CROP/CPQ; Presse, 11 décembre 91).
Il est très probable (28 %), assez probable (48 %), assez improbable (16 %), très improbable (7 %) que le Québec se sépare éventuellement du Canada, sans réponse (2 %) (juillet 90; Canadian Facts/Globe and Mail; Globe and Mail, 5 novembre 91).
Le débat sur l'avenir du Québec et du Canada est important: en accord (82 %), en désaccord (ND) (21-25 novembre 90; CROP; Devoir, 11 décembre 90).
Les principales préoccupations constitutionnelles: la séparation du Québec (44 %), l'unité canadienne (35 %) (ND; Gallup; Presse, 14 janvier 1991).
Les chances de réussite des négociations constitutionnelles entre le Québec et le Canada sont nulles (26 %), faibles (38 %) (ler- 11 février 91 ; Multi Réso/Devoir; Devoir, 18 février 91).
Au cours des prochaines négociations constitutionnelles, le premier ministre Bourassa va faire quelques compromis (54 %), beaucoup de compromis (21 %) (15-20 mars 91; IQOP/Soleil, CKAC; Soleil, 24 mars 91).
Il est très probable (22 %), assez probable (46 %), assez improbable (25 %), très improbable (4 %) que le Québec se sépare éventuellement du Canada, sans réponse (3 %) (avril 91 ; Canadian Facts/Globe and Mail; Globe and Mail, 5 novembre 91).
Le Canada traverse une crise d'unité nationale tellement sérieuse que l'avenir du pays en est menacé: en accord (80 %), en désaccord (ND); l'unité nationale s'est récemment affaiblie, mais les problèmes peuvent encore être réglés: en accord (30 %), en désaccord (ND); en êtes-vous progressivement arrivé au point où vous ne pouvez plus tolérer des pourparlers incessants qui ne mènent à rien ? oui (79 %), non (ND); le Québec ne fait que menacer de quitter le Canada mais ne le fera pas: en accord (14 %), en désaccord (82 %); le Québec sera toujours insatisfait, quelle que soit l'entente obtenue: en accord (66 %), en désaccord (ND); le Québec reçoit plus que sa part des deniers fédéraux: en accord (21 %), en désaccord (ND); l'Ouest canadien se plaint le ventre plein si l'on compare son traitement à celui du reste du Canada: en accord (47 %), en désaccord (ND); la cause majeure du problème de l'unité canadienne: le système gouvernemental (58 %), l'incompatibilité entre Français et Anglais (24 %); le gouvernement Mulroney (13 %); devant l'échéancier du référendum québécois, le Canada se pressera de respecter l'échéance (60 préparera des propositions en espérant respecter l'échéance (18 commencera les discussions sans tenir compte de l'échéance (11 ne fera rien du tout (8 %) (26 avril - 15 mai 91 ; Angus Reid/Southarn; Gazette, le 5 juin 91).
Les revendications du Québec visant à accroître ses pouvoirs sont légitimes: en accord (50 %), en désaccord (ND) (ND; Gallup; Presse, 13 mai 91).
L'éclatement du Canada est peu probable (33 %), probable (44 %) (mai 91 ; Gallup; Presse, 27 mai 91).
Pensent que le premier ministre Bourassa déclenchera des élections (38 %), choisira plutôt de repousser l'échéance référendaire (24 respectera sa promesse et tiendra un référendum en 1992 (20 pensent que le fédéral soumettra (44 %), ne soumettra pas (35 %) de propositions constitutionnelles acceptables au Québec avant le référendum de 1992 (23 mai - 3 juin 91 ; Multi-Réso; Devoir; Devoir, 10 juin 91).
Les négociations constitutionnelles sont une perte de temps (43 %), une urgente priorité (50 %), sans réponse (6 %); il est très probable (3 %), assez probable (18 %), assez improbable (54 %), très improbable (22 %) qu'une entente constitutionnelle survienne d'ici un an, sans réponse (2 %) -, il est très probable (15 %), assez probable (37 %), assez improbable (35 %), très improbable (10 %) que le Québec se sépare éventuellement du Canada, sans réponse (4 %); (21-28 octobre 91; Canadian Facts/Globe and Mail, CBC; Globe and Mail, 4-5 novembre 9 1).
Dossier qui devrait être prioritaire pour les gouvernements: l'économie (81 %), la constitution (16 %); la constitution est un sujet très ou assez (77 %), pas ou pas du tout (19 %) important (14-17 novembre 91 ; CROP/CPQ; Presse, 11 décembre 91).
Se disent Québécois (53 %), Canadiens français (23 %), Canadiens (19 %) (22-30 mars 91 ; Multi Réso/Devoir; Devoir 9 avril 91).
Le Canada est l'un des meilleurs pays au monde (83 %) (4-15 avril 91 ; Canadian Facts/Globe and Mail; Presse, 23 avril 91).
Se sentent profondément attachés au Canada (62 %); sont fiers de parler du Canada à une personne d'un autre pays (84 %); se sentent moins attachés au Canada qu'il y a quelques années (59 %); croient qu'ils seraient traités comme un étranger lors d'une visite dans l'Ouest canadien (43 %); pensent que le Canada est l'un des meilleurs pays au monde (86 %); l'attachement des Québécois au Canada est fort (30%); modéré (32%), faible (ND); sont attachés plutôt au Québec (66 %), plutôt au Canada (ND) (26 avril - 15 mai 91 ; Angus Reid/Southam; Gazette, 1er-3 juin 91).
Se disent très (40 %), assez (37 %) fiers d'être Canadiens (ND; Gallup; 30 décembre 91).
Favorables (60 %), défavorables (ND) à ce que les négociations constitutionnelles se fassent uniquement entre les gouvernements du Québec et du Canada (1er-11 février 91 ; Multi Réso/Devoir; Devoir, 18 février 91).
Favorables (54 %), défavorables (ND) à ce que les négociations constitutionnelles se fassent uniquement entre les gouvernements du Québec et du Canada (7-11 février 91 ; Léger et Léger/ND; Devoir, 18 février 91).
Moment où devrait avoir lieu le référendum sur l'avenir politique du Québec: en 1991 comme le propose le PQ (48 %), à l'automne 1992 comme le propose le rapport Alaire (37 %), à un autre moment (2 %), à aucun moment (4 %), sans réponse (9 %); d'accord (51 %), en désaccord (38 %) pour que le fédéral tienne un référendum sur l'avenir du Canada dans lequel il proposerait aux Canadiens et aux Québécois un projet de réforme du régime actuel, sans réponse (12 %) (15 -18 février 91 ; CROP/Presse ; Presse, 23 février 91).
Les négociations pour une nouvelle entente constitutionnelle doivent se tenir à deux (50 %), à onze (39 %) (15-20 mars 91 ; IQOP/Soleil, CKAC; Soleil, 24 mars 91).
On devrait s'efforcer encore une fois de préserver l'unité canadienne: d'accord (80 %), en désaccord (ND) (4-15 avril 91 ; Canadian Facts; Globe and Mail; Presse, 23 avril 91).
La création d'une assemblée constituante regroupant les Canadiens de toutes les régions et de toutes les couches sociales aiderait à résoudre la crise constitutionnelle: oui (57 %), non 35 %; le Canada devrait tenir un référendum national sur la nouvelle entente constitutionnelle: oui (53 %), non (42 %); il est nécessaire que chacune des provinces ratifie l'entente constitutionnelle: oui (47 %), non (48 %); les prochaines négociations constitutionnelles devraient avoir pour objet de résoudre tout d'abord la question du Québec (50 %), régler simultanément un grand nombre de questions, y compris celle du Québec (47 %) ; même si les questions concernant le Québec doivent être résolues en premier lieu, on devrait aussi discuter d'autres questions: oui (65 %), non (32 %) (26 avril - 15 mai 91 ; Angus Reid/Southam; Gazette, 1er-5 juin 91).
Approuveraient (66 %), désapprouveraient (25 %) le projet d'un référendum national sur les propositions fédérales (3-7 octobre 91 ; Environics/Presse, Toronto Star, CTV; Presse, 16 oct. 91).
Majorité nécessaire à un référendum pour enclencher le processus d'accession à la souveraineté: 50 pour cent plus une voix (22 %), plus de cinquante-cinq pour cent (56 %) (14-17 novembre 91 ; CROP/ CPQ; Presse, 11 décembre 91).
Advenant la séparation du Québec, la situation économique au Québec s'améliorera (36 %), se détériorera (19 %), demeurera inchangée (30 %) (août 90; Gallup; Presse, 28 janvier 91).
Advenant la séparation du Québec, la situation économique au Québec s'améliorera (25 %), se détériorera (47 %), demeurera inchangée (ND); [ ... ] au Canada s'améliorera (ND), se détériorera (62 %), restera inchangée (ND) (2-5 janvier 91 ; Gallup, Presse, 28 janvier 91).
Il n'existe aucun avantage à l'indépendance du Québec: en accord (23 %), en désaccord (ND); le fait que le Québec quitte le Canada ne dérangerait pas vraiment les Canadiens anglophones: en accord (54 %), en désaccord (ND); l'indépendance du Québec sans lien économique ni politique avec le Canada aurait sur le niveau de vie des Québécois des 10 prochaines années un effet très ou assez positif (30 %), assez négatif (41 %), très négatif (23 %) (26 avril - 15 mai 91 Angus Reid/Southam; Gazette, 111-5 juin 9 1).
Advenant l'indépendance, l'économie du Québec serait durement frappée (42 %), y gagnerait (32 %), demeurerait inchangée (19 %) (3-7 octobre 91; Environics/Presse, Toronto Star, TVA, CTV; Presse 15 oct. 91).
Sont pour (40 %), contre (42 %) la séparation, sans réponse (16 %) (juillet 90; Gallup; Presse, 26 sept. 91).
Sont pour (62 %), contre (30 %) la souveraineté du Québec, sans réponse (8 %) (novembre 90; CROP/ND; Presse, 28 sept. 91).
Le Sénat devrait être réformé (37 %), aboli (42 %), laissé tel quel (11 %), sans réponse (10 %) (l 4-19 novembre 90; Environics, CROP/ Presse, Toronto Star, CTV; Presse, 27 novembre 90).
Fortement (33 %), plutôt (25 %) favorables, plutôt (17 %), fortement (22 %) opposés à ce que le Québec devienne un pays indépendant, sans réponse (3 %); fortement (33 %), plutôt (33 %) favorables, plutôt (15 %), fortement (15 %) opposés à ce que le Québec devienne un pays indépendant politiquement ayant une association économique avec le reste du Canada (novembre 90; Environics/Presse, Toronto Star, TVA, CTV; Presse, 15 oct. 91).
En accord (62 %), en désaccord (ND) avec un accroissement des pouvoirs constitutionnels du Québec (2-5 janvier 91 ; Gallup, Presse, 24 janvier 91).
Préfèrent: un régime fédéral transformé en profondeur (41 %), un Québec indépendant (42 %) (ND; CROP; Presse, 28 février 9 1).
Préfèrent le programme constitutionnel du Parti libéral de monsieur Bourassa (41 %), du Parti québécois de monsieur Parizeau (36 %), sans réponse (23 %) (15-20 mars 91; IQOP/Soleil, CKAC; Presse, 24 mars 91).
Sont pour (48 %), contre (43 %) la souveraineté du Québec, sans réponse (10 %) (avril 91 ; CROP/ND; Presse, 28 septembre 9 1).
Options préférées dans une nouvelle constitution: un transfert substantiel de pouvoirs du fédéral au provincial (72 %), les ententes fédérales -provinciales actuelles (13 %), un transfert substantiel de pouvoirs du provincial au fédéral (10 %); le concept de société distincte devrait être reconnu dans la constitution: d'accord (81 %), en désaccord (ND); le concept de société distincte devrait être reconnu même si cela risque d'entraîner le rejet de l'entente par le reste du Canada: en accord (66 %), en désaccord (ND); intérêts que votre premier ministre devrait placer en premier lieu lors d'une éventuelle rencontre avec les autres premiers ministres: ceux du Québec (74 %), ceux du Canada (22 %); réactions à l'idée d'une entente entre le Québec et le reste du Canada en échange des concessions suivantes: [ ... ] une transformation de la loi 178 qui permettrait l'usage d'autres langues en affichage extérieur à la condition que le français y apparaisse aussi: favorables (61 %), défavorables (36 %); [ ... ] la subordination de toutes les lois québécoises à la Charte canadienne des droits et libertés: favorables (47 %), défavorables (42 %); un système fédéral renouvelé avec une division des pouvoirs complètement différente: en accord (80 %), en désaccord (ND); un statut constitutionnel spécial pour le Québec: en accord (71 %), en désaccord (ND); des garanties constitutionnelles pour les droits des minorités linguistiques: oui (87 %), non (ND); laisser tomber la loi sur l'affichage pour obtenir le fédéralisme renouvelé: d'accord (56 %), en désaccord (ND); laisser tomber la loi qui oblige les parents non francophones à envoyer leurs enfants à l'école française pour obtenir le fédéralisme renouvelé: d'accord (51 %), en désaccord (ND); la Charte des droits et libertés doit avoir préséance sur toutes les autres lois : d'accord (79 %), en désaccord (ND); chaque province devrait avoir le contrôle total sur les lois touchant la langue, la culture, l'éducation, l'environnement, la santé, les communications, les ressources naturelles, l'assurance-chômage et le bien-être social: en accord (66 %), en désaccord (ND); le Sénat devrait devenir une chambre élue avec une meilleure représentation des provinces de l'Ouest et de l'Atlantique: d'accord (50 %), en désaccord (ND); le principe de l'auto-gouvernement pour les aborigènes devrait être inclus dans la constitution: d'accord (56 %), en désaccord (ND) (26 avril - 15 mai 91, Angus Reid/Southam; Gazette, 1 e,-5 juin 91).
Favorables (57 %), défavorables (ND) à la souveraineté-association; favorables (48 %), défavorables (ND) à l'indépendance politique sans député québécois au fédéral; favorables (55 %), défavorables (ND) à l'idée d'un fédéralisme renouvelé comportant plus de pouvoirs pour le Québec et la reconnaissance de la société distincte; favorables (22 %), défavorables (ND) au fédéralisme renouvelé sans reconnaissance de la société distincte (23 mai - 3 juin 91 ; Multi Réso/Devoir; Devoir, 8 juin 91).
Sont pour (42 %), contre (45 %) la séparation, sans réponse (14 %) (4-7 septembre 91 ; Gallup; Presse, 26 septembre 9 1).
Si un référendum avait lieu aujourd'hui, voteraient pour que le Québec devienne un pays souverain: oui (50 %), non (35 %), sans réponse (l 5 %) (9-12 septembre 91 ; IQOP/Soleil, CKAC).
Sont favorables (52 %), défavorables (40 %) à la souveraineté du Québec, sans réponse (8 %) (20-22 sept. 91 ; CROPIPresse; Presse, 28 septembre 91).
Le développement économique doit être sous la juridiction exclusive du gouvernement du Québec: d'accord (74 %), en désaccord (26 %) (25 -26 sept. 91 ; Léger et Léger/J. de M.; J. de M., 27 sept. 91).
Sont favorables (55 %), défavorables (37 %) à la souveraineté du Québec, sans réponse (8 %) (25-26 sept. 91 ; CROP/Presse; Presse, 28 sept. 91).
Préfèrent les propositions du gouvernement fédéral (41 %), l'indépendance (47 %), sans réponse (11 %); préfèrent la souverainetéassociation (59 %), autres options (ND) (25-26 sept. 91 ; Angus Reid/ Southam; Presse 28 sept., Gazette, 4 décembre 91).
Sont favorables à la souveraineté-association (67 %), au fédéralisme renouvelé agrémenté de la reconnaissance du caractère distinct du Québec (59 %), à l'indépendance (49 %); s'opposeraient (65 %) à une entente constitutionnelle qui n'inclurait pas la reconnaissance du concept de société distincte (25-29 sept. 91 , Multi-Réso/Devoir; Devoir, 1er oct. 91).
Fortement (20 %), plutôt (21 %) favorables, plutôt (16 %), fortement (37 %) opposés à ce que le Québec devienne un pays indépendant, sans réponse (7 %); fortement (21 %), plutôt (31 %) favorables, plutôt (15 %), fortement (25 %) opposés à ce que le Québec devienne un pays indépendant politiquement ayant une association économique avec le reste du Canada (3-7 octobre 91 ; Environics/Presse, Toronto Star, TVA, CTV; Presse, 15 octobre 91).
Préfèrent la séparation (46 %) aux offres du gouvernement Mulroney (43 %), (mi-octobre 91; Angus Reid/Southam; Soleil, 6 nov., Gazette, 4 déc. 9 1).
Préfèrent: un Québec complètement indépendant du Canada (9 %) la souveraineté-association (40 %), le fédéralisme renouvelé (23 le statu quo (24 %), sans réponse (4 %); si aucune entente ne survient entre le Québec et le Canada, voteraient oui (51 %), non (38 %) à un référendum sur la souveraineté, sans réponse (11 %) (21-28 oct. 91 Canadian Facts/ Globe and Mail, CBC; Globe and Mail, 4 nov. 91).
Sont pour (59 %), contre (41 %) la souveraineté (après répartition d'un nombre inconnu de sans réponse) (15-18 novembre 91; Léger et Léger/J. de M.; J. de M., 7 déc. 91).
Préfèrent: les propositions du gouvernement fédéral (46 %), l'indépendance du Québec (45 %), sans réponse (9 %); préfèrent la souveraineté-association (51 %), un accroissement de pouvoirs ou le statu quo (45 %) (19-27 novembre 91 ; Angus Reid/Southam; Gazette, 4 déc. 91).
Auraient voté oui (51 %), non (34 %) à un référendum sur la souveraineté du Québec, sans réponse (15 %) (3-5 décembre 91; IQOP/Soleil; Soleil, Devoir, Presse, 7 déc. 91).
Sont pour (47 %), contre (34 %) la souveraineté-as soc iation, sans réponse (19 %); advenant la souveraineté-association, le Québec[ ... ] devrait (52 %), ne devrait pas (ND) continuer à être représenté au Parlement fédéral à Ottawa; [ ... ] devrait (35 %), ne devrait pas (ND) continuer de recevoir des paiements du gouvernement fédéral (décembre 91 ; Gallup; Presse, 23 déc. 91).
La Commission Spicer... trop peu, trop tard: en accord (69 %), en désaccord (ND); [ ... ] une tentative sincère de B. Mulroney pour rétablir un climat d'harmonie au Canada: en accord (40 %), en désaccord (ND) (ND; Angus Reid/Soleil; Presse, 16 novembre 90).
Connaissance de l'existence de la Commission Spicer: oui (ND), non (63 %) (5-8 décembre 90; Gallup; Presse, 21 décembre 90).
La Commission Spicer est une perte de temps: en accord (76 %), en désaccord (ND) (mars 91 ; Gallup; Presse, 8 avril 91).
Le projet de structure Canada-Québec mis de l'avant par la Commission Allaire sera rejeté par le Canada anglais: en accord (60 %), en désaccord (ND)
7-11 février; Léger et Léger/ND; Devoir, 18 février 91).
Préfèrent: un régime fédéral transformé en profondeur, comme le propose le rapport Allaire (41 %), l'indépendance du Québec, comme le propose le Parti Québécois (42 %), aucune des deux solutions ou une autre solution (4 %), sans réponse (12 %) (15-18 février 91 CROP/Presse; Presse, 23 février 91).
Approuvent (59 %), désapprouvent (31 %) le rapport Allaire (6-23 février 91 ; Environics/Presse; Presse, 28 février 91).
Le rapport Allaire devrait être adopté intégralement (7 %), amendé (40 %), rejeté (20 %), sans réponse (33 %) (26 février - 1 mars 91 Léger et Léger/J. de M., TVQ; J. de M., 8 mars 91).
Très favorables (21 %), plutôt favorables (39 %), plutôt défavorables (14 %), très favorables (15 %) au rapport Allaire (22-30 mars 91 Multi Réso/Devoir; Devoir, 6 avril 91).
En accord (72 %), en désaccord (ND) avec la tenue d'une commission parlementaire sur l'avenir politique du Québec (14-18 août 90; PQ; Presse, 24 août 90).
Les travaux de la Commission B.-C. déboucheraient sur un concensus quant à l'avenir du Québec: d'accord (36 %), en désaccord (44 %); les recommandations de la Commission B.-C. refléteront la volonté de la population: d'accord (48 %), en désaccord (36 %); la Commission B.-C. recommandera la souveraineté avec libre choix des partenaires économiques (16 %), la négociation d'un nouveau fédéralisme (15 %), l'indépendance du Québec (11 %), le maintien du statu quo (7 %), sans réponse (40 %); en accord (45 %), en désaccord (35 %) avec le mandat confié à la Commission B.-C. (25-30 octobre 90; Léger et Léger/J. de M., TQS; J. de M., 8 novembre 91).
La Commission B.-C. produira un réel consensus concernant l'avenir du Québec: en accord (43 %), en désaccord (45 %) (21-25 novembre 90; CROP; Devoir, 11 décembre 90).
Plus portés à appuyer la Commission B.-C. (47 %), le rapport Allaire (7 %), le Forum des citoyens (6 %) (22-30 mars 91 ; Multi Réso; Presse, 5 avril 91).
Seraient enclins à voter pour (30 %), contre (ND) le nouveau projet de constitution du gouvernement Mulroney (fin septembre 91, Angus Reid; Soleil, 6 novembre 91).
Sont très (3 %), plutôt (25 %) satisfaits, plutôt (35 %), très (37 %) insatisfaits du projet de réforme constitutionnelle proposé par le gouvernement fédéral (après répartition au prorata des 25 % de sans réponse); trouvent ce projet plus (11 %), autant (24 %), moins (65 %) avantageux que Meech; pensent que le Québec devrait négocier sur la base de ces offres (56 %), les rejeter (40 %), les accepter (4 %); croient (49 %), ne croient pas (36 %) que le gouvernement du Québec devrait enclencher immédiatement le processus pour la tenue d'un référendum (sans réponse: 14 %) (25-26 sept. 91 ; Léger et Léger/J. de M.; J. de M., 27 sept. 91, Presse, 28 sept. 91).
Se jugent bien (30 %), mal (67 %) informés concernant les offres du fédéral; considèrent que le projet fédéral représente plus (13 %), autant (13 %), moins (3 7 %) que Meech, ne savent pas (3 6 %) ; sont très (1 %), assez (l 5 %), peu (28 %), pas du tout (20 %) satisfaits des nouvelles propositions fédérales, sans réponse (3 6 %) ; dans ces nouvelles propositions, le caractère distinct du Québec au sein du Canada est suffisamment reconnu et protégé: d'accord (20 %), en désaccord (52 %), sans réponse (28 %); le premier ministre Bourassa devrait rejeter ces offres et tenir dans les plus brefs délais un référendum sur la souveraineté du Québec (41 %), essayer d'obtenir de meilleures offres (31 %), accepter les offres (8 %), sans réponse (20 %) (25-26 sept. 91 ; CROP/Presse; Presse, 28 sept. 91).
Le projet constitutionnel fédéral est plus (19 %), autant (41 %), moins (26 %) acceptable que Meech; appuient (79 %), rejettent (ND) la section du document qui porte sur la société distincte; voient (64 %), ne voient pas (ND) dans cette section une condition essentielle pour la conclusion d'une entente; si un référendum avait lieu sur le nouveau projet fédéral, voteraient oui (30 %), non (48 %), ne savent pas (22 %); acceptent (47 %), refusent (40 %) de faire des compromis pour que le Québec demeure au sein du Canada; pensent que l'avenir du Canada est compromis (64 %), que les problèmes peuvent être résolus (30 %) (25-26 sept. 91; Angus Reid/Soleil; Presse, 28 sept. 91).
Favorables (l6 %), défavorables (40 %) au projet fédéral de réforme constitutionnelle, sans réponse (44 %); favorables (ND), défavorables (74 %) à l'idée de consentir de nouveaux pouvoirs économiques à Ottawa; favorables (73 %), défavorables (ND) à la notion de libre circulation des produits et services entre les provinces; jugent les offres fédérales plus (8 %), autant (11 %), moins (35 %) avantageuses que Meech; s'il y avait référendum maintenant, voudraient qu'il porte sur la souveraineté (52 %), sur les offres fédérales (23 %); possibilité que la tournée du Comité Castonguay-Dobbie aboutisse à une entente constitutionnelle: oui (46 %), non (45 %) (25 -29 septembre 91 ; Multi Réso/Devoir, CBC; Devoir, ler oct. 91).
Sont pour (ND), contre (40 %) ces propositions (2-5 oct. 91 ; Gallup; Presse, 24 oct. 91).
Pensent que les propositions constitutionnelles du gouvernement fédéral accordent trop (4 %), pas assez (53 %), à peu près assez (21 %) au Québec, sans réponse (22 %); si le Québec est insatisfait des propositions fédérales, pensent que le reste du Canada devrait (81 %), ne devrait pas (13 %) faire des concessions pour que le Québec demeure au sein du Canada; dans les propositions fédérales, approuvent
70 %), désapprouvent (21 %) la reconnaissance du Québec comme société distincte; approuvent (27 %), désapprouvent (61 %) l'augmentation des pouvoirs du fédéral en matière d'économie et de politique économique; approuvent (49 %), désapprouvent (39 %) l'autonomie gouvernementale pour les autochtones (3-7 oct. 91 ; Environics/ Presse, Toronto Star, CTV, TVA; Presse, 15 octobre 91).
Approuvent fortement (2 %), approuvent (26 %), désapprouvent (41 %), désapprouvent fortement (11 %) les propositions constitutionnelles fédérales, sans réponse (20 %); approuvent fortement (15 %), approuvent (48 %), désapprouvent (22 %), désapprouvent fortement (7 %) que le Québec soit reconnu comme une société distincte à cause de la langue française, de la culture et du système légal, sans réponse (8 %); approuvent fortement (9 %), approuvent (36 %), désapprouvent (34 %), désapprouvent fortement (15 %) l'augmentation des pouvoirs du gouvernement fédéral afin de renforcer l'union économique canadienne, sans réponse (6 %); approuvent fortement (10 %), approuvent (43 %), désapprouvent (27 %), désapprouvent fortement (13 %) l'inclusion dans la constitution du droit des aborigènes à se gouverner eux-mêmes, sans réponse (7 %) (21-28 oct. 91 ; Canadian Facts/Globe and Mail, CBC; Globe and Mail, 4-5 novembre 91).
Seraient enclins à voter pour (23 %), contre (52 %) le nouveau projet de constitution du gouvernement Mulroney (fin octobre 91 ; Angus Reid; Soleil, 6 novembre 91).
Pensent que les propositions fédérales sont (12 %), ne sont pas (43 %) avantageuses pour le Québec, sans réponse (45 %) (3-5 décembre 91 IQOP/Soleil; Presse, 9 décembre 91).
Pour (37 %), contre (50 %) la participation militaire du Canada dans la guerre du Golfe (2-7 nov. 90; CROP/L'actualité, TVA; L'actualité, janvier 1991).
Accord (41 %), désaccord (53 %) avec la décision du gouvernement canadien d'envoyer des vaisseaux et avions dans le Golfe, sans réponse (6 %); accord (45 %), désaccord (49 %) avec la participation de troupes canadiennes au combat si la guerre éclatait, sans réponse (6 %) (14-19 novembre 90; Economics/Presse; Toronto Star, CTV; Presse, 28 nov. 90).
Accord (22 %), désaccord (70 %) avec l'entrée en guerre du Canada dans le Golfe Persique, sans réponse (8 %) (2-5 janvier 91; Gallup ; Presse, 16 janvier 91).
Beaucoup (40 %), assez (33 %), peu (12 %), pas du tout (1 %) préoccupés par le conflit dans le Golfe Persique; la responsabilité de faire un compromis pour éviter la guerre incombe à S. Hussein (54 %), G. Bush (19 %), aux deux également (16 %) ; si l'Irak refuse de quitter le Koweit, les États-Unis devraient attendre avant d'attaquer pour voir si les sanctions économiques finiront par faire fléchir l'Irak (63 %), attaquer immédiatement les troupes irakiennes pour les forcer à quitter le Koweit (19 %), se retirer de la région du Golfe (9 %), sans réponse (9 %); si la guerre éclate, on doit s'attendre à une guerre éclair avec des pertes humaines relativement limitées (51 %), à une guerre de plusieurs années avec des pertes humaines élevées (42 %); d'accord avec la guerre si nécessaire (30 %), s'opposent à tout engagement guerrier (61 %), sans réponse (9 %) (8-9 janvier 91 ; CROP/Presse, 12 janvier 91, Devoir, 19 janvier 91).
Accord (44 %), désaccord (53 %) avec l'entrée en guerre au Canada, sans réponse (3 %) (17-20 janvier 91 ; Léger et Léger/J. de M.; J. de M., 24 janvier 91).
Favorable à ce que le Canada maintienne ou augmente ses efforts pour appuyer l'alliance anti-irakienne (43 %), à un retrait partiel du Canada (12 %), à un retrait total du Canada (37 %), sans réponse (8 %); 1er-11 février 91; Multi Réso/Devoir; Devoir, 19 février 91).
Accord (33 %), désaccord (68 %) avec la présence militaire canadienne dans le Golfe, sans réponse (4 %); pensent que les nouvelles concernant la guerre sont généralement exactes (17 %), pas très ou pas du tout exactes (61 %) (6-9 février 91 ; Gallup; Presse, 21-22 février 91).
Approuvent (53 %), désapprouvent (45 %) l'envoi de forces armées canadiennes dans le Golfe (6-23 février 91 ; Economics/Presse; Presse, 28 février 91)
Les revendications territoriales des Mohawks d'Oka devraient être reconnues: oui (50 %), non (ND); Les Indiens ont été bien traités par le gouvernement: oui (24 %), non (28 %), l'érection des barricades par la police provinciale à Oka était justifiée (52 %), injustifiée (ND) (8-11 août 90; ND; Presse, 24 août 90).
Les demandes de la communauté mohawk sont justifiées (38 %), injustifiées (37 %); les moyens de revendications utilisés par les Mohawks sont acceptables (10 %), inacceptables (82 %) (14-18 août 90; PQ; Presse, 24 août 90).
Toutes (5 %), un grand nombre (20 %), quelques-unes (56 %), aucune (14 %) des revendications territoriales des autochtones sont valides; sont plus (11 %), moins (43 %) favorables à la cause autochtone depuis la crise; les revendications territoriales des autochtones sont fondées (ND), peu fondées (70 %); les autochtones sont eux-mêmes responsables de leurs difficultés; en accord (31 %), en désaccord (ND) (14-19 nov. 90); Economics, CROP/Presse, Toronto Star, CTV; Presse, 27 nov. 90).
Sont principalement responsables des tensions entre Blancs et Amérindiens: Ottawa (24 %), les Warriors (22 %), le gouvernement du Québec (12 %), la municipalité d'Oka (5 %), la Sûreté du Québec (3 %); redoutent (60 %), ne redoutent pas (29 %) une nouvelle crise amérindienne à Oka ou à la Baie James d'ici l'automne, sans réponse (11 %) (24-29 mai 91 ; IQOP/Soleil, CISAC; Presse, 3 juin 91).