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Message de l’Administrateur général de la Bibliothèque nationale
J'aime mieux parler des initiatives passionnantes de la Bibliothèque nationale du Canada qui, plus que jamais, invente des moyens de mieux servir les Canadiennes et les Canadiens. J'aime mieux parler de ces 87 millions de demandes d'accès qu'a reçues l'an dernier notre site Web. J'aime mieux parler de l'augmentation trépidante des utilisateurs d’AMICUS depuis que nous avons levé la barrière tarifaire. J’aime mieux parler de l’excellent travail accompli par les bénévoles de cette organisation telles les réalisations des Amis de la Bibliothèque nationale du Canada. J'aime mieux parler de tous les efforts de notre service de catalogage dans le but d'offrir des services et des normes dignes des meilleures bibliothèques au monde. J'aime mieux parler de notre très prolifique Bibliothèque numérique du Canada, qui est un foyer de création, d'invention. J'aime mieux parler de nos projets (qui deviendront bientôt réalité) d'expositions itinérantes partout au pays et ailleurs. Cependant, il m'a fallu récemment convoquer les médias pour leur exposer le fait troublant qu'une partie des documents qui racontent notre histoire sont en danger. Mon devoir est d'en avertir les Canadiennes et les Canadiens. Il faut sortir ces trésors parfois irremplaçables des installations inadéquates qui les mettent en péril et les entreposer dans un environnement digne d'un pays du G7. Les Canadiens veulent-ils protéger les documents imprimés qui relatent leur histoire, qui décrivent leurs défis et rapportent comment ils ont trouvé solutions à leurs problèmes ? Si vous avez la conviction qu'aucun journal, aucun livre, aucun enregistrement sonore, aucune publication gouvernementale, conservés dans les collections de la Bibliothèque nationale du Canada, ne devrait être endommagé par l'eau de la pluie, l'eau des égouts ou l'eau de la rue, il serait bon que vous fassiez connaître votre opinion. L’Administrateur général, 
Roch Carrier |
