Il n'existe pas de définition universelle de la violence psychologique.
Comme toute forme de violence apparaissant dans le cadre d'une relation,
la violence psychologique, que l'on appelle aussi parfois « cruauté
mentale », est un abus de pouvoir et de contrôle. Les comportements
suivants sont généralement reconnus comme des formes de violence psychologique :
Rejeter la personne - ignorer sa présence ou sa valeur; lui faire
comprendre qu'elle est inutile ou inférieure; dévaloriser ses idées et
ses sentiments. Exemple : traiter régulièrement un enfant différemment
de ses frères et surs, d'une manière qui laisse croire qu'on lui
en veut, qu'on le rejette ou que l'on éprouve de l'aversion pour lui.
Dégrader la personne - l'insulter, la ridiculiser, lui adresser
des injures, la parodier ou l'infantiliser; se comporter d'une manière
qui porte atteinte à son identité, à sa dignité et à sa confiance en elle.
Exemples : humilier la personne en public ou la traiter d'idiote;
si elle est handicapée, contrefaire ses gestes ou sa démarche; traiter
un aîné comme s'il était incapable de prendre des décisions.
Terroriser la personne - lui inspirer un sentiment de terreur
ou de peur extrême; la contraindre par l'intimidation; la placer dans
un milieu inapproprié ou dangereux, ou menacer de l'y placer. Exemples :
hurler, blasphémer, obliger un enfant à être témoin d'actes de violence
envers un membre de sa famille ou un animal qu'il aime; menacer une personne
de l'abandonner, de la brutaliser ou de la tuer, menacer d'abandonner,
de brutaliser ou de tuer un animal ou un être qui lui est cher; menacer
de détruire ses possessions; menacer de la faire déporter ou institutionnaliser;
traquer la personne.
Isoler la personne - Limiter son espace vital; réduire ses contacts;
restreindre sa liberté de mouvement dans son propre milieu. Exemples :
exclure un aîné des prises de décisions qui le concernent; enfermer un
enfant dans un placard ou l'enfermer, seul, dans une pièce; empêcher la
partenaire ou une personne âgée d'avoir accès à sa propre fortune ou de
gérer ses finances; refuser à un aîné le contact avec ses petits-enfants;
priver quelqu'un de moyens de déplacement ou de transport.
Corrompre ou exploiter la personne - L'amener à accepter des
idées ou des comportements proscrits par la loi; l'exploiter matériellement
ou financièrement; apprendre à un enfant à servir les intérêts de la personne
qui abuse de lui plutôt que les siens. Exemples : exploiter sexuellement
un enfant; laisser un enfant consommer de l'alcool ou des drogues; entraîner
quelqu'un dans le commerce du sexe.
Priver la personne de chaleur humaine - Se montrer insensible
et inattentif envers elle; faire preuve d'indifférence à son égard; ne
s'adresser à elle qu'en cas de nécessité; ignorer ses besoins sur le plan
mental. Exemples : ignorer les tentatives de communication d'un enfant;
priver un enfant d'affection, de soins ou d'amour; traiter un aîné institutionnalisé
comme s'il était un objet ou « un fardeau ».
La violence psychologique s'accompagne ou non d'autres formes
de mauvais traitements.
Quelle que soit la forme que prend la violence négligence,
violence physique, exploitation sexuelle ou exploitation financière ,
elle a des conséquences sur le plan psychologique. En d'autres mots, tout
acte de violence comporte des éléments de violence psychologique.
La violence psychologique suit un certain scénario; elle se répète
et se renforce avec le temps. Laissée à elle-même, elle ne disparaît pas;
elle ne fait que s'aggraver.
Comme les autres formes de violence liée une relation, la violence
psychologique s'abat surtout sur les personnes les plus démunies de pouvoir
et de ressources, comme les femmes et les enfants.
La violence psychologique peut miner l'estime de soi chez la victime.
Chez les enfants, la violence psychologique peut nuire au développement
psychologique, c'est-à-dire au développement de l'intelligence, de la
mémoire, de la reconnaissance, de la perception, de l'attention, de l'imagination
et du sens moral. Elle peut nuire aussi au développement social de l'enfant
et compromettre sa capacité de percevoir, de sentir, de comprendre et
d'exprimer des émotions.
La violence psychologique est-elle répandue?
Pour répondre à cette question, nous ne disposons que de rares études,
car la violence psychologique est un sujet difficile à explorer, pour
plusieurs raisons :
contrairement aux autres formes de violence, la violence psychologique
n'est reconnue que depuis peu;
il n'en existe pas de définition universelle, et elle est difficile
à définir;
elle est difficile à détecter, à évaluer et à prouver;
de nombreux cas de violence psychologique ne sont jamais dénoncés.
Une étude ontarienne récente sur les enquêtes concernant les mauvais
traitements envers les enfants a révélé que, dans 10 % des cas ayant
fait l'objet d'une enquête en 1993, la violence psychologique avait été
mentionnée.
En 1993, 39 % des femmes prisonnières de relations abusives ont
déclaré que leurs enfants les avaient vues se faire agresser.
En 1995, sur 1 000 femmes âgées de 15 ans ou plus ayant répondu
à un test relatif à la santé :
36 % ont déclaré avoir été victimes de violence psychologique
au cours de leur croissance, et 43 %, de mauvais traitements pendant
leur enfance ou leur adolescence;
39 % ont dit avoir été victimes de violence verbale ou psychologique
dans le cadre d'une relation, au cours des cinq dernières années.
L'Enquête nationale sur la violence contre les femmes, menée par Statistique
Canada en 1993, a révélé que la violence psychologique était une expérience
très répandue chez les Canadiennes âgées de 18 à 65 ans ayant déjà
vécu avec un partenaire :
35 % des répondantes ont déclaré avoir été victimes de violence
psychologique de la part de leur partenaire;
18 % ont dit avoir été victimes, dans une relation, de violence
psychologique mais non de violence physique;
77 % ont dit avoir été victimes à la fois de violence psychologique
et de violence physique.
Dans le cadre d'une étude canadienne sur la violence dans les fréquentations
en milieu universitaire et collégial, 81 % des répondants masculins
ont déclaré avoir exercé de la violence psychologique sur leur partenaire
féminine.
En 1995, une étude des dossiers tenus par divers organismes canadiens
sur leurs clients âgés a révélé que la violence psychologique était la
forme de mauvais traitements la plus répandue.
L'Enquête nationale de 1990 sur les mauvais traitements à l'égard des
personnes âgées du Canada visait à déterminer la prévalence des mauvais
traitements chez les aînés canadiens. Les résultats, bien quimportants,
sont considérés par beaucoup comme une sous-estimation de la réalité.
Selon lenquête :
4 % des répondants vivant à la maison ont dit être maltraités
ou négligés;
interrogés sur les insultes, jurons et menaces proférés à leur
endroit (agression verbale chronique), 1,4 % des répondants ont déclaré
avoir subi cette forme de violence psychologique durant l'année qui avait
précédé l'enquête;
l'agression verbale chronique s'est classée au deuxième rang des
mauvais traitements infligés, après l'exploitation matérielle.
Ce quil faut savoir
Chez l'enfant, la violence psychologique peut entraîner de graves problèmes
sur le plan des émotions et du comportement : dépression, absence
d'attaches affectives ou émotionnelles avec le parent ou le gardien, faible
capacité cognitive, résultats scolaires médiocres et compétences sociales
sous-développées.
Des chercheurs qui ont examiné des enfants victimes de violence psychologique
dans la petite enfance, puis de nouveau à l'âge préscolaire, ont constaté
que ces enfants sont toujours en colère, non coopératifs et indifférents
à l'égard de la personne qui s'occupe le plus d'eux. En outre, ils
manquent de créativité, de persévérance et d'enthousiasme.
Les enfants rejetés ont plus tendance que les autres à se montrer hostiles,
agressifs ou passifs-agressifs, à être extrêmement dépendants, à avoir
une opinion négative d'eux-mêmes et de leurs capacités, à être instables
ou passifs sur le plan émotif, et à percevoir le monde qui les entoure
sous un jour négatif.
L'agression verbale (cris, insultes) ou symbolique (claquement de porte,
silence systématique) de la part d'un parent peut avoir des effets graves
sur l'enfant. Les enfants exposés à ce genre d'abus affichent des taux
d'agressivité, de délinquance et de problèmes relationnels plus élevés.
Ceux qui subissent en outre des mauvais traitements physiques sont encore
plus susceptibles d'éprouver ces problèmes.
Contraindre un enfant à voir ou à entendre sa mère se faire agresser,
c'est lui infliger une forme de violence psychologique. Le fait de grandir
dans un tel environnement a quelque chose de terrifiant et nuit gravement
au développement psychologique et social de l'enfant : le garçon
peut prendre l'agresseur comme modèle de comportement, et la fille peut
finir par croire que la victimisation est partie intégrante de toute relation.
C'est ainsi que le cycle de la violence se perpétue de génération en génération.
Pour bien des femmes prises dans une relation abusive, la violence psychologique
est beaucoup plus débilitante que la violence physique.
Les manifestations répétées de violence verbale accusations,
railleries, insultes, jurons, cris et paroles humiliantes
ont des effets négatifs durables sur l'estime personnelle de la femme
et contribuent à entretenir en elle le sentiment qu'elle est inutile,
qu'elle n'a aucune valeur et qu'elle est coupable.
L'homme qui menace de tuer ou de blesser sa partenaire, son enfant, un
autre membre de la famille ou un animal familier, affirme sa domination
et son pouvoir coercitif. La femme qui subit ce genre de violence psychologique
est terrorisée; elle se sent isolée, vulnérable et impuissante.
Les manifestations de jalousie et de possessivité à l'égard de la partenaire
et les questions incessantes sur ses allées et venues et ses activités
sont des moyens de contrôle qui peuvent réduire considérablement l'autonomie
et la liberté de cette dernière. Isolée, celle-ci peut finir par dépendre
entièrement de son agresseur pour ses contacts sociaux, sa situation financière
et les nécessités de la vie.
La violence psychologique peut avoir de graves conséquences d'ordre physique
et mental pour la femme : profonde dépression, anxiété, maux de tête
persistants, douleurs dans le dos et les membres, problèmes d'estomac
et autres encore.
Les femmes qui sont agressées psychologiquement mais non physiquement
sont cinq fois plus susceptibles d'abuser de l'alcool que les femmes
n'ayant aucune expérience de la violence.
Le sujet est encore nouveau, de sorte que la violence psychologique exercée
contre les aînés ne suscite pas encore autant d'intérêt.
Nous savons cependant que la violence psychologique à l'égard des aînées
peut être le fait des individus ou du système, et qu'elle se manifeste
dans le cadre de diverses relations et de divers milieux; elle peut être
infligée :
par le partenaire;
par un enfant adulte ou un autre proche;
par un étranger la famille qui prodigue des soins à la personne
à titre d'aidant naturel ou de professionnel;
par une personne occupant une situation de confiance.
Un aîné victime de violence psychologique pourra ressentir des sentiments
d'extrême incompétence, de culpabilité, de manque de confiance, de dépression,
d'échec, d'impuissance ou de désespoir. Les signes extérieurs d'un tel
état peuvent facilement se confondre avec la perte des facultés mentales,
de sorte que l'aîné sera considéré comme « sénile » ou « réduit
l'incapacité », alors qu'il est en fait victime de violence psychologique.
Souvent, l'agresseur manifestera de la colère ou du ressentiment envers
l'aîné devant des tiers. Il montrera un manque total de respect et de
considération pour l'aîné en l'interrompant continuellement ou en l'humiliant
publiquement. Ne pas tenir compte des désirs de l'aîné au moment de prendre
des décisions qui le concernent est un signe manifeste de violence.
Détection de la violence psychologique
La violence psychologique peut être difficile à déceler. L'essentiel,
toutefois, est d'être attentif au phénomène et de le comprendre. Les indicateurs
qui suivent pourront aider à en reconnaître les manifestations.
Violence psychologique Indicateurs possibles
Enfants
|
Adultes |
-dépression
-repli sur soi
-manque d'estime de soi
-forte anxiété
-attitude craintive
-absence de vitalité (enfant en bas âge)
-agressivité
-instabilité émotionnelle
-troubles du sommeil
-plaintes au sujet de troubles non fondés
-comportement anormal pour l'âge ou l'état de développement
-passivité ou docilité excessive
-tentatives de suicide ou mention du suicide dans la conversation
-extrême dépendance
-rendement inférieur aux capacités
-incapacité de faire confiance
-compulsion voler
-autres formes de violence (connue ou présumée) |
-dépression
-repli sur soi
-manque d'estime de soi
-forte anxiété
-attitude craintive
-sentiments de honte et de culpabilité
-pleurs fréquents
-honte de soi et auto-dévalorisation
-passivité ou docilité excessive
-isolement social
-report ou refus du traitement médical nécessaire
-malaise ou nervosité dans les rapports avec les aidants ou avec
les proches
-tentative de suicide ou mention du suicide dans la conversation
-abus de substances toxiques
-refus du contact visuel
-autres formes de violence (connue ou présumée) |
INTERVENTIONS JUDICIAIRES
Les interventions judiciaires en cas de violence psychologique
ou de négligence à l'égard d'un enfant sont régies par les lois provinciales
et territoriales en matière de protection de l'enfance. Dans l'ensemble
des provinces et territoires, toute personne présumant ou soupçonnant
qu'un enfant est victime de violence psychologique ou de négligence est
tenue d'en faire part aux autorités responsables de la protection de l'enfance
ou aux services de police. Dans certaines provinces et certains territoires,
la personne qui omet de faire cette déclaration est passible d'amende
ou d'emprisonnement.
Certains actes de violence psychologique, comme le fait
de suivre une personne ou quelqu'un connu d'elle, de communiquer directement
ou indirectement avec elle ou avec quelqu'un connu d'elle (de façon répétée,
de surveiller sa maison ou son lieu de travail, de la menacer ou de menacer
un membre de sa famille), sont des formes de harcèlement criminel. De
tels comportements ne peuvent qu'amener la personne à craindre pour sa
sécurité ou la sécurité de ses connaissances. D'autres formes de violence
psychologique, comme le fait d'insulter quelqu'un, de l'isoler, de l'infantiliser,
de l'humilier ou de l'ignorer, bien que graves, ne constituent pas des
comportements criminels et ne peuvent faire l'objet de poursuites en vertu
du Code criminel du Canada.
Que pouvez-vous faire?
SI VOUS SUBISSEZ DE MAUVAIS TRAITEMENTS
Rappelez-vous :
Vous n'êtes pas seul(e).
Ce qui arrive n'est pas votre faute.
Personne ne mérite d'être maltraité.
Vous pouvez trouver de l'aide.
SI VOUS SOUPÇONNEZ OU SAVEZ QU'UNE PERSONNE EST MALTRAITÉE
Écoutez-la.
Croyez-la.
Appuyez-la.
Renseignez-la sur les services de soutien auxquels
elle peut faire appel.
Dans le cas d'un enfant, dites ce que vous savez
ou faites part de vos soupçons à un organisme d'aide à l'enfance ou à
la police.
SI VOUS DISPENSEZ DES SERVICES
En collaboration avec les autres organisations concernées :
sensibilisez davantage le public au problème de
la violence psychologique;
soyez attentif aux besoins des personnes qui sont
victimes de violence psychologique ou qui l'ont été par le passé;
tenez-vous au courant des ressources et de la
documentation offertes dans le domaine de l'intervention et de la prévention.
Où trouver du soutien?
-service téléphonique de secours ou d'écoute, offert
24 heures sur 24
-maison de transition ou foyer d'hébergement
-organisme de services sociaux
-organisme d'aide à l'enfance ou de services à la famille
-police
-service d'aide juridique
-professionnels de la santé (infirmière, médecin, dentiste,
etc.)
-centre de santé communautaire
-service de santé publique
-centre de counseling communautaire
-organisme de maintien domicile
-centre d'accueil pour personnes âgées
-association de vie communautaire
-centre d'amitié
-organisation religieuse.
Lectures suggérées
Comité canadien sur la violence faite aux femmes, Un
nouvel horizon : éliminer la violence atteindre l'égalité,
Approvisionnements et Services Canada, Ottawa, 1993.
Santé Canada, Feuillets de renseignements
: les relations parents-adolescents; les relations parents-enfants; la
violence conjugale et ses effets sur les enfants; la violence familiale
et les femmes handicapées; la violence familiale et les personnes handicapées
sur le plan mental; la violence conjugale; la violence dans les fréquentations;
les mauvais traitements envers les personnes âgées. Centre national d'information
sur la violence dans la famille, Ottawa.
La Division de la santé mentale de Santé Canada a publié
plusieurs documents d'information sur les mauvais traitements et la négligence
à l'égard des aînés, qui sont distribués par le Centre national d'information
sur la violence dans la famille :
Sensibilisation et réaction de la collectivité :
violence et négligence à l'égard des aînés, 1993 : manuel
d'approche communautaire, destiné aux dispensateurs de services, aux organisations
de personnes âgées et aux personnes intéressées.
Publications sur la violence et la négligence envers
les personnes âgées institutionnalisées : Les mauvais traitements
et la négligence envers les personnes âgées en milieu institutionnel:
Document de travail rédigé à partir de documentation en langue anglaise;
Les mauvais traitements envers les personnes âgées en milieu institutionnel:
Document de travail rédigé à partir de documentation en langue française;
Les mauvais traitements et la négligence envers les personnes aînées
en milieu institutionnel: Bibliographie commentée; Trousse
de formation et ressources l'intention des fournisseurs de services: Mauvais
traitements et négligence envers les personnes âgées.
Prévention des abus sexuels à l'égard des enfants :
trousse de ressources : pochette documentaire créée dans
le cadre du projet Entraide collective et proposant des manuels pratiques,
des outils et activités, 20 études de cas en rapport avec des initiatives
de prévention, et une liste de références (ouvrages, programmes et vidéos).
La pochette existe en français et en anglais. Renseignements : Institut
canadien de la santé infantile, 885, prom. Meadowlands Est,
suite 512, Ottawa (Ontario), K2C 3N2. Tél. : (613) 224-4144;
télécopieur: (613) 224-4145.
Y'a personne de parfait : programme
d'appui et d'éducation s'adressant aux parents d'enfants âgés de 0 à 5 ans.
Ce programme, qui a été développé par Santé Canada, est offert en français
et en anglais. Renseignements : L'association canadienne des programmes
de ressources pour la famille, 205-120, avenue Holland, Ottawa (Ontario),
K1Y 0X6. Tél. : (613) 728-3307; télécopieur : (613) 729-5421.
Faire passer notre message (YWCA, 1995) :
manuel visant à aider les collectivités à accroître la sensibilisation
et à intervenir face à la violence envers les femmes; l'accent est mis
plus particulièrement sur les médias. Nouveau Départ (Joan LeFeuvre,
1992) : guide pratique à l'intention des femmes prises dans une relation
abusive. Il faut dire NON À l'AGRESSION (YWCA) : pochette
documentaire qui contient des renseignements de base et des idées d'intervention
en ce qui concerne la violence à l'égard des femmes; la pochette s'adresse
particulièrement aux collectivités rurales et isolées; elle est disponible
en français et en anglais. Renseignements : YWCA du Canada, 80, rue Gerrard Est,
Toronto (Ontario), M5B 1G6. Tél. : (416) 593-9886; télécopieur:
(416) 971-8084.
A. S. A. P.: A School-based Anti-Violence Program
(Marlies Suderman, Peter Jaffe et Elaine Hastings, 1993) :
programme communautaire (évalué), qui aborde divers sujets intéressant
le milieu scolaire élémentaire et secondaire, notamment le perfectionnement
professionnel, la divulgation de cas, les stratégies d'intervention, l'élimination
des obstacles, et l'établissement d'un plan d'action. Renseignements :
London Family Court Clinic, 254, rue Pall Mall, London (Ontario),
N6A 5P6. Tél. : (519) 679-7250; télécopieur : (519) 675-7772.
Perspective interdisciplinaire: interventions
auprès des personnes âgées victimes de mauvais traitements (Nova House,
1995) : manuel à l'intention des dispensateurs de services, qui propose
une approche pluridisciplinaire pour les interventions auprès des aînés
maltraités ou négligés, ainsi qu'une liste de références documentaires
et de services d'appui. Le manuel est offert en français ou en anglais.
Renseignements : Nova House Women's Shelter, B. P. 337,
Selkirk (Manitoba), R1A 2B2. Tél. : (204) 482-7882; télécopieur
: (204) 482-8483.
A Handbook for the Prevention of Family Violence
(Community Child Abuse Council of Hamilton/Wentworth, 1991) : manuel
à l'intention du personnel des écoles, des organisations communautaires,
des professionnels de la santé, des parents et des bénévoles. Sujets abordés :
enfants maltraités, violence dans le cadre de fréquentations, violence
conjugale, enfants témoins d'actes de violence envers leur mère, et aînés
maltraités. Renseignements : Community Child Abuse Council of Hamilton-Wentworth,
75, rue MacNab Sud, 2e étage, Hamilton (Ontario), L8P 3C1. Tél. : (905) 523-1020;
télécopieur : (905) 523-1877.
Centres de recherche sur la violence familiale
et la violence envers les femmes : Les cinq centres forment
un réseau national de collaboration entre le milieu universitaire et le
milieu communautaire. Renseignements :
BC Yukon Feminist Research, Education, Development
and Action Centre (FREDA), Université Simon Fraser, 515, rue Hastings,
Vancouver (Colombie-Britannique, V6B 5K3. Tél. : (604) 291-5197;
télécopieur : (604) 291-5189.
Centre de recherche sur la violence familiale
et la violence envers les femmes,
413, pavillon Tier, Université du Manitoba, Winnipeg
(Manitoba), R3T 2N2. Tél. : (204) 474-8965; télécopieur
: (204) 261-3283.
Centre for Research on Violence Against Women
and Children, 100 Collip Circle, Suite 240, UWO Research Park,
London (Ontario), N6G 4X8. Tél. : (519) 858-5033;
télécopieur: (519) 858-5034.
Centre de recherche interdisciplinaire sur la
violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF),
École de service social, Université de Montréal, C.P. 6128, succursale A,
Montréal (Québec), H3C 3J7. Tél. : (514) 343-6111;
télécopieur: (514) 343-2493; ou Université Laval, 2336, chemin Sainte-Foy,
Local 0830, Pavillon Jean Durand, Québec (Québec), G1K 7P4.
Tél. : (418) 656-3286; télécopieur :(418) 656-3309.
Muriel McQueen Fergusson Centre for Family Violence
Research, C. P. 4400, 676, rue Windsor, Fredericton
(Nouveau-Brunswick), E3B 5A3. Tél. : (506) 453-3595;
télécopieur : (506) 453-4788.
Documents audiovisuels distribués par lOffice
national du film du Canada
C'est l'enfant qui compte (La prévention des mauvais
traitements à l'égard des enfants)
Seen...But not Heard: A Docu-drama about the Serious
Emotional and Physical Effects on Children Who Witness Their Mothers Being
Abused
What About Us: A Group Counselling Tool to Help Children
Cope with the Experience of Having Witnessed Their Mothers Being Abused
Dès le début (La prévention de la violence dans les
fréquentations)
On ne frappe pas qu'une fois (La violence faite aux
femmes)
Auguste et Blanche (Les mauvais traitements
envers les personnes âgées)
Références et notes
Le présent document a été rédigé sous contrat par Laura E. Stevens,
avec le concours des personnes suivantes : Rina Arsenault, Muriel McQueen
Fergusson Centre for Family Violence Research, Fredericton (N.-B.); Teresa Lukawiecki,
consultante, Ottawa (Ontario); Pearl McKenzie, consultante, North
Vancouver (C.-B.); Jan Richardson, Women's Community House, London
(Ontario); David Wolfe, University of Western Ontario, London (Ontario);
Katalin Kennedy, Gis le Lacroix, Carol MacLeod, Barbara
Merriam et Gordon Phaneuf, Unité de la prévention de la violence familiale, Santé Canada.
Pour de plus amples renseignements au sujet de la violence familiale,
veuillez vous adresser au :
Centre national d'information sur la violence dans la famille
Localisateur postal 1909D1
Unité de la prévention de la violence familiale
Agence de santé publique du Canada
Santé Canada
Ottawa (Ontario)
K1A 1B4
Téléphone : (613) 957-2938 sans frais : 1-800-267-1291
Télécopieur : (613) 941-8930
ATM (appareils de télécommunication pour malentendants) :
(613) 952-6396 sans frais : 1-800-561-5643
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