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Au sujet du présent bulletin ...
Pour la troisième saison consécutive, lautomne de
1998 a été au Canada le plus chaud des relevés. Daprès les données
préliminaires, la moyenne nationale de température des trois mois (septembre, octobre et
novembre) a dépassé de 2,3 °C la normale. Le tableau des écarts
de températures nationales dautomne signale que 1948 est, par ordre
décroissant de températures, le deuxième automne, à 1,7 °C au-dessus de la normale,
des 51 années qui se sont écoulées depuis le début, en 1948, de relevés comparables
de températures nationales. Lautomne le plus frais fut celui de 1986, à 1,8 °C
au-dessous de la normale. Sur le plan statistique, dans un climat invariable, le Canada
pourrait sattendre à une anomalie automnale comme cet automne à peu près une fois
tous les 170 ans. La majeure partie du Canada a connu des températures supérieures de 1
°C à la normale. Cet automne, seuls le sud du Yukon, le nord de la Colombie-Britannique,
le centre de lAlberta et la majeure partie des Maritimes ont connu des températures
normales ou un peu inférieures à la normale. Même avec cette chaleur record, la
tendance linéaire des automnes reste légèrement négative, soit à 0,2 °C au
cours de la période de 51 ans. À léchelon national, au cours des 20 dernières
années, le nombre dautomnes au-dessus de la normale et celui des automnes
au-dessous sont égaux. Le graphique des saisons consécutives
montre que cet automne complète une suite de six saisons consécutives plus chaudes que
la normale.
Après la section sur les précipitations dautomne, il y a un résumé des onze premiers mois de lannée.
Lautomne de 1998 est le 17e automne de la
liste des automnes les plus secs, à 1,5 % au-dessous de la normale. Le tableau des écarts nationaux des précipitations dautomne
révèle que lautomne le plus sec, à léchelon national, était celui de 1976
(-20,3 °) et le plus humide celui de 1981 (+24,1 %). La carte qui laccompagne
montre que les zones plus humides que la normale sont celles du sud de la
Colombie-Britannique, du centre de lAlberta, du sud de la Saskatchewan et dune
partie des Maritimes. Le reste du pays est soit au-dessus, soit près de la normale.
Notons que la hauteur «normale» des précipitations du nord du Canada est en général
bien inférieure à leur hauteur dans le sud du Canada et que, par conséquent, un écart
en pourcentage dans le nord représente un écart bien moins important en précipitations
effectives que le même pourcentage dans le sud. La position des précipitations
nationales est donc souvent faussée par les écarts du Nord et ne représente pas la
position du volume deau tombant au pays. Ces dix dernières années, seuls cet
automne et lautomne de 1993 ont été inférieurs à la normale. Le graphique des saisons consécutives montre que les quatre saisons
de 1998 ont été inférieures à la moyenne.
Quelle année a-t-on connu jusquici! Le Canada, dont
la température a dépassé de 2,4 °C la normale, a enregistré son année la plus chaude
depuis le début des mesures nationales, qui remonte à 1948. La deuxième année de la
liste des années les plus chaudes, celle de 1981, a été inférieure dun
demi-degré. Ces faits, ainsi que les relevés de températures mondiales supérieures à
la normale de 1998, jusquen novembre y compris, confirment que nous sommes en
présence dun climat réchauffé. Sur le plan statistique, dans un climat
invariable, une année comme celle-ci peut en principe se présenter une seule fois tous
les 1250 ans. La carte ci-dessous montre que la majeure partie du pays a connu des
températures supérieures dau moins 2 °C à la normale. Le graphique ci-dessous
indique à quel point 1998 a été une année extraordinaire, ainsi que la tendance
linéaire pour cette période (+0,8 °C) au cours des relevés de 51 ans.
Au cours lan dernier, six mois ont établi de nouveaux records absolus de température (février, avril, mai, juillet, août, septembre) et deux mois (juin et novembre) ont été les deuxiemes plus chauds. Les onze mois au complet ont été plus chauds que la normale.
1998 a été jusquici une année sèche. Le Canada a
connu sa 9e des années les plus sèches pour les onze premiers mois (3,3 %
au-dessous de la normale). La carte ci-dessous montre que la zone plus sèche que la
normale sétend du sud et de lest du Yukon, englobe la majeure partie de la
Colombie-Britannique, la majeure partie de lAlberta, la moitié nord de la
Saskatchewan, passe par le milieu du Manitoba, recouvre la majeure partie de
lOntario et se poursuit dans le bord est du Québec. Seuls les Territoires du
Nord-Ouest, le long du 49e parallèle et les Maritimes ont relevé
jusquici des précipitations supérieures à la normale. Le graphique ci-dessous
révèle quil ny a eu que deux années aux précipitations inférieures à la
normale au cours des vingt dernières années.
Voyez les prévisions
dEnvironnement Canada pour les saisons à venir.
Vous pouvez trouver de plus amples renseignements sur La Niña au Bulletin canadien La Niña.
Visitez le site Web du changement
climatique dEnvironnement Canada.
Dautres renseignements climatiques, sous forme résumée, au Canadian Institute for Climate Studies.
Le NCDC publie
un résumé analogue tant pour les É.-U. que pour le globe.
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Information mise à jour le : 4 décembre, 1998 URL de cette page : http://www.tor.ec.gc.ca/ccrm/bulletin/french/index.html Droits d'auteur © 1998. Tous droits réservés. |
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