La bronchite chronique, l'emphysème et l'asthme représentaient
la quatrième cause d'hospitalisation chez les hommes âgés
de 65 ans et plus et la sixième, chez les femmes appartenant au
même groupe d'âge. Les taux d'hospitalisation masculins variaient
de 1 568,99 en Colombie-Britannique à 4 169,99 à l'Île-du-Prince-Édouard.
Chez les femmes, les taux variaient de 764,04 au Québec à
1 768,70 à l'Île-du-Prince-Édouard. Chez les hommes,
on a enregistré des hausses moyennes annuelles de près de
5 % de 1973 à 1982, puis des baisses moyennes d'environ 1 % par
année de 1983 à 1992. Chez les aînées, cependant,
le taux d'hospitalisation attribuable à la bronchite chronique,
à l'emphysème et à l'asthme a grimpé de 2
à 5 % durant ces deux périodes.
Bien que le taux d'hospitalisation relatif aux fractures des membres
inférieurs ait décliné de 1973 à 1992, ces
types de fractures représentaient la cinquième cause principale
d'hospitalisation chez les aînées au Canada. Les taux variaient
de 960,10 au Nouveau-Brunswick à 1 257,23 en Alberta. Il semble
y avoir une tendance d'est en ouest relativement à l'hospitalisation
puisque les taux les plus bas ont été enregistrés
dans l'est du Canada et les plus taux élevés, dans l'ouest.
Les taux d'hospitalisation relatifs aux fractures des membres inférieurs
chevauchent ceux des chutes accidentelles puisque ces dernières
sont les principales causes de ce type de fractures.
Durant la période 1983-1992, la pneumonie représentait,
respectivement, la sixième et la huitième cause d'hospitalisation
chez les aînés et les aînées du Canada. Les
taux relatifs aux hommes variaient de 1 046,76 au Québec à
1 925,72 en Saskatchewan. Chez les femmes, les taux variaient de 507,08
au Québec à 1 021,14 à l'Île-du-Prince-Édouard.
Les taux d'hospitalisation relatifs à la pneumonie ont chuté
chez les deux sexes de 1973 à 1982; cependant, de légères
hausses moyennes annuelles ont été observées durant
la décennie suivante.
Les autres maladies des intestins et du péritoine représentaient
la dixième cause principale d'hospitalisation durant la période
1983-1992 chez les hommes, et la septième, chez les femmes. Le
taux d'hospitalisation le plus élevé chez les deux sexes
a été enregistré en Saskatchewan. Les taux les plus
bas ont été enregistrés au Québec chez les
hommes et au Manitoba chez les femmes.
L'hernie, le cancer de la prostate et le cancer du poumon représentaient,
respectivement, les septième, huitième et neuvième
causes principales d'hospitalisation chez les aînés durant
la période 1983-1992. Les taux d'hospitalisation relatifs à
l'hernie ont atteint un plancher de 906,63 à Terre-Neuve et un
sommet de 1 370,36 à Saskatchewan. Pour ce qui est du cancer de
la prostate, les taux s'échelonnaient de 856,01 à Terre-Neuve
à 1 414,60 en Saskatchewan. Les taux d'hospitalisation pour le
cancer du poumon étaient généralement plus bas dans
l'ouest du Canada et plus élevés dans les Maritimes et au
Québec. Les taux d'hospitalisation relatifs à l'hernie et
au cancer du poumon ont chuté, en moyenne, d'environ 1 % par année
de 1983 à 1992, tandis que les taux d'hospitalisation relatifs
au cancer de la prostate sont demeurés relativement stables.
Les maladies de la vésicule biliaire et le diabète sucré
représentaient, respectivement, les neuvième et dixième
causes principales d'hospitalisation chez les femmes âgées
de 65 ans et plus. Les taux relatifs aux maladies de la vésicule
biliaire les plus bas ont été enregistrés au Québec
et en Colombie-Britannique et les plus élevés, à
Terre-Neuve et en Saskatchewan. Pour ce qui est du diabète sucré,
le plus bas taux a été enregistré au Québec
(462,19) et le plus élevé, à Terre-Neuve (1 443,70).
Les hospitalisations attribuables aux maladies de la vésicule biliaire
chez les femmes ont chuté, en moyenne, de près de 6 % par
année, de 1973 à 1982, et à peu près de 1
% par année de 1983 à 1992. Pour le diabète sucré,
il y a eu des baisses moyennes annuelles relatives aux hospitalisations
de 3 % de 1973 à 1982 et de 6,5 % de 1983 à 1992.
Discussion
Nous vous conseillons de faire preuve de circonspection dans l'interprétation
de ces données. Comme nous l'avons mentionné précédemment,
les calculs des taux pour la plupart des maladies survenues dans les territoires
sont basés sur un très petit nombre de cas.
Les données sur la mortalité peuvent présenter
des lacunes en raison de différences interprovinciales possibles
entre les méthodes de diagnostic et de codification des données.
Ainsi, les morts soudaines, tout spécialement celles qui surviennent
ailleurs qu'à l'hôpital ou en l'absence de témoins,
peuvent être attribuées à un infarctus, à un
accident vasculaire cérébral ou à des causes mal
définies, et il peut exister certaines tendances régionales
quant au codage d'un décès dans une catégorie plutôt
que dans une autre. Plusieurs chercheurs ont examiné la mesure
dans laquelle les données sur les certificats de décès
étaient exactes et complètes 5-12 , et certains ont suggéré
des façons d'améliorer la qualité de leur contenu
10-12 , notamment donner de meilleures instructions sur les certificats
de décès, mettre sur pied des séances de formation
à l'intention des médecins et modifier la présentation
des certificats de décès.
Bien que les données sur les congés des hôpitaux
soient utiles en tant qu'indice général de morbidité,
elles comportent certaines lacunes. Ces données sont basées
sur des congés d'hôpitaux de soins actifs; les chiffres reflètent
donc davantage le nombre de cas que le nombre de patients. Il en résulte
que les taux d'hospitalisation ne sont pas des données fiables
pour l'estimation de l'incidence. Aussi, comme un seul diagnostic est
autorisé pour chaque congé donné par un hôpital,
certains diagnostics peuvent être sous-dénombrés (les
diagnostics les plus graves auront tendance à annuler les diagnostics
moins graves). Parallèlement, le nombre de cas peut être
sur-dénombré s'il y a plusieurs admissions et congés
par patient pour un même diagnostic 13 .
Les taux de mortalité relatifs aux cardiopathies ischémiques
au Canada ont chuté depuis le milieu des années 1970. Pourtant,
cette affection continue de tuer des milliers de gens chaque année.
Les tendances à la baisse des taux de mortalité ont été
attribuées aux progrès technologiques et aux améliorations
des habitudes de vie 14 . Si les Canadiens continuent d'avoir des habitudes
de vie plus saines, cette tendance devrait se poursuivre. Plusieurs études
récentes ont démontré qu'une meilleure alimentation
(une réduction des matières grasses dans le régime
alimentaire et une plus grande consommation de fruits et de légumes),
une augmentation de l'activité physique, une réduction du
poids et une baisse du tabagisme vont entraîner une diminution des
risques de cardiopathie ischémique 15-18 .
De la même façon, les taux de mortalité relatifs
au cancer colorectal ont chuté depuis le milieu des années
1980. Cette tendance à la baisse est probablement due aux progrès
technologiques assurant un dépistage plus précoce et à
des habitudes de vie plus saines 19 . Il faudra pousser les recherches
si l'on veut déterminer l'importance relative de ces deux facteurs
et arriver, par le fait même, à réduire davantage
la mortalité attribuable au cancer colorectal au Canada.
Comme l'indiquent les données, les taux de mortalité relatifs
au cancer du poumon se sont stabilisés chez les aînés
mais continuent à augmenter chez les aînées. Cette
tendance est attribuable à la baisse du tabagisme chez les hommes
depuis les années 1960 et à la hausse de l'usage du tabac
chez les femmes 19 . Même si l'on s'attend à ce que diminue
la mortalité attribuable au cancer du poumon chez les hommes, celle-ci
devrait augmenter chez les femmes, du moins jusqu'à la fin du siècle
20 .
Bien que les taux de mortalité attribuables à la bronchite
chronique, à l'emphysème et à l'asthme aient augmenté
chez les femmes depuis le milieu des années 1960, les taux de mortalité
chez les hommes sont toujours plus de deux fois supérieurs à
ceux observés chez les femmes. Ceci s'explique probablement, en
partie, par les taux actuels de tabagisme qui sont plus élevés
chez les hommes 21,22 . On s'attend à que ces différences
s'amenuisent puisque le taux de tabagisme chez les femmes augmente et
que celui des hommes diminue 19 .
La mortalité attribuable aux accidents vasculaires cérébraux
diminue chez les deux sexes depuis le milieu des années 1960. Cette
tendance est attribuable au meilleur contrôle de l'hypertension
23 , aux changements survenus dans l'incidence des accidents vasculaires
cérébraux ou à la diminution du nombre de cas mortels
24 . On pourra réduire encore davantage les accidents vasculaires
cérébraux grâce au traitement de l'hypertension 25
, à l'identification et au suivi des personnes à risque
élevé (celles souffrant de diabète, de troubles cardiaques,
d'accidents ischémiques transitoires 25 ), à la diminution
du tabagisme 25,26 , à la réduction de la consommation d'alcool
25 ainsi qu'à une plus grande activité physique 25-27 .
Le cancer de la prostate est la cinquième cause principale de
décès et la huitième cause principale d'hospitalisation
chez les aînés. La mortalité attribuable au cancer
de la prostate s'est accrue de 133 % depuis 1964, tandis que les taux
d'hospitalisation ont connu une hausse de 111 % depuis 1973. Un récent
rapport canadien explique que ces hausses sont en partie attribuables
à une détection plus précoce de la maladie et non
à un risque accru 28 .
Le cancer du sein est l'une des causes principales de morbidité
et de mortalité parmi les femmes canadiennes âgées
de 65 ans et plus. Les données démontrent que les taux de
mortalité et d'hospitalisation sont demeurés inchangés
au cours des trois dernières décennies, mais que l'incidence
du cancer du sein post-ménopausique a augmenté 29 . Cette
stabilité des taux de mortalité est attribuable à
la détection précoce par les programmes de dépistage
29 et à l'accroissement des chances de survie 30 . On s'entend
généralement pour dire que la mammographie de dépistage
est bénéfique pour les femmes âgées de 50 à
69 ans 31-33 . La chimiothérapie adjuvante a accru, de façon
marquée, les chances de survie des femmes atteintes du cancer du
sein 34,35 , le tamoxifène étant actuellement le traitement
de choix pour les femmes âgées 36 . Les études se
concentrent maintenant sur les effets à long terme et les risques
inhérents à cette thérapie 37,38 .
Les hospitalisations attribuables aux fractures des membres inférieurs,
plus particulièrement la fracture de la hanche, sont courantes
parmi les aînées. On estime que, chez les femmes âgées
de 50 ans, dont l'espérance de vie moyenne est de 81 ans, le risque
à vie de souffrir d'une fracture de la hanche est de 15 % 39 .
Les fractures de la hanche surviennent généralement à
la suite de chutes accidentelles associées à une fragilité
des os. On peut prévenir ce type de fractures en diminuant le risque
de chutes et en veillant à ce que soit atteint un capital osseux
maximum pendant l'adolescence. Ce capital osseux maximum peut être
obtenu si les adolescents ingèrent suffisamment de calcium, font
régulièrement de l'activité physique et consomment
modérément du tabac et de l'alcool 40,41 . Les chutes accidentelles
parmi les aînés sont attribuables à un grand nombre
de facteurs, dont la faiblesse musculaire, les déficiences visuelle
et cognitive, la dépression, les étourdissements, l'usage
de médicaments, les obstacles sur le plancher, les surfaces de
marche inégales et un éclairage faible 42,43 . Dans des
études récentes, les stratégies recommandées
pour prévenir les chutes incluaient l'exercice thérapeutique
44,45 , l'identification et le suivi des patients à risque élevé
vivant dans des maisons de soins infirmiers 46,47 et la modification de
l'environnement 45,47,48 .
Conclusion
Ce document a présenté les causes principales de décès
et d'hospitalisation parmi les aînés au Canada. En dépit
des tendances décroissantes liées à la mortalité
et à la morbidité observées dans le cas de nombreuses
maladies, les prévisions démontrent que les nombres absolus
de personnes souffrant de ces maladies vont augmenter en raison de l'accroissement
de la population des aînés 49 . Si l'on n'adopte pas de stratégies
plus efficaces en matière de prévention et de traitement,
il est pratiquement certain que cette croissance va entraîner une
hausse des coûts de la santé durant les années à
venir.
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Références des auteures
Julie Stokes et Joan Lindsay, Division du vieillissement et des
aînés, Direction de la santé de la population, Direction
générale de la promotion et des programmes de santé,
Santé Canada
Adresse postale : Julie Stokes, Bureau du cancer, Laboratoire de lutte
contre la maladie, Santé Canada, Pré Tunney, Indice de l'adresse
: 0602E2, Ottawa (Ontario) K1A 0L2
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