Initiative SDI
volume 6
numéro 1
décembre 1999
Accès global
aux diagnostics MTS
Accès global aux diagnostics MTS est
publié par la Santé sexuelle et les infections
transmises sexuellement, Centre de prévention et de
contrôle des maladies infectieuses, Santé Canada.
Cette publication est la contribution de Santé Canada
à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans le
diagnostic, le traitement et la prévention des MTS dans le
monde entier. Ce bulletin de nouvelles nous met au courant des
activités de l'Initiative SDI. Les membres de l'Initiative
sont des experts du domaine de la recherche et de la lutte contre
les MTS. Le contenu d'Accès global ainsi que les
opinions qui y sont exprimées appartiennent à
l'Initiative.
» Retour du
secrétariat de la SDI à l'OMS
» Le point sur la
SDI
» Anticorps monoclonaux
diagnostiques de la protéine du récepteur de
l'hémoglobine d'H. ducreyi
» Mode de détection
rapide destiné au diagnostic du chancre mou
» Rapport provisoire du Panel
d'échantillons de la SDI
» Mise au point d'un essai de
traction pour la syphilis par immunochromatographie à
phase unique
Retour du
secrétariat de la SDI à l'OMS
Le secrétariat de l'Initiative pour la mise au
point d'épreuves de maladies sexuellement transmissibles
(SDI) quitte l'ONUSIDA, à laquelle il était
attaché depuis janvier 1996, pour retourner à
l'OMS. La SDI a d'abord fait partie du Programme mondial de
lutte contre le sida (GPA) de l'OMS en 1994, mais la cessation du
programme en 1996 avait entraîné le
déménagement du secrétariat à
l'ONUSIDA qui entrait alors en activité. Le
secrétariat se retrouve maintenant au sein du Groupe des
maladies transmissibles, dont le Dr Heymann a
été nommé le directeur exécutif lors
de la dernière réorganisation de l'OMS.
Cette importante réorganisation de l'OMS coïncide
avec l'arrivée de la nouvelle directrice
générale, la Dre Gro Harlem Brundtland,
ex-première ministre de la Norvège. La nouvelle
structure de l'OMS rassemble de nombreux programmes autrefois
distincts en neuf groupes, chacun ayant son propre directeur
exécutif. La structure du Groupe des maladies
transmissibles (voir ci-dessous) est
organisée horizontalement et repose sur les domaines de
fonctionnement, plutôt que verticalement, en fonction et
des maladies, et devrait offrir une souplesse et une
collaboration accrues. En plus de la consolidation des programmes
existants, la réorganisation a donné lieu au
lancement de nombreuses activités nouvelles. Le Groupe des
maladies transmissibles englobe les activités de nombreux
programmes, comme les programmes liés à la
lèpre, à la tuberculose et à la surveillance
des maladies tropicales, à la surveillance et à la
lutte contre les autres maladies transmissibles et
émergentes, ainsi qu'à la recherche et à la
formation dans le domaine des maladies tropicales.
Le Dr Mark Perkins dirigera les activités de
diagnostic du SDI dans le cadre de l'équipe de Recherche
et développement de produits (encerclé).
L'Initiative de diagnostic de la tuberculose et les nouveaux
projets de diagnostic des autres maladies prioritaires font aussi
partie de cette activité. Le Diagnostic se joint aux
activités liées à la découverte de
médicaments et de vaccins contre les maladies tropicales
à l'intérieur de l'équipe de Recherche et
développement de produits, dirigée par le
Dr Win Gutteridge. La SDI s'attend à tirer
parti du savoir-faire de cette équipe en matière de
recherche et de développement de produits et de ses
collaborations avec l'industrie. Les services de Recherche et
développement, dont font partie Recherche et
développement de produits, sont dirigés par le
Dr Carlos Morel et comprennent le Programme
spécial, lancé il y a 25 ans, de recherche et de
formation dans le domaine des maladies tropicales.
Le point sur la
SDI
L'organisation et l'administration de la SDI ont
connu des changements majeurs au cours de la dernière
année. Le secrétariat de la SDI est maintenant
incorporé au Groupe des maladies transmissibles. Le
recrutement d'un agent d'administration de la SDI est en
cours.
Auparavant, deux grands comités étaient
chargés de l'orientation des activités de la SDI.
Le Comité directeur assurait un leadership, fournissait
une orientation et était responsable de l'examen des
demandes d'autorisation et des subventions. Un comité des
parties intéressées (CIP) accueillait les
intervenants épousant les buts de la SDI visant le
développement de méthodes diagnostiques peu
coûteuses et rapides, utilisables dans les milieux
disposant de peu de ressources. En passant de l'ONUSIDA à
l'OMS, l'organisation de la SDI a aussi changé.
Les comités existants ont été dissous et
les membres remerciés pour le temps et l'expertise qu'ils
ont consacrés à cette entreprise. Les
présidents précédents, Max Chernesky, du
Comité directeur et Paul Delay, du CIP, ont
démissionné de ces postes. Tous deux continuent
cependant de travailler à la SDI : le Dr Delay
est toujours membre du SDI et le Dr Chernesky
préside le Comité consultatif scientifique.
Le SDI demeure en place et est présidé par M.
Julius Schachter.
Les activités de la SDI se transforment. Plutôt
que de jouer un rôle de mini-organisme de subvention
à la mise au point de méthodes de dosage, la SDI se
consacre maintenant à l'évaluation
d'épreuves diagnostiques des MTS rapides,
déjà existantes, dans les milieux où il y a
peu de ressources, en vue d'obtenir ce qui sera vraisemblablement
la prochaine génération d'épreuves
diagnostiques rapides. C'est pourquoi nous essayons
d'acquérir de l'expérience en évaluation de
tests dans les conditions mêmes de leur utilisation. Ce qui
est évidemment plus difficile à réaliser que
dans les laboratoires de recherche sophistiqués et les
cliniques faisant ce type de recherche.
La SDI va poursuivre ses activités de financement de la
recherche dans le cadre de restrictions budgétaires,
activités qui seront examinées, au besoin, par un
Comité consultatif scientifique. Au lieu d'un
comité permanent, on fera appel à l'expertise
nécessaire pour chaque examen; le Dr Chernesky
assurera la direction de ce comité. Les subventions
déjà accordées seront valides jusqu'à
leur échéance et si les travaux progressent de
façon satisfaisante et que l'on dispose de fonds, ils
continueront de recevoir un appui financier.
Le bulletin d'Accès global, publié depuis 6 ans
dans le cadre du Program for Appropriate Technology in Health
(PATH) à Seattle est présentement publié
à Santé Canada et coordonné par la
Dre Ann Jolly du Bureau du VIH/sida, des MTS et de la
tuberculose. Nous sommes reconnaissants envers des individus
comme Jaqueline Sherris, Diane Lachman et leurs collègues
à PATH qui ont toujours bien mené ce projet. Nous
sommes également reconnaissants envers le Rockefelles
Foundation pour son appui financier.
Depuis 4 ans, six projets ont été
financés par le SDI. Le présent numéro du
bulletin résume les progrès réalisés
par plusieurs de ces projets.
Anticorps
monoclonaux diagnostiques de la protéine du
récepteur de l'hémoglobine d'H.
ducreyi
L'objectif de ce projet a été de mettre
au point une méthode de diagnostic du chancre mou,
reposant sur les anticorps monoclonaux et que l'on puisse
utiliser sur place, sans faire de culture. On utilise les
anticorps monoclonaux (Acm) spécifiques de la
protéine de fixation de l'hémoglobine (HgbA)
d'Haemophilus ducreyi. On a choisi l'HgbA pour le
dépistage d'H. ducreyi parce que cette
protéine importante est présente dans tous les
isolats examinés; elle conserve son activité
immunologique et fonctionnelle; on peut en purifier de petites
quantités, rapidement et en une seule étape, et
elle possède un grand pouvoir immunogène chez les
animaux de laboratoire. Les mutants isogéniques de l'HgbA
sont avirulents chez le modèle humain d'infection par
H. ducreyi (données non publiées), laissant
supposer que l'expression du gène est nécessaire
pour qu'il y ait maladie et qu'il n'existe pas de mutants
naturels. C'est pourquoi l'HgbA pourrait s'avérer une
bonne cible pour le dépistage immunologique.
On a purifié de l'HgbA native (nHgbA, de H.
ducreyi) et recombinante (rHgbA, surexprimée chez
E. coli), immunisé des souris et criblé
plusieurs milliers de surnageants d'hybridomes pour la
réactivité. On a réalisé le clonage
de nombreuses lignées d'hybridomes par réduction
des dilutions, et les clones qui se sont avérés
stables ont été utilisés pour produire des
surnageants cellulaires en volumes de 0,5 L aux fins de
caractérisation plus avancée. Nous avons
purifié des IgG spécifiques de chacun d'eux en
quantités analytiques. Nous avons mis au point une
méthode de capture ELISA simple qui utilise chacun des
anticorps purifiés à titre d'anticorps capteur et
le sérum antipeptide de lapin à titre d'anticorps
de détection. La réactivité croisée
des anticorps monoclonaux a été
évaluée par rapport à un panel de souches
provenant de régions géographiques
différentes et contenant divers ribotypes (P.A. Totten,
manuscrit en préparation).
Nous avons isolé, purifié et
caractérisé plusieurs Acm. Nous avons
cultivé des souches géographiquement
diversifiées (voir ci-dessus) et préparé les
extraits cellulaires pour des tests. Dans notre protocole, les
cellules d'H. ducreyi sont solubilisées à
l'aide d'un détergent et tous les Acm reconnaissent cette
forme d'HgbA. Parmi les nombreux Acm évalués, nous
en avons identifié trois particuliers qui ne sont pas
compétiteurs et qui reconnaissent la protéine HgbA
de toutes les souches d'H. ducreyi utilisées pour
les épreuves. Nous estimons qu'avec le test ELISA simple,
non optimisé, nous pouvons facilement détecter
50 ng d'HgbA purifiée, mélangée à un
extrait cellulaire d'un mutant d'H. ducreyi incapable de
synthétiser l'HgbA. Cela correspond sensiblement à
100 000 bactéries (en fonction de la souche, du
degré de privation en hème et d'autres variables).
Nous n'avons pas essayé d'optimiser cette méthode
ELISA, mais nous l'avons plutôt utilisée aux seules
fins d'évaluation des souches. Nous disposons donc de
trois Acm pour la capture et la détection.
Christopher Elkins, Ph.D.
Mode de
détection rapide destiné au diagnostic du chancre
mou
Une étude de faisabilité a
été entreprise en vue d'évaluer
l'utilité d'anticorps polyclonaux et monoclonaux (Acm)
anti-protéines du stress d'H. ducreyi aux fins de
la détection, par capture, de ce micro-organisme dans les
échantillons cliniques; on espère aussi
évaluer leurs performances avec la technique
immunochromatographique en vue de leur utilisation dans les pays
en développement qui ne disposent pas de laboratoires.
Au cours de cette étude, on a produit et purifié
des anticorps monoclonaux et polyclonaux en grande concentration.
L'Acm BB11 a réagi avec toutes les souches d'H.
ducreyi, alors que l'Acm CC11 et l'anticorps polyclonal
réagissaient en plus avec d'autres espèces
d'Haemophilus. La détection de l'épitope
visé par BB11 et non par CC11 a été
améliorée grâce à une incubation
préalable en présence de SDS à 0,1 %, ce qui
n'a pas été le cas avec le Triton X-100, le Tween
20 ou le Tween 80. L'Acm BB11 s'est avéré le plus
utile de ces anticorps et, en association avec l'anticorps
polyclonal, il a servi à la mise au point d'une
méthode de détection par capture. On a en outre
réussi à conjuguer le Acm BB11 à de l'or
colloïdal et ces produits de conjugaison sont capables de
reconnaître H. ducreyi quand on utilise
l'immunochromatographie.
Afin de déterminer la sensibilité et la
spécificité de ces anticorps pour la
détection de l'antigène d'H. ducreyi dans
les échantillons cliniques, on propose d'évaluer
leur performance dans un test d'immunocapture avant d'aller plus
loin dans la mise au point du protocole immunochromatographique.
Les anticorps possédant une sensibilité et une
spécificité élevées sont souvent
facilement transférables de la méthode ELISA
à l'immunochromatographie. Le matériel clinique
consistait de prélèvements par écouvillonage
d'ulcères génitaux provenant de plus de 200 hommes
s'étant présentés à des cliniques
d'Afrique du Sud souffrant d'ulcérations génitales,
lesquels prélèvements avaient été
transférés congelés à St. Mary's
à Londres. La cause de l'ulcération génitale
de ces patients avait été déterminées
au SAIMR de Johannesburg, à l'aide de tests de
dépistage de Treponema pallidum, d'H.
ducreyi, du virus de l'herpès et de Chlamydia
trachomatis. On entreprend maintenant l'optimisation de la
libération des antigènes des écouvillons aux
fins d'évaluation des échantillons.
Catherine Ison, Ph.D.
Ron Ballard, Ph.D.
Rapport
provisoire du Panel d'échantillons de la SDI
Les efforts en vue de constituer un panel
d'échantillons de matériel clinique contenant des
pathogènes se poursuivent. Le nombre d'échantillons
du bas appareil génital prélevés chez des
hommes et des femmes apparaissent au tableau
1A. Ces échantillons proviennent d'études
effectuées en Amérique du Nord, en Afrique et en
Asie. On a aussi reçu de S. Morse et de R. Ballard des
échantillons de frottis d'ulcères génitaux.
La ventilation de ces échantillons apparaît au
tableau 1B.
On offre aussi des agents cultivés en laboratoire pour
constituer des panels de sensibilité et de
spécificité destinés aux épreuves en
vue du diagnostic éventuel des maladies transmises
sexuellement. On y retrouve du matériel provenant de
testicules de lapin pour Treponema pallidum ainsi que la
flore normale des voies génitales pour le panel de
spécificité.
J. Schachter, Ph.D.
Tableau 1. Panel
d'échantillons de la SDI
A. Bas appareil génital
|
|
|
Chlamydia
+
|
Gonococcus
+
|
Les deux
+
|
Les deux
-
|
|
Femmes
Écouv. vaginaux
Écouv. cervicaux
Urine
|
340
197
573
|
290
184
338
|
236
131
165
|
1 680
924
3 302
|
Hommes
Urine
|
487
|
174
|
29
|
4 846
|
|
B. Échantillons d'ulcères
génitaux
|
|
Endroit
|
Nombre
total
|
Virus Herpès
Simplex +
|
Haemophilus ducreyi +
|
Treponema pallidum +
|
|
Afrique du Sud
|
173
|
24
|
132
|
17
|
Jamaïque
|
214
|
138
|
54
|
22
|
Total
|
387
|
162
|
186
|
39
|
|
Mise au point
d'un essai de traction pour la syphilis par immunochromatographie
à phase unique
PATH et Omega Diagnostics viennent de
compléter la procédure initiale de
développement d'un produit. Il s'agit d'un essai de
traction par immunochromatographie à phase unique capable
de détecter les anticorps spécifiques au T.
pallidum. En utilisant le plasma ou le sérum du sujet,
les résultats apparaissent en 10 minutes ou moins. Les
bandes, conditionnées sous forme de sachets en
pélicule d'aluminium, sont utilisables pendant plusieurs
mois à des températures ambiantes.
Au cours des derniers mois de 1998, Omega et PATH ont
réussi le transfert de l'essai à Quorum
Diagnostics, une filiale de Omega sise à Vancouver au
Canada. On a rédigé des procédures
d'utilisation normalisées ainsi que d'autres documents de
fabrication et on vient d'entamer une production commerciale.
Une première évaluation prospective sur le
terrain de l'essai de traction pour la syphilis pratiqué
sur 187 échantillons biologiques obtenus d'une clinique de
MTS à Mumbia en Inde, a révélé une
sensibilité de 96,6 % et une spécificité de
96,1 % par rapport aux résultats des essais RPR et TPHA.
En outre, l'essai a donné un résultat positif pour
plusieurs sujets souffrant d'une syphilis précoce laquelle
ne réagissait pas encore à l'antigène de
l'essai RPR. Une étude rétrospective menée
à Birmingham, Alabama, sur 260 échantillons
biologiques d'une clinique de MTS a également
témoigné de la haute sensibilité et
spécificité de l'essai. Des données
semblables ont été obtenues à partir
d'écrans plasmiques ou sérologiques venant de
l'Afrique du Sud et de l'Europe de l'Est. Des études
cliniques prospectives sont présentement en cours au
Mexique, au Pérou et dans les Philippines, et d'autres
études sont projettées. PATH et Omega travaillent
actuellement à l'amélioration de l'essai, y compris
une modification de la bande qui permettrait d'utiliser du sang
total comme échantillon et ainsi d'effectuer l'essai
directement à partir d'un échantillon de sang
veineux ou encore, de préférence, à partir
d'une piqûre de doigt.
Milton Tam, Ph.D.
Membres fondateurs de
l'Initiative diagnostics MTS
. Dr Seth Berkley, The Rockefeller
Foundation . Dr Claude Betts, Organisation
panaméricaine de la Santé . Richard Frank,
Population Services International . Dr Lieve
Fransen, Ph.D., Commission des communautés
européennes . Dr Jeffrey Harris, United
States Agency for International Development . Dr
Subhash Hira, Ministry of Health/Zambia . Penelope J.
Hitchcock, D.V.M., M.S., National Institutes of Health .
Dr King K. Holmes, Ph.D., University of
Washington . Dr Franklyn Judson, Denver
Department of Health and Hospitals . Michael Norgard,
Ph.D., University of Texas . Sheila Mitchell, Family
Health International . Stephen Morse, Ph.D., Centers for
Disease Control and Prevention . Dr Peter Piot,
Ph.D., Institute of Tropical Medicine . Lair Guerra de Macedo
Rodrigues, Dr P.H., Ministry of Health/Brazil .
Wendy Roseberry, Banque mondiale . Julius
Schachter, Ph.D., University of California, San Francisco .
Dr Jimmy E. H. Sng, Ministry of
Health/Singapore . Milton Tam, Ph.D., PATH/Seattle .
Hiko Tamashiro, Ph.D., Organisation mondiale de la
Santé . Dre Kathleen Toomey, M.P.H.,
Centers for Disease Control and Prevention . Dre
Judith N. Wasserheit, M.P.H., Centers for Disease Control
and Prevention
Accès global aux diagnostics
MTS est publié par la Division de la prévention
et de la lutte contre les MTS, Bureau du VIH/sida, des MTS et de
la tuberculose, Laboratoire de lutte contre la maladie,
Santé Canada. Il nous met au courant des activités
de l'Initiative SDI. Les membres de l'Initiative sont des experts
du domaine de la recherche et de la lutte contre les MTS. Le
contenu d'Accès global ainsi que les opinions qui y
sont exprimées appartiennent à l'Initiative.
Veuillez transmettre vos questions et vos commentaires à
:
Division de EMC
WHO
20, avenue Appia
CH-1211
Genève |
Logo conçu
par PATH
|
© Ministre de la Santé, 1999.
Tous droits réservés
|