Administrateur en chef de la santé publique du Canada à l’occasion de la troisième Conférence internationale sur l’activité physique et la santé publique

Toronto (Ontario)
Le 5 mai 2010

Merci pour votre aimable présentation, M. MacPherson.

Bonsoir à tous.

J’aimerais vous présenter des excuses de la part de la ministre Aglukkaq, qui ne peut pas être ici ce soir. C’est avec plaisir que j’accepte cette occasion de m’adresser à vous à sa place.

À tous les gens de l’extérieur du Canada, je veux souhaiter la bienvenue dans notre pays et à Toronto.
Nous employons souvent l’expression « battre le fer pendant qu’il est chaud ». C’est une autre façon de dire qu’il faut saisir l’occasion ou agir au bon moment.

Je crois qu’il est juste de dire que l’activité physique est un dossier très chaud. Nous en entendons parler à la télévision, à la radio et dans les journaux.

La couverture médiatique porte en grande partie sur notre mauvaise condition physique et le fait que nous devons faire davantage d’exercice. Comme société, nous n’avons jamais été aussi au fait de l’importance de l’activité physique, surtout chez les enfants. Il est temps pour nous d’agir. Nous devons intervenir maintenant.

Voilà pourquoi les travaux de cette Conférence sont si importants. Je sais que les discussions porteront en grande partie sur les déterminants de l’activité physique.

Qu’est-ce qui pousse les gens à délaisser leur sofa, et qu’est-ce qui les pousse à y rester?

Vous devriez savoir que Toronto a accueilli la première conférence internationale sur l’exercice, la condition physique et la santé il y a plus de vingt (20) ans.
Depuis cette époque, le degré de sensibilisation du public à l’importance de l’activité physique n’a fait qu’augmenter.

Pourtant, les modes de vie sédentaires sont devenus plus communs, les taux d’obésité ont grimpé et le fardeau des maladies chroniques s’est alourdi.

Il est donc clair que la sensibilisation ne se traduit pas toujours par des actions.

Ceux d’entre nous qui rédigent des politiques comptent sur des gens comme vous pour guider les politiques. Nous voulons rédiger des politiques qui feront bouger la population et qui la feront cheminer sur le chemin de la santé.

L’inactivité physique est l’un des cinq principaux facteurs de mortalité.

Les voici en ordre décroissant d’importance : hypertension; tabagisme; hyperglycémie; inactivité physique et obésité.

L’inactivité physique est également un facteur de risque de trois autres facteurs sur quatre.

Encourager l’activité physique ne vise pas seulement à améliorer la condition physique.

Il s’agit aussi de réduire l’anxiété et d’améliorer la santé mentale.

Il s’agit de réunir les gens et de renforcer les collectivités.

Il s’agit de contribuer à un cycle : des personnes en meilleure santé et plus heureuses qui créent des collectivités plus dynamiques, qui à leur tour favorisent une meilleure santé et un plus grand bonheur.

À titre d’administrateur en chef de la santé publique du Canada, je sais que les maladies chroniques sont douloureuses pour les gens qui en sont atteints. Et je peux aussi constater l’ampleur de leurs conséquences sur le système de soins de santé.

Les Canadiennes et les Canadiens tiennent avec passion à un système de soins de santé de grande qualité. Nous voulons un système qui offre à tous les services de santé dont ils ont besoin, quand ils en ont besoin, pour leur permettre de se rétablir.

Mais je sais que la ministre Aglukkaq aimerait que les Canadiennes et les Canadiens acquièrent une nouvelle passion, la passion de préserver et d’améliorer leur état de santé et de prévenir la maladie avant qu’elle ne frappe.

Je sais que ces idées feront partie des discussions que vous tiendrez au cours des prochains jours.

En terminant, je vous offre mes meilleurs vœux de succès pour vos travaux en commun.

Le gouvernement du Canada est fier d’appuyer cette Conférence internationale et d’y participer.

Vos discussions contribueront à améliorer la compréhension mondiale des liens qui unissent la promotion de l’activité physique et la santé publique.

Je n’ai aucun doute que vos efforts mèneront à des politiques et à des programmes qui permettront d’améliorer la santé et le bien-être des populations du monde.

Votre contribution permettra d’obtenir des avantages sans limites.

Je dis cela parce que l’augmentation de l’activité physique est indispensable pour une vie saine.

Sur ce, je vous souhaite bonne chance pouce qui est de la Charte de Toronto pour l’activité, J’observerai avec intérêt son évolution.

La ministre Aglukkaq et moi avons hâte d’entendre vos idées et de voir comment elles pourront nous aider à rechercher un avenir où les habitants et les collectivités du Canada et de tous les pays du monde jouiront d’un plus grand bien-être et d’une meilleure santé.

Merci.