SEULE LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI
Observations du
Dr David Butler-Jones, administrateur en chef de la santé publique
à l'occasion de la
Ottawa
Le 16 janvier 2007, 12 h 30
Merci James.
C'est pour moi un plaisir et un privilège d'être ici aujourd'hui. Je suis heureux de constater qu'un groupe si varié s'est réuni pour discuter de la façon dont nous pouvons le mieux appuyer les municipalités, les collectivités - et nous appuyer les uns les autres - dans le cadre de la planification et de la préparation reliées à des situations d'urgence.
Le fait d'ainsi réunir, dans la même pièce, des premiers intervenants, des décideurs, des professionnels de la santé, des administrateurs … témoigne de notre important cheminement dans notre vision de la planification d'urgence.
Il est à espérer que nous nous éloignons des approches par cloisonnement ou verticales traditionnelles. Pendant une crise, ce n'est pas le moment de déchiffrer les choses et de faire connaissance avec les intervenants et leurs rôles respectifs.
Il s'agit là d'une question d'une importance vitale. Comme le dit le proverbe chinois, creuser son puits avant d'être assoiffé, voilà la sagesse.
Des situations d'urgence en santé publique surviennent au niveau local. Cependant, elles peuvent survenir dans de nombreux endroits en même temps, qu'il s'agisse d'une catastrophe provinciale ou nationale... ou encore d'une épidémie mondiale ou d'une flambée locale isolée - mais elles se produisent toutes à l'échelon local. Et ce sont les pompiers, les services de police et les professionnels de la santé locaux et les administrations municipales qui interviendront.
Mais l'important, c'est qu'ils n'interviendront pas seuls.
Par exemple, s'il y a une petite flambée de salmonella à un pique‑nique, les autorités en santé publique locales oeuvreront de concert avec les hôpitaux, les administrations et les commerces locaux, etc. afin d'intervenir et de régler la situation.
Mais si cet incident local prend de l'ampleur et se propage, soit sur le plan géographique, soit en intensité, au‑delà de la capacité d'intervention de la collectivité - celle‑ci peut alors faire appel à la province ou au territoire pour obtenir de l'aide, ou, s'il s'agit de collectivités multiples, le fait d'être au courant des liens et des tendances peut faciliter les stratégies de prise en charge - p. ex. Pulsenet.
Par contre, si le problème dépasse la capacité de la province ou du territoire, ou s'il s'agit d'une flambée ou d'une infection très complexe ou mystérieuse ou d'un problème qui s'étend à différentes administrations, il est possible de faire appel au gouvernement fédéral.
La participation de chaque ordre de gouvernement doit présenter une valeur ajoutée. Les réponses locales à toute situation d'urgence doivent être coordonnées et reliées les unes aux autres. C'est une question d'application appropriée et en temps opportun de l'expertise et des ressources, peu importe où surviennent les problèmes.
Lincoln a d'ailleurs déclaré que le rôle du gouvernement est de faire pour la population ce qu'elle ne peut pas faire pour elle‑même.
Ce genre de système, caractérisé par un réseau étroit et une communication honnête entre les administrations et les secteurs, est absolument essentiel pour la gestion des urgences au Canada. Et pas seulement dans le cas des situations d'urgence, mais en tout temps - de tels réseaux et rapports constituent des piliers vitaux dans l'infrastructure publique du Canada.
Il y a à peine quelques années, la flambée de SRAS nous a appris quelques importantes leçons quant à la façon dont nous gérons les crises en santé publique. Certaines mesures se sont révélées vraiment efficaces. Les professionnels de la santé, et certains à un grand prix personnel, se sont montrés héroïques dans des circonstances pressantes. À l'échelle nationale, nos laboratoires ont œuvré rapidement et avec efficacité pour identifier le virus.
Mais dans d'autres secteurs, nous avons accusé des lacunes. La flambée a mis en relief l'inventivité et l'imprévisibilité de la nature. Elle nous a rappelé qu'à une époque où nous pouvons traverser des continents et des océans en quelques heures, la prochaine flambée infectieuse n'est en effet qu'à quelques heures d'avion de nous. Et elle nous a rappelé que la peur de la contagion peut se répercuter profondément sur la politique et l'économie.
Le rapport de 2003 sur la flambée, intitulé Leçons de la crise du SRAS - Renouvellement de la santé publique au Canada, a cerné un certain nombre de secteurs à améliorer dans le système de santé publique - des idées récemment renforcées par le Rapport Campbell.
Par exemple, la capacité, la préparation et l'intervention n'étaient pas uniformes dans l'ensemble des collectivités, des villes, et des provinces. Il fallait améliorer les communications et la collaboration entre les administrations, et entre les secteurs; il fallait renforcer le leadership en santé publique, y compris dans la sphère politique; il fallait établir de nouveaux processus décisionnels clairs, renforcer la capacité de pointe et tout simplement renforcer l'infrastructure de la santé publique du Canada.
Nous étions devenus nonchalants dans notre vision de la santé publique, voilà ce qui est arrivé. Et cela semble tenir de la nature humaine. Il y a un très vieux dicton qui dit que les Israélites prospéraient lorsqu'ils se souvenaient de Dieu, et qu'ils oubliaient Dieu lorsqu'ils prospéraient. Il ne s'agit pas tout simplement d'une question de religion. Quand nous savons, en tant que société, ce qui fonctionne, nous faisons bonne figure, mais, malheureusement, lorsque nous réussissons, nous oublions souvent ce qui nous a menés là.
Le SRAS nous a montré que nous étions en train d'oublier certains des éléments fondamentaux de la santé publique.
Une des suites du rapport de 2003 sur la flambée a donc été la création de l'Agence de la santé publique du Canada en 2004.
Mais beaucoup plus qu'une simple réponse à une flambée de maladie infectieuse, l'Agence aide à renforcer la capacité du gouvernement et des systèmes de protéger la santé et la sécurité plus globales des Canadiens, et elle fait fonction de point de coordination pour diriger les efforts visant à faire progresser la santé publique - au Canada et à l'échelle internationale.
Un autre résultat du SRAS a été l'établissement du Réseau pancanadien de santé publique en 2005.
Le Réseau de santé publique constitue une nouvelle façon pour différents ordres de gouvernement et experts d'œuvrer de concert pour améliorer la santé publique au Canada. Il facilite l'échange des connaissances et des pratiques exemplaires entre les administrations, il facilite les communications et l'élaboration de stratégies en matière de santé publique, il aide à renforcer la capacité de pointe et à nous préparer aux situations d'urgence et il traite également des questions de santé publique de tous les jours au Canada.
Le Conseil du Réseau compte des représentants des provinces et des territoires et du gouvernement fédéral. Et les divers comités d'experts et comités thématiques réunissent de l'expertise sur une gamme de questions de santé publique, relevant de la Conférence des sous‑ministres, dont je fais partie, et, par le truchement de celle‑ci, de la Conférence des ministres responsables de questions stratégiques et autres.
Le Conseil intervient également de façon efficace lorsqu'il s'agit de traiter de défis permanents dans le secteur de la santé publique et d'aider à poser les jalons dans le cadre de la préparation aux situations d'urgence - au niveau des programmes et de la planification - et il se révélera efficace en situation de crise en santé publique, lorsque le leadership et la communication constituent des éléments on ne peut plus précieux.
Et pour revenir à ce que je disais au sujet du fait que la santé publique et les situations d'urgence se manifestent, pour l'essentiel, au niveau local - le Réseau de santé publique aide à assurer la coordination efficace entre les intervenants locaux, provinciaux, territoriaux, fédéraux et internationaux.
De façon plus précise, sur le plan de la planification des mesures d'urgence, le Conseil du Réseau de santé publique est conseillé par le Groupe d'experts en mesures et interventions d'urgence, l'un de ses nombreux groupes consultatifs chargés d'une variété de questions de santé publique.
S'il est vrai que le terrorisme et les pandémies constituent nécessairement et de toute évidence des priorités, il maintient une approche tous risques dans le cadre de ses travaux. Les diverses menaces, depuis les maladies émergentes jusqu'aux catastrophes naturelles, sans oublier le bioterrorisme, ont beaucoup de choses en commun lorsqu'il est question de planification et d'intervention. Et étant donné que toutes les situations d'urgence sont un peu imprévisibles, nous devons être en mesure de réagir à tout ce que la nature ou les humains jettent sur notre chemin. Ses travaux se regroupent généralement sous six grands thèmes, notamment :
Parmi ses priorités, le Groupe d'experts est en train de cartographier les capacités actuelles de gestion des urgences en santé au Canada - c'est donc dire qu'il trace les grandes lignes de ce que nous entendons par les rôles et responsabilités des provinces et des territoires et du gouvernement fédéral, des ressources actuelles de gestion des urgences comme la Réserve nationale de secours, et de la détermination des activités et services non gouvernementaux.
Bref, un document de ce genre nous aidera à cerner les lacunes et les points à clarifier que présentent nos systèmes nationaux de gestion des situations d'urgence, la façon de combler ces lacunes, les prochaines mesures à prendre, ainsi que la façon de mieux nous y prendre pour favoriser la participation des secteurs de la santé non gouvernementaux et professionnels et renforcer leurs rôles.
Le Groupe d'experts a également établi le Cadre national de gestion des situations d'urgence en santé, lequel prévoit des lignes directrices pour l'établissement d'un système de gestion des urgences en santé global et mieux intégré au Canada.
Pour l'essentiel, le Cadre permet l'adoption d'une approche uniforme et coordonnée en matière d'établissement de programmes dans l'ensemble des provinces et territoires du Canada.
Une autre des priorités du Groupe d'experts a été l'établissement d'un protocole d'entente sur l'aide mutuelle dans le domaine des situations d'urgence en santé publique. Il s'agit d'une entente d'aide relativement à la capacité de pointe des collectivités et des provinces et territoires.
Le Protocole permettra effectivement de faciliter l'échange de ressources humaines, de fournitures et de matériel entre les administrations pendant les situations d'urgence.
Les administrations sont en train de renforcer leur capacité d'intervention. Mais différents secteurs possèdent des forces et des ressources différentes. Le Protocole reconnaît qui si le seuil d'intervention en cas de catastrophe d'une collectivité est dépassé - si une catastrophe fait que les besoins d'une collectivité dépassent ses moyens et sa capacité d'adaptation - cette collectivité doit pouvoir avoir accès en temps opportun à des ressources additionnelles.
Il s'agit donc tout simplement d'un mécanisme permettant aux gouvernements de fournir et de recevoir de l'aide les uns des autres - en temps opportun et de façon efficiente. Nous espérons que le Protocole sera terminé et mis en oeuvre plus tard cette année.
Bien entendu, et pour couronner le tout, la formation et le perfectionnement demeureront une priorité en matière de gestion des urgences pour chaque ordre de gouvernement - il s'agit d'un volet essentiel de tout plan efficace.
De plus, les ministres FPT de la Santé ont également appuyé une entente d'échange d'information s'appliquant aux urgences en santé publique. Et ce, afin de faire en sorte que nous puissions mieux lutter contre les flambées transfrontalières.
Pour ce qui est des questions de santé publique, je dis souvent qu'il ne s'agit pas de déterminer l'expertise dont nous avons besoin… J'aimerais savoir à la fin de la journée l'expertise dont nous n'avons pas besoin pour réussir. Au hockey, on n'a jamais trop de gardiens de but, au baseball, on n'a jamais trop de lanceurs. Dans le cas des mesures et des interventions d'urgence, il s'agit aussi d'un sport d'équipe. Tout comme dans les sports, aucun joueur ne peut arriver à lui seul à tout régler, et ici il n'y a tout simplement aucune expertise dont nous pouvons nous passer.
Cela comprend les importantes contributions des secteurs non gouvernementaux et bénévoles au cours d'une situation d'urgence. Nous avons pu constater l'apport d'organismes comme la Croix‑Rouge ou l'Ambulance Saint‑Jean en temps de crise. Mais les organismes locaux, depuis les églises et les clubs Rotary jusqu'aux groupes communautaires, peuvent constituer une importante source de locaux, d'expertise ou de bénévoles.
Ainsi, le Centre de mesures et d'interventions d'urgence et le Bureau du secteur bénévole de l'Agence de santé publique ont appuyé les organisations non gouvernementales (ONG) dans l'établissement d'un cadre pour renforcer la capacité des bénévoles d'intervenir en situations d'urgence.
Un des aspects de l'intervention et de l'aide médicale directes que l'Agence de la santé publique du Canada peut effectivement assurer en temps de crise est l'établissement d'équipes d'intervention d'urgence par le truchement du Bureau national des équipes d'intervention d'urgence en santé (BNEIUS).
Le BNEIUS est en train d'établir des équipes qui, à l'avenir - et à la demande des administrations au Canada - assureront une capacité nationale d'assistance sanitaire d'urgence en situations de crise.
Nous exploitons aussi la Réserve nationale de secours, qui compte des dépôts de matériel et de fournitures dans l'ensemble du pays. Nous avons des hôpitaux transportables, des abris, des systèmes de purification d'eau, et des fournitures médicales et autres. Nous avons assuré une présence internationale lors de situations d'urgence, notamment à la suite de l'ouragan Katrina et du Tsunami, ainsi que lors d'innombrables incendies de forêt et autres incidents au Canada.
L'une des plus importantes choses dont nous pouvons parler aujourd'hui, c'est la résilience d'une collectivité. Par résilience d'une collectivité, on entend ses vulnérabilités et sa capacité de réagir à des catastrophes et à des situations d'urgence et de se rétablir.
Ce que des événements comme le Tsunami, Katrina, ou même le SRAS, nous ont rappelé à de nombreuses reprises, c'est qu'il ne s'agit pas d'exercices théoriques dépourvus d'applications pratiques. Il s'agit littéralement des personnes dont la vie a été touchée par une situation d'urgence. De façon plus précise, il s'agit des personnes qui sont les plus vulnérables qui seront touchées dans une situation d'urgence mais qui, fait tout aussi important, peuvent être mobilisées pour nous aider à renforcer nos collectivités et à réduire les vulnérabilités entre les crises. Ce n'est guère une coïncidence que les collectivités les plus touchées, que ce soit par un ouragan ou par des tsunamis, sont également les plus pauvres et les plus vulnérables.
C'est la raison pour laquelle en décembre, le Forum national sur les mesures et les interventions d'urgence, appuyé par l'Agence de santé publique du Canada, a réuni des intervenants gouvernementaux et non gouvernementaux pour discuter du renforcement de la résilience des collectivités au Canada
Et la raison pour laquelle nous nous concentrons sur la recherche de façons d'aborder la santé sous‑jacente des populations afin de prévenir les problèmes et d'améliorer la capacité de réagir plutôt que de tout simplement attendre qu'un mauvais état de santé ou des crises nous poussent à agir - en d'autres termes, que nous avons adopté un rôle proactif.
Et c'est aussi pourquoi en février, l'Agence, de concert avec des partenaires, sera l'hôte d'un atelier international sur la capacité d'intervention en cas d'urgence et les aînés.
Nous devons nous assurer que les populations vulnérables occupent une place très visible dans nos processus de planification. Nous devons tenir compte du fait que dans une situation d'urgence, il y aura des groupes qui ne pourront pas nécessairement s'occuper d'eux‑mêmes.
Il importe donc que chacune des collectivités sache - d'une façon quelconque - où se trouvent les personnes qui ne sont pas en mesure de se déplacer, afin que les premiers intervenants puissent intervenir comme il se doit.
L'option de rechange? Vous n'avez qu'à songer au nombre impressionnant de décès pendant la vague de chaleur en Europe de l'Ouest en août 2003 - et plus précisément à Paris. Des milliers d'aînés vulnérables sont décédés.
Il y a eu une grave rupture des communications entre tous les ordres de gouvernement, les autorités de la santé publique et les hôpitaux. Dans de nombreux cas, ces personnes vulnérables, incapables de se déplacer d'elles‑mêmes, n'ont pas été jointes ou n'ont tout simplement pas été informées de leurs options.
Il y a eu, bien entendu, de nombreux facteurs contributifs différents - le fait que la France n'était pas habituée à une chaleur si intense et que la plupart des logements n'avaient pas l'air climatisé n'étant pas le moindre. Mais, une fois de plus, nous ne devrions pas avoir à nous rappeler que la nature ne cesse de nous réserver des surprises.
Car nous savons qu'un mécanisme relativement simple permettant de faire en sorte que les personnes vulnérables soient prises en compte dans la planification d'urgence et que nous disposions de moyens de leur transmettre de l'information aurait pu réduire le nombre de décès.
Ici, une fois de plus, nous constatons l'importance de prévoir des lignes de décision claires et l'intervention précoce d'autres intervenants, de s'assurer que différentes populations participent à la planification, de prévoir des communications rapides et honnêtes, et, tout simplement, d'assurer une planification, un dialogue et une mise à l'essai.
Je parle ici de mise à l'essai car les plans les plus efficaces peuvent se révéler inutiles s'ils n'ont pas été mis à l'essai.
Je crois que c'est Eisenhower qui a dit que les plans sont inutiles, mais que la planification est indispensable.
Et, enfin, le dialogue car, et je ne peux le dire assez souvent, nous devons tous être au courant de nos rôles et de nos responsabilités, et nous devons tous nous connaître les uns les autres - avant que ne survienne une crise.
J'encourage toujours les médecins à faire connaissance avec le médecin hygiéniste de leur région et vice versa. Car les médecins hygiénistes sont la passerelle vers le système de santé publique plus vaste qui les met en communication, à l'échelle provinciale, avec le médecin hygiéniste en chef… à l'échelle fédérale, avec l'Agence de santé publique du Canada ainsi qu'avec les décideurs clés par le truchement du Réseau de santé publique et avec le réseau pancanadien de laboratoires de pointe compétents… et à l'échelle internationale, par l'entremise de l'Organisation mondiale de la santé et de nos autres réseaux.
Je suis fier que nous soyons tous réunis ici aujourd'hui. Nous voulons connaître les intervenants clés d'une situation d'urgence avant que celle‑ci ne survienne car nous n'aurons pas le temps de le faire au beau milieu d'une urgence.
Nous devons bien nous connaître afin de pouvoir aisément nous parler au téléphone quand le moment viendra de le faire, ou de nous échanger des courriels. Il s'agit d'un élément essentiel du réseau de santé publique le plus efficace qui soit, qui saura nous aider à franchir une situation d'urgence. Rien ne peut remplacer le fait de pouvoir parler directement avec les autres intervenants pour régler les problèmes.
Et si nous disposons de ces systèmes, de ces réseaux, et que des contacts ont été établis au préalable, nous serons beaucoup plus en mesure d'évaluer les menaces, de prendre les bonnes décisions, et d'éviter de réagir outre mesure ou de façon trop modérée face à une menace donnée.
À mon avis, il ne fait nul doute que nous avons encore beaucoup à faire, et que des conférences comme celle‑ci qui nous réunissent et renforcent les liens qui existent entre nous - d'une façon très directe et personnelle - sont d'une grande importance.
Comme je le disais, c'est un sport d'équipe. Et Henry Van Dyke tenait des propos semblables : « Sers-toi des talents que tu possèdes… la forêt serait bien silencieuse si seuls les oiseaux qui chantent le mieux s'y faisaient entendre. »
Enfin, la nonchalance n'a pas sa place. Comme le disait d'ailleurs Mark Twain, « même si nous sommes sur la bonne voie, si nous n'avançons pas, nous nous ferons écraser. »
Merci.