Affiché, le 21 janvier 2005
Les risques associés au tabagisme, pour les fumeurs eux-mêmes, comme pour les personnes qui sont involontairement exposées à la fumée secondaire, ont été identifiés par maintes études. Il n'y a plus aucun doute : la vulgarisation du tabagisme au début du 20e siècle est l'une des tragédies les plus sérieuses pour la santé publique de ces 100 dernières années, entraînant le décès prématuré de millions de personnes dans le monde entier et imposant de lourdes charges indirectes sur les coûts associés aux soins de santé.
Au cours des dernières années, tous les niveaux gouvernementaux du Canada ont œuvré pour l'adoption de lois et de mesures visant à protéger les non-fumeurs des risques liés à la fumée secondaire au lieu de travail, dans les restaurants, les bars, les casinos et les autres lieux publics. Cela aide également les personnes qui souhaitent arrêter de fumer ou qui souhaitent profiter d'un environnement sans fumée.
Et les personnes pensent que cela est non seulement bénéfique pour la santé, mais également bon pour les affaires.
Lors de cette semaine qui vise à arrêter le tabagisme, je demande avec insistance, que tous ceux qui invitent le public dans leur établissement, depuis les propriétaires de restaurant ou de bar, aux clubs privés et aux casinos, fassent de leur établissement un lieu sans fumée.
Nous commençons à gagner la bataille contre les dizaines de milliers de décès prématurés liés, chaque année au Canada, au tabagisme et aux risques entraînées par la fumée secondaire. Outre le cancer des poumons, de nombreux autres cancers, crises cardiaques, maladies pulmonaires et autres maladies, sont causés par le tabagisme.
Je demande avec insistance, à tous les Canadiens et les Canadiennes et notamment aux employeurs, d'appuyer le renforcement des réglementations contre le tabagisme dans les lieux publics, afin qu'au cours de ce siècle, on puisse finalement mettre fin à ce fâcheux héritage du passé.