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Actualités en épidémiologie
Infection au virus de l’hépatite C (VHC) chez les utilisateurs de drogues injectables (UDI) au Canada : Résultats d’I-Track (2003-2005)

Points saillants

  • Les analyses présentées dans ce document ne portent que sur les utilisateurs de drogues injectables (UDI) qui ont participé à I-Track, qui ont consenti à fournir un échantillon de sang pour des tests de dépistage du VHC et qui ont obtenu un résultat définitif (n = 2 842).
  • Près des deux tiers des UDI (65,7 %) étaient séropositifs pour le VHC.
  • Sur le nombre total d’UDI ayant des résultats connus de tests de laboratoire sur le VHC et le VIH, le taux de co-infection au VHC et au VIH était de 14 %.
  • Parmi ceux qui étaient séropositifs pour le VHC, 21 % étaient aussi séropositifs pour le VIH, et parmi ceux qui étaient séropositifs pour le VIH, 91 % étaient séropositifs pour le VHC.
  • Les UDI plus âgés (de 40 ans et plus) risquaient davantage d’être séropositifs pour le VHC.
  • Les UDI qui s’étaient injecté de la cocaïne ou de la cocaïne épurée (crack) et de la cocaïne au cours des six mois précédant l’étude, qui s’étaient injecté des drogues dans un lieu public au cours des six mois précédents et qui s’étaient injecté des drogues plus d’une ou deux fois par semaine au cours du mois précédent risquaient davantage d’être séropositifs pour le VHC.
  • Les utilisateurs d’un programme d’échange de seringues (PES) et les personnes qui avaient emprunté des seringues au cours des six mois précédant l’étude risquaient davantage d’être séropositifs pour le VHC.
  • Les femmes UDI qui travaillaient dans l’industrie du sexe au cours des six mois précédents étaient plus à risque d’être séropositives pour le VHC.
  • La grande majorité des UDI (85,2 %) ont déclaré avoir subi des tests antérieurs pour le dépistage du VHC.
  • Plus de la moitié des UDI (51,5 %) qui savaient être infectés au VHC ont déclaré avoir consulté un médecin au cours des six mois précédant l’étude.
  • Parmi les participants séropositifs pour le VHC, 11,4 % ne savaient pas qu’ils l’étaient.

Introduction

L’hépatite C est causée par une infection au virus de l’hépatite C (VHC) qui a été identifié en 1989. Le VHC est transmis par contact direct avec le sang de personnes infectées ou de produits sanguins infectés. Le VHC est l’une des plus grandes causes d’insuffisance hépatique et de la transplantation du foie dans les pays développés1.

L’infection initiale (aiguë) au VHC est souvent asymptomatique, et moins de 25 % des personnes infectées sont légèrement malades2. Certaines personnes infectées s’en remettent, mais de 75 à 85 % des personnes infectées progressent vers un état chronique (porteur)3. Parmi ces personnes, 20 % développeront une cirrhose du foie, souvent après dix ou vingt ans sans symptôme. Étant donnée la nature « silencieuse » de cette infection, environ un tiers des personnes ayant une infection chronique ne sont pas conscientes de cette infection, ce qui augmente le risque qu’elles transmettent le virus à d’autres4. Il n’existe actuellement aucun vaccin pour le VHC.

Actuellement, l’utilisation de drogues injectables (UDI) est le principal facteur de risque pour la transmission du VHC au Canada (en raison du partage des aiguilles, des seringues et d’autre matériel d’injection). Elle est responsable de 70 à 80 % des cas récents d’infection au VHC au Canada. Le partage de matériel d’inhalation de drogues (p. ex. les pipes pour la cocaïne épurée et les pailles, etc) a aussi été associé à la transmission du VHC. Le fait de vivre ou de voyager dans de grandes villes canadiennes où l’infection au VHC est endémique constitue aussi un facteur de risque courant, en raison du taux plus élevé de transmission de cette infection dans les établissements de santé de ces régions. La transmission sexuelle ou périnatale (de la mère à l’enfant) du VHC est inefficace et plus rare. Les risques d’infection sont élevés pour le tatouage et le perçage corporel, en raison de la contamination du matériel, ou pour le partage d’articles d’hygiène personnelle (p. ex. des rasoirs ou des brosses à dents) avec une personne infectée au VHC. Bien qu’il y ait eu des cas de transmission du VHC par des transfusions sanguines, des procédures améliorées de test et de contrôle des réserves de sang mises en place au Canada depuis 1990 ont presque totalement éliminé ce risque4.

Le présent document a pour but d’examiner les facteurs de prévalence et de risque de l’infection au VHC parmi les utilisateurs de drogues injectables (UDI) au Canada. Les renseignements présentés sont fondés sur les données recueillies pendant la phase I de l’étude I-Track. I‑Track est un système de surveillance accru multicentrique qui décrit l’évolution des tendances pour les pratiques d’injection de drogues, les comportements sexuels à risque, la prévalence du VIH et du VHC, et les comportements de dépistage parmi les UDI au Canada5. La phase 1 de l’étude I-Track s’est étalée d’octobre 2003 à mai 2005. Pendant cette phase, 3 031 participants ont été recrutés dans sept sites (Victoria, Edmonton, Regina, Winnipeg, Sudbury, Toronto et des sites de SurvUDI, soit en Abitibi-Témiscamingue, en Estrie, en Mauricie et au Centre du Québec, en Montérégie, à Montréal, à Ottawa, en Outaouais, à Québec, et au Saguenay-Lac St‑Jean). Pour de plus amples renseignements sur la phase 1 de l’étude I-Track, voir le rapport Surveillance améliorée des comportements à risque chez les utilisateurs de drogues injectables au Canada, à l’adresse http://www.phac-aspc.gc.ca/i-track/sr-re-1/index-fra.php.

À moins d’indication contraire, les analyses présentées ici ne portent que sur les UDI qui ont participé à l’étude I-Track, ont consenti à fournir des échantillons de sang pour des tests de dépistage du VHC et ont obtenu des résultats définitifs à ces tests (n = 2 842).

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Résultats

Prévalence du VHC : Près des deux tiers des UDI étaient séropositifs au VHC.
 

  • Entre 2003 et 2005, la prévalence du VHC était de 65,7 % (moyenne des sept sites).
  • Les taux de prévalence du VHC pour les différents sites allaient de 61,8 à 68,5 %.

Caractéristiques démographiques du VHC : Les UDI plus âgés étaient plus à risque d’être séropositifs au VHC.

  • Comparativement au groupe des UDI de moins de 20 ans, les UDI de 40 ans et plus étaient environ 30 fois plus à risque d’être séropositifs au VHC. (tableau 1).
Tableau 1 : Caractéristiques démographiques
  Total (n) VHC+ (%) RC (IC à 95%) Valeur p
Sexe
Hommes 1982 1292 (65,2) Ref  
Femmes 843 549 (65,1) 1 (0,8-1,2) 0,97
Groupe d'age
<20 ans 101 12 (11,9) Ref  
20-29 ans* 747 362 (48,5) 6,9 (3,8-13,0) <0,0001
30-39 ans* 942 641 (68,1) 15,8 (8,5-29,3) <0,0001
40-49 ans* 824 658 (79,9) 29,4 (15,7-55,0) <0,0001
50+ ans* 206 165 (80,1) 29,8 (14,9-59,7) <0,0001
Niveau d'instruction
Études secondaires non complétées 2111 1363 (64,6) 0,92 (0,8-1,1) 0,37
Études secondaires complétées ou plus 703 467 (66,4) Ref  
Origine ethnique
Autochtone 746 490 (65,7) 1,03 (0,9-1,2) 0,73
Non-autochtone 2059 1338 (65,0) Ref  
* Statistiquement significatif à la valeur p<0,05; RC (IC de 95 %) = rapport de cotes (intervalle de confiance de 95 %)

Consommation de drogues et pratiques d’injection : Les UDI qui s’étaient injectés de la cocaïne ou de la cocaïne épurée (crack) et de la cocaïne au cours des six mois précédant l’étude, s’étaient injectés dans un lieu public au cours des six mois précédant l’étude et s’étaient injectés plus d’une ou deux fois par semaine dans le mois précédant l’étude étaient plus susceptibles d’être infectés au VHC (tableau 2).

  • Les UDI qui s’étaient injectés de la cocaïne ou de la cocaïne épurée (crack) et de la cocaïne au cours des six mois préalables à l’étude couraient deux fois plus de risques d’être infectés au VHC que les autres.
  • Ceux qui s’étaient injectés des drogues de façon régulière (plus d’une ou deux fois par semaine) au cours du mois précédant l’étude étaient 1,4 fois plus à risque d’être infectés au VHC que ceux qui ont déclaré ne l’avoir fait que « parfois ou pas du tout » au cours du mois préalable à l’étude.
  • Ceux qui s’étaient injectés des drogues dans un lieu public au cours des six mois précédant l’étude étaient 1,5 fois plus à risque d’être infectés au VHC que les autres.
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Tableau 2 : Consommation de drogues et pratiques d’injection parmi les UDI
  Total (n) VHC+ (%) RC (IC à 95%) Valeur p
Se sont injectés de la cocaïne au cours des 6 derniers mois*
Oui 2346 1590 (67,8) 1,9 (1,5-2,3) <0,0001
Non 492 260 (52,9) Réf  
Se sont injectés du crack et de la cocaïne au cours des 6 derniers mois*
Oui 2432 1640 (67,4) 1,9 (1,6-2,4) <0,0001
Non 406 210 (51,7) Réf  
Fréquence d'injections au cours du mois précédent*
Régulièrement, plus d'une ou deux fois par semaine 2021 1362 (67,3) 1,4 (1,2-1,7) <0,0001
Parfois ou pas du tout 821 490 (59,7) Réf  
Se sont injectés dans un lieu public au cours des 6 derniers mois*
Oui 2591 1709 (66,0) 1,5 (1,2-2,0) 0.0024
Non 222 124 (55,9) Réf  
Lieu d'injection le plus fréquent
Public 684 448 (65,6) 1,02 (0,9-1,2) 0.81
Autres 2097 1363 (65,0) Réf  
* Statistiquement significatif à la valeur p<0,05; RC (IC de 95 %) = rapport de cotes (intervalle de confiance de 95 %)

Partage d’aiguilles et de matériel d’injection : Les utilisateurs d’un programme d’échange de seringues (PES) et les personnes qui avaient emprunté des seringues au cours des six mois précédant l’étude étaient plus à risque d’être infectés au VHC (tableau 3).

  • Comparativement aux UDI dont les tests ont été négatifs, les UDI séropositifs au VHC étaient près de trois fois plus à risque d’être des utilisateurs d’un PES.
  • Les UDI séropositifs au VHC tendaient également à avoir emprunté des aiguilles 1,5 fois plus souvent que les UDI séronégatifs au cours des six mois précédant à l’étude.
Tableau 3 : Échange de seringues et pratiques de partage du matériel d’injection parmi les UDI
  Total (n) VHC+ (%) RC (IC à 95%) Valeur p
Toute utilisation d'un PES*
Oui 2530 1722 (68,1) 3,13 (2,4-4,0) <0,0001
Non 301 122 (40,5) Réf  
Ont emprunté des seringues au cours des 6 derniers mois*
Oui 578 418 (72,3) 1,51 (1,2-1,8) <0,0001
Non 2223 1409 (63,4) Réf  
Ont emprunté du matériel au cours des 6 derniers mois
Oui 856 551 (64,4) 0,95 (0,8-1,1) 0.52
Non 1947 1278 (65,6) Réf  
Ont emprunté des seringues au cours du mois précédent*
Oui 1501 974 (64,9) 1,01 (0,9-1,2) 0.87
Non 1180 762 (64,6) Réf  
Ont emprunté du matériel au cours du mois précédent
Oui 1479 962 (65,0) 1,01 (0,9-1,2) 0.93
Non 1170 759 (64,9) Réf  
* Statistiquement significatif à la valeur p<0,05; RC (IC de 95 %) = rapport de cotes (intervalle de confiance de 95 %)

Comportements sexuels : Les femmes UDI qui travaillaient dans l’industrie du sexe au cours des six mois précédant l’étude étaient 1,7 fois plus à risque d’être séropositives au VHC que les autres (tableau 4).

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Tableau 4 : Comportements sexuels chez les UDI
  Total (n) VHC+ (%) RC (IC à 95%) Valeur p
Travailleuse de l'industrie du sexe au cours des 6 derniers mois*
Oui 250 182 (72,8) 1,7 (1,2-2,3) 0.0022
Non 589 364 (64,8) Réf  
Relations sexuelles avec des partenaires masculins au cours des 6 derniers mois (hommes)
Oui 186 119 (64,0) 0,9 (0,7-1,3) 0.7
Non 1776 1161 (65,4) Réf  
* Statistiquement significatif à la valeur p<0,05; RC (IC de 95 %) = rapport de cotes (intervalle de confiance de 95 %)

Co-infection au VHC et au VIH

  • Parmi les UDI qui avaient des résultats connus de tests de laboratoire pour le VHC et le VIH, le taux de co-infection au VHC et au VIH était de 14 %.
    • Pondéré selon les sites, le taux de co-infection au VHC et au VIH était de 11,7 %.
  • Parmi ceux qui étaient séropositifs pour le VHC, 21 % étaient aussi séropositifs pour le VIH, et parmi ceux qui étaient séropositifs pour le VIH, 91 % étaient séropositifs pour le VHC.
  • Les taux de co-infection pour les différents sites variaient de 0,2 % à 8,7 %. 

Pratiques de dépistage : La grande majorité des UDI ont déclaré avoir des antécédents de dépistage du VHC (tableau 5).

  • En moyenne, 85,2 % des UDI ont déclaré avoir déjà subi des tests de dépistage du VHC par le passé, et les pourcentages étaient assez semblables dans tous les sites participants.
  • Parmi les UDI séropositifs au VHC et ayant des antécédents de dépistage du VHC, 37,4 % avaient subi des tests au cours des six mois précédant l’étude, mais un pourcentage semblable (33,1 %) ont aussi déclaré que leur dernier test remontait à plus de deux ans auparavant.
  • Dans l’ensemble, 52,6 % des participants ont déclaré avoir subi un test de dépistage du VHC au cours des 12 mois avant l’étude.
  • Parmi les UDI participants, 12,7 % ont déclaré qu’il s’agissait de leur premier test de dépistage du VHC.
  • Parmi les participants séropositifs au VHC, 11,4 % ne savaient pas qu’ils l’étaient.
  • Le pourcentage des UDI qui ont déclaré avoir subi des tests de dépistage au cours des six mois avant l’étude variait de 19,3 à 44,8 % selon les sites.
  • Ces données sont fondées sur les UDI dont le test de dépistage au VHC a été positif et ne reflètent pas les habitudes de dépistage des personnes qui ne se pensaient pas infectées au VHC.
Tableau 5 : Intervalle depuis le dernier test de dépistage du VHC pour les participants qui ont déclaré avoir subi un test
Dernier test de dépistage du VHC Total (%)
N=2374
Au cours des 6 derniers mois 883 (37,4)
Entre 6 et 12 mois 361 (15,2)
Entre un et deux ans 344 (14,5)
Plus de deux ans 786 (33,1)

 

Accès aux soins : Plus de la moitié des UDI qui se savaient infectés au VHC ont déclaré qu’ils avaient consulté un médecin.

  • Dans l’ensemble, 51,5 % des UDI qui se savaient séropositifs au VHC ont déclaré avoir consulté un médecin au moins une fois au cours des six mois précédant l’étude.
    • L’accès aux soins variait de 43,1 à 56,1 % selon les sites pour les UDI séropositifs au VHC qui ont déclaré avoir consulté un médecin au moins une fois au cours des six mois précédant l’étude.
  • Dans l’ensemble, 7,3 % des UDI séropositifs au VHC prenaient des médicaments pour traiter leur infection au VHC, mais ce pourcentage variait de 2,9 à 12,8 % selon les sites.
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Discussion

Les résultats de la phase I d’I-Track indiquent que la prévalence du VHC, soit 65,7 %, demeure beaucoup trop élevée chez les UDI qui ont fait l’objet de l’étude par rapport à la prévalence du VHC estimée à 0,8 % dans l’ensemble de la population canadienne. Environ un UDI sur sept (14 %) était co-infecté par le VHC et le VIH. Les UDI plus âgés (et probablement ceux qui utilisent des drogues injectables depuis plus longtemps) risquaient davantage d’être séropositifs au VHC que les UDI plus jeunes. Comme l’ont montré d’autres études, les facteurs de risque comme l’utilisation de la cocaïne et de la cocaïne épurée (crack), l’emprunt de seringues et la fréquence des injections ont été associés de manière indépendante à la prévalence du VHC (données non présentées). Même si la participation à un programme d’échange de seringues (PES) révèle un lien positif avec l’infection au VHC, les études publiées suggèrent que ces programmes attirent en fait les UDI au risque plus élevé6, 7, 8. Cette observation offre une explication possible du pourcentage plus élevé de participants séropositifs au VHC parmi les utilisateurs de PES et suggère aussi que ces programmes constituent une bonne occasion de sensibiliser ces utilisateurs au risque plus élevé et de leur fournir des services de prévention et de soins. Un tiers des UDI séropositifs au VHC avaient subi un test de dépistage du VHC dans les six mois précédant l’étude, et parmi ceux qui avaient eu des résultats positifs à ces tests, près de la moitié avaient consulté un médecin dans cette même période. Compte tenu des changements rapides qui surviennent dans la culture des consommateurs de drogues dans les centres urbains et semi-urbains au Canada, il importe que la prévention, les traitements et les soins de santé soient adaptés aux besoins locaux. Il importe également de ne pas sous-estimer les facteurs sociaux et contextuels qui peuvent être associés à la transmission du VHC.

Références

  1. Organisation mondiale de la Santé, Viral Cancers: Hepatitis C. Consulté le 3 avril 2008 à http://www.who.int/vaccine_research/diseases/viral_cancers/en/index2.html.
  2. Agence de la santé publique du Canada, Feuillet d’information sur l’hépatite C. Consulté le 4 avril 2008 à http://www.phac-aspc.gc.ca/hcai-iamss/bbp-pts/hepatitis/hep_c-fra.phphep_c-fra.phphep_c-fra.php.
  3. Agence de la santé publique du Canada, « L’hépatite C au Canada », Relevé des maladies transmissibles au Canada, vol. 27S3 (sept. 2001), p. 13-15.
  4. Wong, T., et S. Lee, « Hepatitis C: A review for primary care physicians », Journal de l’Association médicale canadienne, vol. 174, no 5 (févr. 2006), p. 649-659.
  5. Agence de la santé publique du Canada, I-Track : Surveillance améliorée des comportements à risque chez les utilisateurs de drogues injectables au Canada, Rapport sur la phase I, août 2006, Division de la surveillance et de l’évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de la santé publique du Canada, 2006. http://www.phac-aspc.gc.ca/i-track/sr-re-1/index-fra.php.
  6. trathdee, S.A., D.M. Patrick, S.L Currie, et coll., « Needle exchange is not enough: lessons from the Vancouver injecting drug use study », AIDS, vol. 11, no 8 (juillet 1997), F59-65.
  7. Bruneau, J., F. Lamothe, E. Franco, et coll., « High rates of HIV infection among injection drug users participating in needle exchange programs in Montreal: results of a cohort study », American Journal of Epidemiology, vol. 146, no 12 (déc. 1997), p. 994-1002.
  8. Archibald, C.P., M. Ofner, D.M. Patrick, et coll., XIth International Conference on AIDS: Needle exchange program attracts high-risk injection drug users, Vancouver, juillet 1996 [résumé TuC320]

Remerciements

I-Track est le fruit d’une collaboration entre l’Agence de la santé publique du Canada et des chercheurs, des régies de la santé provinciales et locales, et des organismes communautaires des sites participants de partout au Canada; la coordination est fournie par la Division de Surveillance et d'Évaluation de Risques, et l’évaluation de VHC et du VIH est réalisé par le Laboratoire National du VIH et de Rétrovirologie. Nous souhaitons remercier spécialement les participants à l’étude I-Track. Pour de plus amples renseignements sur I-Track, veuillez consulter le site à l’adresse http://www.phac-aspc.gc.ca/aids-sida/about/itrack-fra.php.

Pour de plus amples renseignements sur l’hépatite C, veuillez communiquer avec :
Section de la surveillance de la santé et de l’épidémiologie
Division des infections acquises dans la collectivité
Centre de la lutte contre les maladies transmissibles et les infections
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