|
Nouvelles de la Bibliothèque nationale |
Mme Marianne Scott, administrateur général de la Bibliothèque nationale du Canada, annonce son départ à la retraite pour le 30 septembre 1999.
 © 1999 Couvrette/Ottawa |
Je suis très heureuse de l'occasion qui m'est donnée de vous remercier et de dire au revoir aux lecteurs des Nouvelles de la Bibliothèque nationale. J'ai eu grand plaisir et, de fait, cela a été un honneur pour moi d'être administrateur général de la Bibliothèque nationale du Canada au cours des 15 dernières années. Cette période a été marquée par beaucoup de victoires et quelques défaites, mais pendant tout ce temps, j'ai été encouragée en sachant que je pouvais compter sur l'intérêt et le soutien des milieux bibliothéconomiques canadiens.
Le Canada possède un superbe réseau de bibliothèques. Nous sommes peut-être chanceux ici d'être aussi peu nombreux et répartis sur une si grande superficie, car nous avons appris la valeur de la collaboration. De même que le réseautage. Je ne cesse d'être épatée par le fait qu'on peut appeler quelqu'un dans n'importe quelle région du pays et entendre une voix qui réagit, qui aide et est constructive. Je suis certaine que la plupart d'entre vous savez que j'ai vraiment aimé être responsable d'un établissement aussi extraordinaire que la Bibliothèque nationale du Canada. J'espère que vous me pardonnerez de prendre un moment pour rappeler certaines des réalisations des 15 dernières années.
Durant cette période, la Bibliothèque nationale a adopté un rôle de chef de file dans l'application des nouvelles technologies pour documenter, conserver et promouvoir l'histoire canadienne, de concert avec d'autres organismes. La Bibliothèque a mis en œuvre une nouvelle base de données bibliographiques nationale, AMICUS, qui comprend une interface basée sur le Web; et la bibliographie nationale, Canadiana, est désormais offerte sur cédérom. (Qu'il est facile maintenant de prononcer ces termes - le World Wide Web et les cédéroms n'existaient pas en 1984, quand j'ai entrepris ce voyage formidable.) La Bibliothèque s'est également acquis une réputation internationale pour ses travaux dans le domaine de l'élaboration de normes. En raison de la révolution numérique et des communications électroniques, on peut maintenant envisager vraiment la possibilité d'un accès égal à l'information d'un océan à l'autre.
Néanmoins, les bibliothèques s'intéressent encore surtout aux livres - peu importe les supports sur lesquels ils apparaissent - et aux objectifs traditionnels de développement, de catalogage et de conservation des collections. Donc, bien que je sois fière de nos réalisations dans l'adaptation et l'enrichissement des nouvelles technologies de l'information, je le suis également des objectifs moins prestigieux que nous avons atteints - par exemple, en éliminant les arriérés de catalogage. Il ne fait pas de doute que travaux de bibliothèque sous toutes formes continueront d'être essentielles pour équilibrer le mandat patrimonial de la Bibliothèque nationale, soit offrir une passerelle efficace à l'information pour les générations actuelles et futures.
Quant à moi, je vois deux avantages prépondérants durant les années où j'ai occupé le poste d'administrateur général de la Bibliothèque nationale. Le premier a été l'occasion de collaborer avec un personnel excellent et dévoué en vue d'atteindre des objectifs importants. Le second a été de pouvoir faire la promotion du rôle joué par les bibliothèques dans toutes nos vies.
Je ne saurais prétendre qu'il est facile de quitter, en particulier en raison des liens forts et affectueux que j'ai établis avec des gens… des rapports institutionnels entre la Bibliothèque nationale et les milieux bibliothéconomiques canadiens, et surtout, des rapports professionnels et personnels avec vous tous et avec le personnel ici à la Bibliothèque. Je veux vous remercier d'avoir fait de chaque journée de travail un plaisir pour moi. J'espère une seule chose pour mon successeur, qu'il puisse bénéficier du même degré de soutien chaleureux.