Le Franco et le Franco-albertain
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Le 15 novembre 1967, La Survivance devient Le Franco-albertain. Le journal change du grand format de huit pages à un format tabloïd de seize pages, ce qui est plus facile à lire. Jean–Maurice Olivier, le rédacteur, assure que le journal demeurerait un outil d'information religieuse, mais dans une optique différente. L'abonnement annuel augmente à 3,50$.

En lisant Le Franco-albertain du 14 février 1968, nous voyons que le journal se proclame toujours « Organe officiel de l'association canadienne–française de l'Alberta ». Les premières pages du journal présentent les nouvelles nationales et provinciales. Puis les sujets suivants sont traités dans les pages qui suivent : religion, radio francophone, petites annonces, etc.

Le 9 avril 1969, le journal cesse de se proclamer « Organe de l'ACFA ». Au bas de la deuxième page du journal, avec les prix d'abonnement, le journal annonce qu'il est un « Hebdomadaire indépendant en politique, consacré aux causes religieuses et nationales et publié le mercredi ». Le Franco-albertain veut suivre son propre chemin, différent de celui de son prédécesseur. Durant le mandat de Guy Lacombe comme directeur–rédacteur du journal, des négociations ont lieu afin de procéder à la vente du journal et de l'imprimerie, dont les Oblats sont les propriétaires. Ceux-ci acceptent et vendent Le Franco-albertain à l'ACFA pour un dollar.

Sous la direction de Guy Lacombe, Le Franco-albertain se régionalisera et les nouvelles viendront non pas des paroisses, mais des régions; par exemple, de « Franco-Bonnyville » et « Franco-Saint-Paul ». Le journal veut être la voix de toute la communauté francophone albertaine.

Le journal a souvent des difficultés financières puisque l'ère du bénévolat de la part du clergé est chose du passé. Vers la fin des années 70, l'Association de la Presse francophone hors Québec parvient à obtenir environ 400 000 $ de publicité du Secrétariat d'État, dont bénéficie Le Franco–albertain. Peu après, le journal devient tout simplement Le Franco. Dans les années 80, l'hebdomadaire inclut de plus en plus une idée d'éducation de son lectorat.

En 1989, le journal laisse l'immeuble que La Survivance avait occupé pendant toutes ces années. Ce centre était le coeur de la francophonie car il avait hébergé à la fois l'ACFA, le journal, la radio française et la librairie française. Les nouveaux locaux occupent une partie du Centre 82 à Edmonton (situé sur l'avenue Whyte). En 1997, le journal déménage à la Cité Francophone, nouveau centre franco-albertain si longtemps attendu.

Dans les années 80, la technologie rattachée à l'impression d'un journal se transforme rapidement. On y voit désormais des écrans cathodiques puis des ordinateurs qui font la mise en page. En 1995, Le Franco se modernise davantage en ajoutant l'informatisation pour le montage du journal, en changeant le logo et en acquerrant un des premiers appareils photo numériques.

Le Franco a remporté en 2000 un prix lors de l'assemblée générale de l'Association de la Presse francophone (APF) pour la qualité de l'éditorial et en 2001 une autre distinction pour le meilleur éditorial de l'année. Le site Internet obtint aussi un prix de l'APF.

Nous avons divisé la collection du Franco selon les mêmes grandes lignes que celle de La Survivance afin que vous suiviez l'histoire et l'évolution de cette culture vivante.

Voici un article relatif au sujet :
Le Franco-albertain - le 15 novembre 1967
Le nouveau Franco-albertain

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