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L'Association canadienne-française de l'Alberta de 1955 à 1982
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Comment raconter, en si peu d'espace, tout le travail qui a été fait à l'ACFA pendant la période allant de 1955 à 1982.
Les élus et les employés
Pendant cette période, onze personnes occupent le poste de président général : le juge André Déchène (1955 à 1961), Me Louis Desrochers (1961 à l964), le juge Lucien Maynard (1964 à 1966), le Dr Joseph Moreau (1966 à 1967), Gérard Diamond (1967 à 1969), Roger Motut, Ph.D., (1969 à 1971) et (1978 à 1980), Jules Van Brabant (1971 à 1973), Frank McMahon, Ph.D., (1973 à 1975), Me Hervé Durocher (1975 à I 977), le Dr Jean Paul Bugeaud (1977 à 1978) et Roger Lalonde (1980 à 1982).
Les directeurs généraux jouent toujours un rôle des plus importants. De 1946 à 1953, par exemple, l'ACFA avait été profondément marquée par le dévouement de Paul Émile Breton, o.m.i., un des pères de la radio française en Alberta. De 1955 à 1982, le travail de Guy Lacombe, de Léo Bosc, de Jean Durant, ainsi que celui de nombreux employés tels qu'Alain Nogue, Paul Denis et tant d'autres va contribuer énormément au succès de l'association. Toutefois, cette période de l'histoire de l' ACFA est surtout marquée par la contribution de Jean Patoine, o.m.i., l'âme de l'ACFA pendant vingt ans et par celle d'Eugène Trottier, propagandiste de l'ACFA, dont le travail fait partie des plus belles pages de l'histoire de l'ACFA.
C'est pendant cette période que l'ACFA déménage ses bureaux au 2e étage de l'édifice de l'Imprimerie La Survivance situé sur la 109e rue.
Suite à une enquête sur son propre fonctionnement terminée en octobre 1960, l'ACFA décide de remplacer les petits cercles paroissiaux par cinq cercles régionaux.
Les grands dossiers de l'ACFA
Les propriétaires du poste CHFA, établi en 1949, sont les actionnaires et les directeurs de Radio Edmonton Ltée élus par le conseil général de l'ACFA. Radio Edmonton Ltée s'occupe de la gestion du poste jusqu'en avril 1974, alors que CHFA est vendu à la Société Radio Canada. Quelques années plus tard, la Fondation de l'ACFA sera établie suite à la vente du terrain sur lequel se situait l'émetteur de CHFA.
L'ACFA se préoccupe du dossier de la télévision à compter de 1957. La télévision française de CBXFT entre en ondes le 1e mars 1970 suite à l'entente établie entre Metropolitan Edmonton Educational Television Association (MEETA), le Secrétariat d'État et le ministère albertain de l'Éducation.
En 1955, l'ACFA se finance encore par des collectes de fonds. Le Service de Sécurité familiale mis sur pied en collaboration avec l'Assurance vie Desjardins est un des moyens créés par l'ACFA pour s'autofinancer. L'appui financier du Secrétariat d'État ne sera disponible qu'à compter de 1969.
L'ACFA va appuyer de façon importante tous les mouvements de jeunes qui se développent de1955 à 1982 : la Relève albertaine, le Comité des jeunes de l'ACFA, Jeune actualité et Francophonie Jeunesse de l'AIberta (FJA).
Le dernier visiteur d'école sera nommé en 1962 et les fameux concours de français subiront une profonde transformation suite à la démission, en 1969, de Maurice Lavallée qui les gère depuis 1933.
À compter de 1968, de nombreux changements se produisent dans le domaine de l'éducation française : les changements de la loi scolaire albertaine, la création en 1961, de l'École de pédagogie du Collège Saint Jean, l'ouverture, en 1972, de J.H. Picard et la montée de l'immersion française. L'ACFA crée son Bureau de l'éducation en 1977.
Suite à la fermeture de la Librairie Fides en 1960, la création de la Librairie Schola et plus tard du Centre culturel mobile fait partie des efforts de l'ACFA dans le domaine du livre et du produit culturel. En 1977, l'ACFA choisit le nom «Carrefour» pour nommer les comptoirs qui font alors la vente de matériaux culturels dans plusieurs régions albertaines.
Fondé en 1928, le journal La Survivance devient le Franco albertain en 1967. En mars 1975, on rapporte que l'ACFA est devenue propriétaire de l'Imprimerie La Survivance et du Franco albertain.
En 1969, l'ACFA met à l'essai l'animation sociale. De 1963 à 1965, l'ACFA se prépare à rencontrer la Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme. De 1966 à 1969, l'ACFA participe aux États généraux de la province du Québec. L'ACFA est l'hôte du congrès de l'ACELF en 1957 et en 1969. En 1960, l'ACFA participe à la création de la Fédération canadienne-française de l'Ouest et, en 1975, à l'organisation de la Fédération des francophones hors Québec (FFHQ). En 1976, l'ACFA célèbre son cinquantième anniversaire.
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