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Le gouvernement et la Galerie
présentée dans un cadre élargi
Par Hsio-Yen Shih
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Mais les réductions dans le budget ordinaire ne sont seulement
qu'une partie du problème financier; l'affectation de fond pour
l'achat d'oeuvres est la même depuis 1973 et l'inflation a sérieusement
diminué le pouvoir d'achat de la Galerie. Étant donné les
circonstances actuelles, nous pouvons nous estimer favorisés d'avoir pu accomplir certaines tâches essentielles au cours des
dernières années. Les chambres de mélange du système de
climatisation et les carreaux du plafond à l'immeuble Lorne ont
été entièrement remplacés. Il a fallu pour cela retirer et réinstaller
des oeuvres dans chaque salle, mais l'aspect que présentent les
locaux réservés aux collections d'art européen a été entièrement
modifié. Un plus grand nombre d'oeuvres sont maintenant exposées
et les styles de diverses formes d'art se complètent mutuellement.
La prochaine phase des travaux de réparation de l'immeuble prévue
pour 1979-1980 consistera à remplacer le système de climatisation
lui-même. L'édifice Lorne a servi de local temporaire pour
la Galerie pendant déjà dix-huit ans, et nous devons nous attendre
à des travaux de réparation et d'entretien importants et
continuels. L'hiver s'est révélé particulièrement dur pour
les ateliers qui se trouvent au sous-sol, dont on a refait le sol,
et le quai de chargement, qui n'a pas encore été remis en état.
Pendant ce temps, rien n'a encore été fait pour la prochaine
étape de l'édification d'une galerie nationale appropriée pour
le Canada.
Un seul achat important a été possible au cours de cette année
financière, soit Angoisse (1934) de Paul Klee. Ce fut une
acquisition effectuée à un moment propice, car cette année fut
marquée par le centième anniversaire de naissance de cet artiste
et par la première exposition de son oeuvre au Canada, laquelle
fut organisée par la Galerie et présentée aussi au Musée des
beaux-arts de l'Ontario, à Toronto.
Dans cette époque d'austérité la Galerie a besoin de toute
l'aide qu'elle peut obtenir. Heureusement, la Galerie a encore reçu
des dons, pour lesquels nous remercions:
Mme Marie-Paule LaBrèque, d'Acton Yale (Québec), à l'occasion
de son départ du Conseil d'administration des Musées nationaux du
Canada
The XI Commonwealth Games Foundation, Edmonton
M. Rodney de Charmoy Grey, Genève (Suisse)
Naomi Jackson Groves, Ottawa
Mme Phyllis Lambert, Montréal
M. Herman Levy, O.B.E., Hamilton
Les guides-conférenciers de la Galerie nationale
M. René Pomerleau, Québec
M. Harold Shaeffer, Ottawa
La succession d'Alfred Beale, autrefois de Londres
La succession de Maud Brown, veuve d'Eric Brown premier directeur de
la Galerie
M. Charles Tabachnik, Toronto
M. Joseph M. Tanenbaum, Toronto
M. Max Tanenbaum, Toronto
M. Christopher Varley, Edmonton
M. Peter Zegers, Ottawa
Nous remercions tout spécialement M. Max Tanenbaum, qui a donné 35
sçulptures de l'Asie méridionale, datant du IIe au XVIIIe siècles.
Au cours des deux prochaines années, d'autres dons nous viendront
de M. Tanenbaum: des miniatures mogholes et pahâri, bronzes de
l'Inde et du Tibet et thankhas tibétains. La Galerie bénéficiera
donc, dans un domaine tout nouveau pour elle, d'une collection très
représentative .
En outre, M. et Mme Joseph M. Tanenbaum, de la même famille, ont
promis de léguer leur collection d'oeuvres anglaises et françaises
du XIXe siècle à la Galerie. L'exposition de peintures et
sculptures leur appartenant, Un autre XIX siècle, a été présentée
en tournée dans quatre autres centres du pays (Victoria, Calgary,
Montréal et Toronto).
Des collections particulières ont aussi été à l'origine de
l'exposition Vingt-cinq sculptures africaines qui a montré
la richesse du Canada en oeuvres d'art. Une collection particulière
canadienne, la fondation Klee de Berne et le fils du peintre, M.
Felix Klee, ont tous contribué à l'exposition sur Paul Klee. Par
ailleurs, la fondation Pro Helvetia a généreusement fourni des
fonds pour la sélection des couleurs utilisée dans le catalogue de
l'exposition sur Klee, qui a déjà fait l'objet de nombreuses
critiques favorables.
Au cours de l'année, 24 expositions ont voyagé dans diverses régions
de notre vaste pays. Joseph Légaré et Notre patrie le
Canada sont celles qui ont suscité le plus d'intérêt.
L'exposition Joseph Légaré devrait survivre longtemps à
son démontage, car nous avons profité de sa présentation dans
quatre grandes villes du Canada pour collaborer avec l'Office
national du film dans la réalisation d'un film. Celui-ci, qui par
sa longueur se prête bien à la télévision, sera lancé en 1980,
année du centenaire de la Galerie et il nous montre non seulement
des oeuvres de cet artiste mais aussi nous donne un aperçu de la façon
dont les Canadiens perçoivent cette période de leur histoire et de
l'art.
Une première à l'étranger, l'organisation par la Galerie de la
première exposition sur un artiste canadien au Centre Pompidou à
Paris. Cette exposition intitulée Michael Snow Canada, a eu
tellement de succès qu'elle a été présentée par la suite au
Boymans-van Beuningen Museum de Rotterdam, au Runische Landes Museum
de Bonn et à la Städlische Galerie im Lenbachhaus de Munich, ainsi
qu'au Kunstmuseum de Lucerne.
L'exposition Ron Martin / Henry Saxe, préparée par la Galerie et qui a représentée le Canada à la
XXXVIIIe biennale de
Venise, a été présentée par la suite au Centre culturel canadien
à Paris. Bien que nous soyons flattés de l'accueil qu'ont reçu
nos expositions à l'étranger, il nous faut reconnaître que nous
sommes allés à l'extrême limite de nos ressources dans notre
effort pour concourir aux activités diplomatiques du gouvernement.
Les publications de la Galerie continuent de bien se développer.
Les catalogues accompagnent les expositions et demeurent nos
documents. Avec ceux-ci et d'autres publications la Galerie continue
d'être le premier éditeur en histoire de l'art au Canada. En récompense
de ses efforts, elle a reçu pour 1978 le prix de l'Art Libraries
Society of North America pour l'excellence et la diversité de l'ensemble de son programme de publications ainsi qu'un prix pour
Vingt-cinq
sculptures africaines, donné par le Printing Industries of
America.
Dans les coulisses, les travaux de planification et de préparation pour le programme du centenaire en 1980 se sont
poursuivis.
Plus de 4000 nouvelles photographies ont été prises pour la préparation
des catalogues de la collection permanente.
Simultanément, le Laboratoire de restauration et de conservation
de la Galerie a examiné l'état des oeuvres d'art entreposées
en dehors de l'immeuble Lorne. Parce que ces oeuvres doivent être
constamment retirées des réserves et y être ramenées par la
suite, près de 75 pour 100 d'entre elles avaient besoin d'être
traitées. La situation est particulièrement décourageante en
ce qui a trait aux collections d'art canadien, qui sont les plus
vastes et par conséquent doivent être entreposées ailleurs dans
la ville. Ainsi, ce sont les oeuvres canadiennes qui ont le plus
souffert.
La Galerie est fière de son riche passé et espère que son avenir
le sera tout autant. Nous pourrons faire face à la présente
situation avec l'appui de nos concitoyens et en rassemblant notre
courage et notre ingéniosité.
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collection numérisée a été produite aux termes d'un contrat
pour le compte du programme des Collections numérisées du
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