Caribou DHC-4
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La conception du Caribou marqua l’entrée de la société de Havilland Canada dans les ligues majeures des bimoteurs, ainsi que son âge d’or. Ce programme faillit conduire la société à la faillite, mais c’est le Caribou qui a été à l’origine des succès d’aujourd’hui.

Voulant faire main basse sur le marché des avions militaires, où elle avait déjà fait une incartade par «accident», de Havilland se mit en frais de concevoir l’avion de combat «ultime». Celui-ci était un appareil trois tonnes de transport tactique, à rampe de chargement arrière. Forte de ces normes expérimentales, la société entama son programme Caribou en 1957.

L’armée voulait que l’appareil soit prêt à voler quasi instantanément. Cette urgence obligea les employés de la société à créer de nouvelles techniques d’essai, un modèle complètement nouveau et un prototype en moins de sept mois.

Les choses ont mal tourné au moment de la certification et de la lutte politique acharnée aux États-Unis : on accusait l’armée américaine d’acheter trop d’aéronefs canadiens. De Havilland travaillait dur pour satisfaire aux exigences de la FAA et, avec seulement 5 commandes inscrites au carnet, l’argent commençait à manquer. Une fois les ennuis réglés, les États-Unis, malgré l’engouement, ne commandèrent pas d’autres Caribou.

De Havilland Canada faisait face à la faillite. Finalement, après que les capacités DACV du Caribou furent démontrées, l’armée s’engagea à acheter 165 appareils. Peu après, l’Inde, l’Australie et la Malaisie signèrent des contrats d’achat. Le Caribou connaissait enfin la réussite.

Actuellement, de vieux Caribou sont rachetés par des compagnies canadiennes, qui les utilisent comme avions de brousse et de transport de fret.


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