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(Lettre modèle aux journaux)
(Veuillez adapter cette lettre, car les circulaires ont un impact moindre.)


Date

Nom de la rédactrice/du rédacteur en chef
Titre du journal
Adresse
Ville (Province)
Code postal

Madame/Monsieur,

         En tant que parent, je suis consterné(e) de constater que le système scolaire n'assume pas ses responsabilités et prive nos enfants d'une éducation équilibrée. Je suis entièrement favorable à la mise en oeuvre d'un programme académique exigeant, qui pousse les jeunes à développer leur esprit et leurs aptitudes. Que dire du développement physique de nos enfants?

         Les faits suivants sont alarmants :

  •         La majorité des écoles se contentent d'offrir au plus une heure d'éducation physique par semaine. Or, les études démontrent que les enfants qui bénéficient d'une éducation physique quotidienne sont davantage réceptifs à l'apprentissage des matières académiques.


  •         Les enfants devraient faire deux fois plus d'exercice pour assurer le bon fonctionnement de leur appareil cardio-vasculaire, mais les écoles n'y voient pas et préfèrent insister sur les matières académiques;


  •         De nos jours, la vaste majorité des enfants se rendent à l'école par autobus, et ne connaissent pas les bienfaits de la marche;


  •         Les enfants passent en moyenne 26 heures devant la télévision, et en plus, de 25 à 30 heures sur les bancs de l'école;


  •         Seulement six p. 100 des enfants âgés entre 10 et 19 ans sont suffisamment actifs pour en retirer des gains sur le plan de la santé;


  •         Selon l'Enquête Condition physique Canada (1981), une fois que les jeunes se situent dans la tranche des 15 à 19 ans, seulement 24 p. 100 des filles et 50 p. 100 des garçons atteignent le niveau de condition physique recommandé.
  •          Un programme d'éducation physique quotidienne de qualité (ÉPQQ) contribue à renverser l'incidence négative du sédentarisme. Il suffit de 30 minutes par jour d'éducation physique de qualité pour que cela se traduise par une amélioration de la santé, de la condition physique et du bien-être de nos enfants, et par l'atteinte d'un meilleur rendement académique.

             Il est grand temps que nos écoles reconnaissent l'importance de l'éducation physique quotidienne de qualité pour nos enfants. Un tel programme contribue à renverser les méfaits des habitudes de vie sédentaires que développent nos enfants. Il suffit de songer aux dépenses considérables qu'entraînent les soins de problèmes de santé découlant du sédentarisme. Saviez-vous, par exemple, que les maladies cardio-vasculaires entraînent annuellement le décès d'environ 80 000 Canadiens et Canadiennes et que le traitement de ces maladies coûte 2 milliards de $ par année aux contribuables canadiens! L'éducation physique de qualité offert sur une base quotidienne, n'est pas une question d'installations et d'équipement, mais tient au mieux-être de nos enfants.

             Jusqu'à ce jour, seulement 847 écoles canadiennes se sont vues accorder un prix de mérite par l'Association canadienne pour la santé, l'éducation physique, le loisir et la danse (ACSEPLD) pour l'excellence de leur programme d'ÉPQQ. L'ACSEPLD aide les écoles à se fixer et à atteindre des normes d'excellence en matière d'éducation physique, de santé et de loisir. Pour pouvoir se mériter le prix de reconnaissance aux écoles (PRÉ) de l'ACSEPLD, une école doit assurer à tous ses élèves un programme d'éducation physique de qualité bien équilibré, et ce, à raison d'au moins 150 minutes par semaine.

             En tant que parents, il nous incombe de veiller à ce que nos écoles offrent à nos enfants un milieu d'apprentissage positif, où ils pourront s'épanouir au double plan physique et mental. Tout parent devrait s'enquérir, en termes quantitatifs et qualitatifs, auprès de la direction des écoles et des commissaires sur l'éducation physique inscrite au programme d'études.


    Veuillez agréer, Madame/Monsieur, mes sincères salutations.


    Cet article a été publié par l'Association canadienne pour la santé, l'education physique, le loisir et la danse. Affiché par l'Association canadienne pour la santé, l'éducation physique, le loisir et la danse, septembre 1996.


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