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Réponses

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Les infections comme la rougeole, la rubéole et les oreillons sont beaucoup plus graves chez les adultes que chez les enfants. On se demande donc si les adultes ne seront pas prédisposés à la maladie lorsque l'immunité obtenue grâce au vaccin administré pendant l'enfance aura disparu. Les infections naturelles à la rougeole, à la rubéole et aux oreillons favorisent une immunité permanente. La vaccination assure aussi une immunité durable. D'ailleurs, la mémoire immunitaire résultant de la vaccination semble persister même si l'on ne décèle plus d'anticorps dans le sang. Les taux de rougeole, de rubéole et d'oreillons parmi les premières personnes vaccinées n'ont pas changé malgré le passage du temps.

La diphtérie et le tétanos diffèrent quelque peu. La protection contre ces maladies exige la présence réelle d'anticorps dans le sang au moment où la personne est exposée à la toxine. Même si la mémoire immunitaire subsiste plus de 40 ans après la vaccination, les taux d'anticorps diminuent au fil du temps. Ces toxines infectieuses sont tellement puissantes que la maladie peut se manifester avant même que le système immunitaire n'ait eu le temps de réagir. Les adultes doivent recevoir des doses de rappel tous les dix ans pour demeurer protégés contre la diphtérie et le tétanos.



Cet article a paru dans Your Child's Best Shot: A Parent's Guide to Vaccination (1997) publié par Société canadienne de pédiatrie.
Affiché par Société canadienne de pédiatrie, juillet 1997.


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