Les risques associés aux vaccins sont infiniment moindres que ceux qui sont reliés aux maladies en question.
De la fièvre peut survenir après un vaccin et causer des convulsions dans quelques cas. Cependant, les
convulsions secondaires à la fièvre ne provoquent aucune atteinte cérébrale permanente et n'augmentent pas le
risque d'épilepsie ou d'autre trouble cérébral. Le risque de convulsion se révèle beaucoup plus élevé après une
rougeole ou une coqueluche d'origine naturelle qu'après la vaccination.
La coqueluche. La coqueluche tue un nourrisson sur trois chaque année au Canada et un nombre équivalent
de nourrissons présente des lésions cérébrales permanentes. Les atteintes cérébrales après un vaccin contre la
coqueluche s'observent rarement, sinon jamais.
La rougeole. La rougeole se complique d'une encéphalite, ou inflammation du cerveau, dans environ un cas
sur 1 000. Un tiers des personnes atteintes de l'encéphalite secondaire à la rougeole meurt, tandis qu'un tiers
survit malgré une atteinte cérébrale. L'encéphalite se déclenche une fois sur un million de vaccins contre la
rougeole. Ce taux est si faible qu'on ne sait pas si le vaccin en est responsable ou si une autre infection le
provoque.
La rubéole. Si une femme est infectée pendant les 20 premières semaines de sa grossesse, les possibilités
sont élevées (huit cas sur dix) que le ftus soit également infecté. Les douleurs articulaires touchent deux fois
plus de femmes après une infection naturelle qu'après le vaccin.
Les oreillons. La méningite survient dans un cas d'oreillons sur dix, tandis qu'elle ne se déclare que dans un
cas sur 800 000 après la vaccination.