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Réponses

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Bien que certains chiropraticiens et homéopathes s'opposent à la vaccination, la politique de la faculté d'homéopathie du Royal London Homeopathic Hospital s'énonce comme suit : «À moins d'une contre-indication de nature médicale, l'immunisation devrait être effectuée de la manière normale, au moyen des vaccins approuvés et contrôlés selon la méthode traditionnelle».

Beaucoup de partisans de l'homéopathie, de la naturopathie et d'autres types de médecine douce semblent croire que la nature procure les meilleurs soins et qu'il faudrait éviter les éléments «étrangers», «contre nature» ou «artificiels» comme les vaccins. Il est pourtant difficile de comprendre en quoi une maladie comme la rougeole peut être jugée «naturelle» et «bénéfique» alors qu'elle tue et handicape tant d'enfants, même bien nourris et en bonne santé.

Les seules infections naturelles et bénéfiques sont celles qui garantissent la croissance et la multiplication de nombreux types de bactéries dans l'organisme dans les quelques jours suivant la naissance. Ces bactéries, la «flore normale», vivent sur notre peau et sur les parois de notre nez, de notre gorge, de notre estomac et de nos intestins sans nous rendre malades. Elles nous sont bénéfiques parce qu'elles compliquent la tâche des bactéries néfastes qui cherchent à nous infecter et contribuent à transformer en vitamines des produits chimiques contenus dans nos aliments.

Les bactéries et les virus qui nous rendent malades font partie de la nature, mais comme bien des éléments de la nature, ils sont néfastes, et non salutaires. Quoi qu'on dise, la nature n'est pas toujours bonne pour l'être humain.

D'ailleurs, les vaccins font également partie de la nature. Certains vaccins sont fabriqués à partir de virus vivants qui ont subi des mutations naturelles (une atténuation) afin de ne plus nous rendre malades, mais qui provoquent l'immunité au virus naturel, ou «sauvage». D'autres vaccins proviennent plutôt de produits chimiques extraits ou purifiés du virus ou de la bactérie. Une fois injectés dans l'organisme, ils stimulent le système immunitaire un peu comme le ferait l'infection, sans pour autant nous rendre malades.



Cet article a paru dans Your Child's Best Shot: A Parent's Guide to Vaccination (1997) publié par Société canadienne de pédiatrie.
Affiché par Société canadienne de pédiatrie, juillet 1997.


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