Le CUSB: des témoignages




Un cheminement

La naissance de l'Institut pédagogique a été un moment historique pour la communauté franco-manitobaine et je suis fier de pouvoir me compter parmi ses premiers diplômés. Le nombre d'inscriptions à cette faculté depuis 1973 et la qualité de l'enseignement dans la Division scolaire franco-manitobaine sont de beaux témoignages de l'importance que revêt cette institution pour la francophonie au Manitoba.

En outre, l'ajout des cours menant au deuxième cycle a grandement enrichi l'éventail des possibilités que le Collège universitaire de Saint-Boniface offre aujourd'hui. Les enseignants et étudiants qui décident de poursuivre leur études grâce à l'existence de ces cours sont de plus en plus nombreux et ce sont nos enfants qui en sont les plus grands bénéficiaires.

Si le passé est garant de l'avenir, la clairvoyance dont ont fait preuve les dirigeants du C.U.S.B. lors de la mis sur pied de cette institution est sûrement le gage d'un avenir resplendissant. Toutes mes félicitations à l'Institut pédagogique à l'occasion de son 25e anniversaire.

René Fontaine, Certificat en éducation (1973), Baccalauréat en éducation (1988)

Directeur,
Société Radio Canada, CKSB


Vivre en français

Je crois que c'était la 2e année du programme au Collège. J'étais bien contente de pouvoir y suivre ma formation. Un de mes souvenirs les plus marquants est celui-ci : la collection de matériel didactique, plus particulièrement en français et en sciences humaines. Ça, c'était important. On nous encourageait à faire demande auprès de divers ministères gouvernementaux et compagnies. J'en ai écrit des lettres! J'ai bien joui de mon année!

Diane Sabourin, Certificat en éducation (1974)

Enseignante,
École Précieux-Sang



Des souvenirs

Je vous fais part, par la présente, de quelques réminiscences, de souvenirs et de réflexions qui me viennent spontanément à l'occasion du 25e anniversaire de la Faculté d'éducation du Collège universitaire de Saint-Boniface.

Ma première expérience à la Faculté remonte à l'année scolaire 1974-1975. Suite à l'achèvement d'un baccalauréat en éducation physique à l'Université du Manitoba et d'une année de travail en milieu anglophone, je sentais l'appétence du retour à ma culture maternelle. L'institut pédagogique a su combler ce besoin tout en m'outillant pour entreprendre une carrière dans l'enseignement. J'y ai retrouvé une ambiance presque familiale où les étudiants et les étudiantes pouvaient se sentir "chez eux". De plus, lors de cette année de certification, j'ai fait des rencontres et créée des liens d'amitié durables.

Au courant des années suivantes, j'ai complété un Baccalauréat en éducation. Même comme étudiant à temps partiel, je me sentais à l'aise à la Faculté qui me permettait d'approfondir mes connaissances dans le domaine de l'enseignement. Un climat cordial y régnait toujours et on reconnaissait l'effort de maintenir un rapprochement avec les réalités du contexte minoritaire.

Subséquemment, j'ai eu le plaisir de prendre des cours dans le cadre du "Bain '78". Ce projet coordonné par le Collège avait lieu au Québec et s'est avéré une excellente occasion pour élargir mes horizons professionnelles et personnelles.

De 1995 à 1996, je me suis inscrit au programme de Maîtrise en éducation. J'ai retrouvé le même Collège chaleureux, un personnel dévoué et disponible et le même désir de desservir la communauté franco-manitobaine. Je termine couramment cet échelon avec un sentiment de satisfaction et une confiance renouvelée. Je crois sincèrement que la faculté s'acquitte de ses responsabilités en tant que leader qui relève les défis de la mission éducative au sein de notre communauté. Cependant, la Faculté d'éducation du Collège universitaire de Saint-Boniface est, à mon avis, plus qu'une institution éducative de qualité. Elle est un lieu de rencontre et un pilier de la communauté. Elle soutient assidûment l'oeuvre des Franco-manitobains soucieux des besoins éducatifs de notre milieu et j'en suis très reconnaissant.

Jacques Dorge, Baccalauréat en éducation (1975)

Bureau de l'éducation française

Une grande famille

Je peux vous dire que c'est en grande partie le CUSB qui m'a ouvert les yeux sur notre monde, sur mon pays, ma province et ma communauté. C'est en grande partie le CUSB qui m'a donné un sens d'appartenance et une fierté d'être Franco-manitobain.

C'est au CUSB que je me suis fait des amitiés solide qui existent encore aujourd'hui. Je vous en souhaite autant.

Vincent Dureault, Certificat en éducation (1977)

Animateur,
Société Radio Canada, CKSB



Perfectionnement de la langue et amitiés

De retour au C.U.S.B après 2 ans passés à l'Université du Manitoba, je me suis vite rendu compte qu'une langue laissée est perdue. Comme j'avais eu de la difficulté à m'exprimer précisément en anglais en arrivant à l'Université du Manitoba 2 ans auparavant, j'éprouvais le même phénomène en me réintégrant à l'éducation en français en 1977-1978. La recherche du bilinguisme est demeurée un processus constant.

En une année de certification au C.U.S.B., j'ai apprécié la fraternité et l'amitié qui régnaient à l'intérieur de la petite classe de 1977-1978. On a connu de vives discussions pédagogiques, de bons modèles d'enseignement, et des expériences inoubliables comme groupe. J'ai établi des liens personnels et professionnels que je maintiens encore aujourd'hui. J'en souhaite autant à d'autres.

Robert Stanners, Baccalauréat en éducation (1978)

Enseignant,
Collège Louis-Riel

Ambiance chaleureuse et accueillante

Je n'ai que de bons souvenirs de mon séjour à l'Institut pédagogique du Collège universitaire de Saint-Boniface.

Il y régnait un esprit d'entraide et de collaboration qui nous permettait de participer de façon active dans les cours de didactiques et de formation professionnelles.

Dans le cadre des stages, je me souviens de l'excellence du travail de nos superviseurs qui évitaient en tout temps d'effectuer un jugement de valeur ou d'émettre une opinion subjective lors des observations en classe. C'est en établissant un rapport fidèle et en offrant un appui inconditionnel qu'ils m'ont permis de vivre une expérience fructueuse.

Je m'en voudrais d'oublier de mentionner le climat chaleureux qui régnait au sein du groupe qui se rencontrait à l'occasion pour faire la fête pendant les moments de relâche.

Au niveau des études de deuxième cycle, j'ai eu l'opportunité d'améliorer mes compétences professionnelles. C'est dans un climat de synergie que les apprenants et les apprenantes échangeaient librement sur des sujets très pertinents à notre réalité éducative en milieu minoritaire.

De plus, il faut souligner l'excellence du travail et l'engagement des professeurs qui n'hésitaient pas à partager avec nous leurs visions d'un monde de l'éducation en perpétuel changement.

Louis Allain, Certificat en éducation (1982), Maîtrise en éducation (1996)

Directeur,
École communautaire Aurèle-Lemoine

Rapport professeur / étudiant

Au cours de mes deux années d'études à la Faculté d'éducation du CUSB, la disponibilité des professeurs m'a particulièrement étonné. Je ne m'attendais pas à recevoir autant d'appui, de conseils et de soutien moral de leur part, avant et après les heures de cours. Ce contact étudiant/professeur a davantage enrichi mon expérience estudiantine à la Faculté d'éducation.

Marcel Sorin, Baccalauréat en éducation (1994)

Enseignant,
École Lagimodière

Se brancher pour réussir

Le Collège universitaire de Saint-Boniface nous offre l'occasion d'étudier en français avec des professeurs qui nous connaissent par nom et qui tiennent à coeur notre succès.

Lynne Brémault Parent, Baccalauréat en éduation (1993)

Enseignante,
École Letellier Immersion




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