date de parution

No 1-2072F le 20 janvier 1972

NOUVEAUX ACCORDS DANS LE CADRE
PROGRAMME FÉDÉRAL-PROVINCIAL POUR LA PROMOTION
DES DEUX LANGUES OFFICIELLES EN ÉDUCATION


date de parution

No 1-2072F le 20 janvier 1972

OTTAWA -- Le Secrétaire d'État, M. Gérard Pelletier, annonce que de nouveaux accords permettront au gouvernement fédéral d'offrir aux provinces une aide accrue afin de défrayer une partie des coûts supplémentaires encourus pour l'éducation dans la langue de la minorité de langue officielle, de même que l'enseignement du français ou de l'anglais comme langue seconde.

Les mesures annoncées aujourd'hui ont trait principalement au niveau universitaire. Leur financement sera assuré à même les fonds que le gouvernement fédéral a déjà attribués à ce programme de coopération avec les provinces pour la promotion des deux langues officielles dans le domaine de l'éducation.

Les nouveaux arrangements ont été mis au point en étroite collaboration avec les provinces, après plusieurs mois de discussions.

Ces nouvelles mesures, dont le coût s'élèvera à sept ou huit millions de dollars par année, s'ajoutent à celles que le Secrétaire d'État a annoncées en septembre 1970 relativement aux niveaux d'enseignement primaire, secondaire et post secondaire (non universitaire).

Les nouvelles mesures en question sont les suivantes:

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR DANS LA LANGUE DE LA MINORITÉ

Afin d'aider les provinces à rendre l'enseignement supérieur plus accessible à la minorité de langue officielle, le gouvernement fédéral leur versera, pour tout établissement admissible, une subvention équivalant à dix pour cent de la subvention provinciale de fonctionnement versée à cet établissement, ainsi qu'une allocation pour les dépenses en immobilisations. Le calcul de ces subventions tiendra compte du nombre de cours donnés dans la langue de la minorité par les établissements admissibles, y compris les institutions de formation des maîtres de la minorité de langue officielle. Les modalités de cet accord rendent possible l'aide fédérale sans empiétement sur la compétence des provinces en matière d'éducation. Aussi, les subventions seront-elles remises aux gouvernements provinciaux, qui se chargeront de les distribuer.

ALLOCATIONS DE VOYAGE

Les étudiants de la minorité de langue officielle n'ont pas toujours la possibilité de poursuivre leurs études universitaires dans leur langue à l'intérieur de leur province. On a donc convenu de leur offrir des allocations de voyage pour leur permettre de poursuivre leurs études supérieures dans leur propre langue ailleurs au Canada. Ces allocations comprendront le coût d'un billet aller-retour deux fois l'an, de la résidence de l'étudiant à l'université de son choix. Ce sont les gouvernements provinciaux qui administreront ce régime d'allocations.

CENTRES DE FORMATION LINGUISTIQUE

Vu le besoin de centres de formation linguistique spécialisés au Canada, il a été convenu de rembourser aux gouvernements provinciaux les dépenses en immobilisations pour la construction ou la réfection de tels centres. Ces centres pourront servir à plusieurs aspects de la formation linguistique; ils pourront, par exemple, être utilisés pour la formation des maîtres, l'enseignement des langues, et l'éducation permanente. Des fonds ont été prévus pour la mise sur pied en 1972 d'un tel centre pour chaque province, à raison d'un maximum de $100,000 par centre.

BOURSES AUX ENSEIGNANTS DE LA LANGUE SECONDE

Afin d'améliorer la qualité de l'enseignement de la langue seconde, quelque 5 000 bourses, d'un montant maximal de $200 chacune, seront offertes aux enseignants de cette langue pour des stages de recyclage de courte durée.

BOURSES D'ÉTUDE DE LA LANGUE SECONDE

Quelques 300 bourses, d'une valeur maximale de $2 000 chacune, seront offertes aux étudiants qui se spécialisent dans l'étude de l'autre langue officielle, pour un stage d'immersion dans un milieu propre à cette langue. Ces bourses seront également offertes aux étudiants d'autres disciplines désireux de parfaire leur connaissance de l'autre langue officielle en étudiant dans cette langue pendant un an.

Les bourses destinées aux enseignants de la langue seconde aussi bien que celles destinées aux étudiants seront administrées par les gouvernements provinciaux.

AUTRES CONSULTATIONS FÉDÉRALES-PROVINCIALES

Le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux procéderont à l'examen du rendement de ces mesures au cours de leurs consultations périodiques. Ils poursuivront également l'étude d'autres aspects des recommandations mises de l'avant dans le Livre II de la Commission Laurendeau-Dunton, notamment dans le domaine de la recherche en matière de langues et dans le domaine de la formation des maîtres de la minorité de langue officielle.

Le Secrétaire d'État a exprimé sa satisfaction devant les progrès réalisés dans la mise en oeuvre de ce programme de coopération fédérale-provinciale qui ouvre aux Canadiens de plus grandes perspectives d'éducation dans les deux langues officielles.

- 30 -

Renseignements: Pierre O'Neil
(613) 995-6445

  Retour au menu Rapports, études et thèses



Comité d'étude: André Raynauld, Paul Wyczinski et Blair Neatby

le 28 mars

Le Secrétaire d'État, monsieur Gérard Pelletier, et monsieur Joseph Guay, député fédéral de Saint-Boniface, viennent d'annoncer que le gouvernement du Manitoba recevra une subvention d'environ $1.2 million pour l'établissement et le fonctionnement dans cette province d'une institution de formation de maîtres pour les minorités de langue française.

On se rappellera que la commission Laurendeau-Dunton avait fait des recommandations au sujet de la formation des maîtres francophones devant desservir les provinces de l'ouest et que le gouvernement fédéral avait accepte ces recommandations.

À la demande des premiers ministres de l'ouest un comité d'étude de cette question avait été mis sur pied a l'été 1971; ses membres en étaient André Raynauld, Paul Wyczinski et Blair Neatby. Suite aux recommandations de ce comité et à partir des propositions formulées par le gouvernement du Manitoba, une entente sur l'aide fédérale à cette institution est intervenue.

La subvention prendra la forme pour les années 1972-73 et 1973-74, de remboursement des coûts d'immobilisation et de fonctionnement encourus par le gouvernement du Manitoba pour la création et le fonctionnement d'un établissement de formation des maîtres pour la minorité de langue française.

Ainsi que l'avait recommandé la commission Laurent-Dunton et le comité Raynauld, la subvention atteindra 75% des coûts d'immobilisation et 25% des coûts de fonctionnement de l'institution.

L'accord prévoit aussi que $25,000 pourront être rembourses à la province pour l'achat d'une collection de livres en langue française.

Cette institution est destinée à combler les besoins du Manitoba en professeurs de langue française et sera également accessible aux étudiants des autres provinces de l'ouest aux mêmes conditions que celles faites aux étudiants du Manitoba.

Entre temps, le gouvernement continue d'étudier les recommandations du comité, particulièrement à celles qui touchent à la formation des maîtres en Alberta.

Cet apport à la mise sur pied d'une institution de formation des maîtres destines aux minorités francophones de l'ouest s'inscrit dans le cadre du programme fédéral-provincial de coopération pour le bilinguisme en éducation.

  Retour au menu Rapports, études et thèses



FORME 15-10M-795-670

CKSB
St-Boniface, Manitoba
1050 KILOCYCLES, 10000 WATTS
Téléphone 247-4843

Texte Commercial

Commercial Continuity

Client: COLLÈGE DE SAINT-BONIFACE

Jour et date : le 30 août 1972

Heure: 30 secondes.

TEXTE #TROIS:

Le Collège Universitaire de Saint-Boniface, qui se veut de plus en plus au service de la population francophone de l'ouest canadien est fier d'annoncer l'ouverture de son Institut de pédagogie au mois de septembre.

Vous pouvez vous inscrire par courrier ou en personne au 200 avenue de la Cathédrale. Pour plus d' information. composez 247-8885 . . . le collège universitaire français de l'ouest canadien.

Vincent Isabey
Rédaction Commerciale.

  Retour au menu Rapports, études et thèses