Notes et références:

1. Mariage à la mode du pays: à cette époque, avant l’arrivée des missionnaires, les coureurs de bois et les voyageurs se mariaient à des femmes indiennes à la manière des Autochtones. Plus tard, les Métis faisaient bénir le mariage par un prêtre.



2. Fort des prairies: le premier nom donné au Fort Edmonton, sur le site actuel de l’Assemblée législative de l’Alberta.



3.Hommes libres: en 1849, les Métis se sont révoltés contre le monopole de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Le père de Louis Riel, Louis père, fut l’un des meneurs. Mais même avant 1849, certains Métis s’étaient considérés comme des «hommes libres», c’est-à-dire qu’ils ne travaillaient pas pour la Compagnie.



4. Lot de rivière: les Métis divisaient le terrain en lots étroits le long des rivières. De cette façon, chaque Métis avait accès à la rivière pour s’approvisionner en eau et pour pouvoir utiliser ses canots sur la rivière.



5. Fourche des Gros Ventres: aujourd’hui, nous connaissons les rivières Saskatchewan-Sud et Saskatchewan-Nord. Au temps des Autochtones, la Rivière Saskatchewan-Nord était appelée «la fourche Saskatchewan» tandis que la rivière Saskatchewan-Sud était connue sous le nom de «la fourche des Gros Ventres». La tribu des Gros Ventres avait habité cette région avant l’arrivée des Blancs.



6. George Woodcock. — Gabriel Dumont, le chef des Métis et sa patrie perdue. — Traduit par Pierre Desruisseaux et François Lanctôt. — Montréal : VLB Éditeur, 1986. — P. 44



7. Bac: bateau à fond plat servant à passer un cours d’eau.



8. Frétage: terme que les Métis utilisaient pour décrire le transport des biens d’une place à l’autre avec les charrettes de la Rivière-Rouge.



9. Hivernement: les Métis ont donné ce nom aux campements d’hiver qu’ils ont établis dans la prairie. Souvent, ils construisaient des maisons permanentes dans ces «hivernements».



10. Aujourd’hui, il ne reste plus que quelques trous de soubassements à l’endroit où était autrefois «la Petite Ville».