La flore à
l'intérieur de la grotte est pratiquement inexistante sauf peut-être
quelques racines qui se sont faufilées dans les fissures de la
roche. L'absence de lumière empêche la photosynthèse
et, subséquemment, l'existence des plantes.
Historiquement, deux
types de mammifères ont étés vus dans le Trou de
Fée. Il s'agit des deux ratons laveurs, appelés aussi chats
sauvages, qui furent à l'origine de la découverte de la
grotte. Et une seule et unique chauve-souris, une Pipistrelle de l'Est
(Pipistrellus subflavus), fut observée par Harold B. Hitchcock
en 1944. Pourtant, ce mammifère volant affectionne particulièrement
les endroits frais et humides et la vie d'ermite.
Parmi les insectes
les plus minuscules (mesurant au plus 5 mm) on a observé les collemboles.
Ces insectes ressemblent à de petits points blancs qui bondissent
ici et là à tous moments. Ils sont munis sous leur corps
d'une sorte de petite patte très semblable à un ressort
qui leur permet de se projeter. Une équipe de zoologistes français
aurait observé certaines espèces dépigmentées.
Des sauterelles des
caves (Ceuthophilus Macalatios) aussi appelées criquets ont été
inventoriées.
En septembre apparaît
le papillon cavernicole (Scoliopterix Libatrix). Celui-ci ne quittera
la grotte qu'en avril…c'est dire qu'il hibernera dans la grotte, parfois
complètement recouvert de l'eau de condensation.
Les diptères
(maringouins) se rassemblent dans la grotte en grandes colonies. Ils semblent
s'accommoder du froid et de l'obscurité et on les retrouve parfois
profondément dans la grotte. Rassurez-vous, dans un tel environnement,
les moustiques ne piquent pas; fort heureusement.