Historique des Hopitaux de la Péninsule Acadienne
Les Collections Numérisées du Canada
Accueil > Lamèque > Biographies des Soeurs Hospitalières
 

Lamèque - Biographies des Soeurs Hospitalières

Mère LaDauversière Mère LaDauversière

Originaire de Lamèque, N.B., elle était de la famille des Somany, bien connue dans toute l'Acadie. Entrée à 18 ans chez les Religieuses Hospitalières de St. Joseph de Tracadie, elle y remplit diverses fonctions dont celles d'institutrice, de maîtresse des Novices, d'économe puis de supérieure pendant plusieurs années.

Elle quitta cet établissement en 1932 pour devenir la supérieure fondatrice du Sanatorium Notre-Dame de Lourdes à Bathurst. Lors de la réunion des maisons des Hospitalières du N.B. en généralat, en décembre 1946, son Excellence Mgr. Antoniutti, alors délégué apostolique du Canada, la nommait supérieure générale. C'est sous son gouvernement et grâce à sa bienveillance que les Religieuses Hospitalières de St. Joseph acceptèrent la fondations de l'Hôtel-Dieu de Lamèque.





Soeur Alfreda Haché, dite Sainte-Thérese-de-Lisieux

Issue d'une famille de 16 enfants dont elle était l'aînée avec sa soeur jumelle, S. Léona, soeur Alfréda naît à Lamèque le 18 décembre 1908, du mariage de Alfred Haché et de Marie-Anne Luce. De 1918 à 1923 elle fait ses études chez les Religieuses de Jésus-Marie à Lamèque, puis de 1923 à 1927 elle étudie à l'Académie Ste Famille de Tracadie. Après ses études à l'Académie Sainte-Famille, alors qu'elle n'avait pas encore atteint sa vingtième année, Alfréda entre au noviciat des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph du même endroit le 19 août 1928 et fait sa profession religieuse le 27 août 1930. Reconnaissant chez elle des qualités propres à devenir infirmière, les supérieures lui font faire des études en ce domaine. Soeur Ste Thérèse obtient son diplôme en 1934. Excellente infirmière, elle s'occupe des patients confiés à sa sollicitude avec grand dévouement. La tendresse et la compassion pour les malades semblent être innées chez elle. Toute jeune professe, elle est nommée infirmière-chef au Sanatorium de Vallée-Lourdes de 1934 à 1948. En 1949, lorsque le Généralat acadien des Religieuse Hospitalières de Saint-Joseph décide d'ouvrir un hôpital à Lamèque, Soeur Alfréda est choisie comme supérieure-fondatrice et administratrice de ce nouveau centre de santé dans son village natal. Avec une énergie et un courage inlassables, elle organisera de toute pièce un hôpital dans un assez vaste presbytère.

Soeur Alfreda Haché

Elle se dévoue pendant quatre ans à l'organisation de cette oeuvre difficile de fonder un hôpital en plein hiver, sur une île, avec pratiquement rien. Si l'oeuvre a survécu en dépit de mille difficultés inhérentes à toute fondation de ce genre, le mérite en revient pour une très grande part à la fondatrice.

Par la suite, on la retrouve à Saint-Quentin, à Tracadie, supérieure au Sanatorium de Vallée-Lourdes, à Yarmouth, Nouvelle-Écosse, supérieure à la Maison provinciale de Bathurst et ensuite au même poste à Campbellton. Lorsqu'en 1965, les soeurs de France demandent de l'aide à leurs soeurs canadiennes pour la clinique chirurgicale St-Joseph de Nîmes, soeur Alfréda s'est offerte pour cette nouvelle obédience; elle avait alors 56 ans. Elle revient au Canada en 1969, mais retourne pour un autre séjour de 1984 à 1986. À sa retraite à l'Hôtel-Dieu de Saint-Basile, elle continue à rendre service à ses soeurs comme podiâtre. Mais les année passent, les forces déclinent. Le 25 janvier 1995, elle dût remettre les armes et accepter de se retirer à l'infirmerie. Elle décédera le 12 mars 1995.



Soeur Célestine Allard Soeur Célestine Allard

Sr. Célestine Allard, née à St-Jean l'Évangéliste, comté de Bonaventure, P. Québec, le 16 octobre 1914, fit ses études chez les Révérendes Mères Ursulines à l'école Normale de Gaspé. Entrée à 23 ans chez les Religieuse Hospitalières de St. Joseph de Campbellton, elle continua ses études, devint infirmière licenciée de la province et obtint son baccalauréat-es-Sciences infirmière de l'université du Sacré Coeur en 1950. Après avoir occupé diverses fonctions, dont celle d'assistante locale, d'économe, de maîtresse des Novices, elle devint en 1953 supérieure à l'Hôtel-Dieu St. Joseph de Lamèque. Elle y demeura six ans puis fut nommée supérieure à l'Hôtel-Dieu de Tracadie.



Soeur Albertine Allain

Soeur Albertine Allain est née à Néguac, N.-B. le 28 janvier, 1916. Elle a enseigné pendant quatre ans à Rivière des Caches, à Barryville et à Néguac.

Soeur Albertine Allain

Avant d'entrer en religion Soeur Allain a été à l'emploi du ministère de l'agriculture, dans le secteur des Dames de l'Institut du N.-B.. Nommée à l'Académie Ste-Famille, après sa profession, elle y enseignera pendant sept ans. La maladie (tuberculose) l'obligea à prendre un repos complet de 6 mois au Sanatorium Notre-Dame de Lourdes à Bathurst.

Une fois guérie, en 1952, Soeur Allain suit le cours d'archiviste médicale à Kingston, en Ontario. Par la suite, elle travaille comme archiviste médicale à Tracadie. Plus tard, elle suivra un cours par correspondance en administration hospitalière. Elle a fait 2 stages d'étude, l'un à London, Ontario et l'autre à Winnipeg, avant d'obtenir son diplôme en administration hospitalière (HOM).

En 1959, elle est nommée supérieure et directrice de l'hôpital à Lamèque où elle fait plusieurs démarches pour la construction d'un nouvel hôpital. Par après elle deviendra administratrice au Sanatorium Notre-Dame de Lourdes à Bathurst, en 1965.

Elle y demeurera peu de temps, car l'année suivante autorités lui demandèrent d'aller oeuvrer comme missionnaire au Pérou. Son séjour dans ce pays se prolongera jusqu'en 1991, alors qu'elle atteignait sa 75e année. Toujours alerte malgré son âge, elle travaille encore en pastorale à domicile dans la paroisse cathédrale de Bathurst.



Soeur Annonciade Saulnier

Annonciade Saulnier, l'ainée d'une famille de huit enfants, naît le 4 novembre 1929 à Petit-Rocher au Nouveau-Brunswick, du mariage de Jeffrey Saulnier de Tracadie et d'Alphonsine Boudreau de Petit-Rocher. La famille étant déménagée, Annonciade étudie d'abord quatre ans à l'École publique de Sheila puis à l'École supérieure de Tracadie.

Soeur Annonciade Saulnier

Elle se rend ensuite à l'École normale de Fredericton où elle décroche un diplôme de première classe. Elle enseigne par la suite à Saint- Irénée un an et à Sheila trois ans. Victime de la tuberculose qui fait tant de ravage dans nos régions, à cette époque, la jeune fille doit passer trois ans au Sanatorium Notre-Dame de Lourdes à Bathurst.

A sa sortie du Sanatorium, elle travaille pendant cinq ans aux archives médicales et au bureau d'admission de l'Hôtel-Dieu de Bathurst. En 1949, elle sollicite la faveur d'être admise dans la congrégation des religieuses hospitalières de Saint-Joseph et elle y fera profession en 1951.

Par la suite, elle poursuit ses études en archives médicales à l'Hôtel-Dieu de Campbellton. De 1952 à 1960, elle travaille aux archives médicales aux Hôtels-Dieu de Campbellton et de Bathurst. C'est au cours de ces années qu'elle suit un cours par correspondance, en administration des hôpitaux, avec deux stages d'un mois à l'Université de Toronto ( 1957 et 1959) et un autre de deux mois au Centre Hospitalier de l'Université Laval à Québec. De 1960 à 1962, elle est directrice générale du Sanatorium Notre-Dame de Lourdes et de 1965 à 1967, directrice générale de l'Hôtel-Dieu de Lamèque. Les qualités de leadership de Soeur Annonciade Saulnier sont aussi reconnues par les autorités qui lui confient la tâche de supérieure locale de ces deux institutions.

Puis, de 1962 à 1965, et de 1968 à 1971, elle sert comme assistante provinciale avant de devenir elle-même la supérieure provinciale de la province acadienne ( 1971-1974 ). Au cours de ce terme comme supérieure provinciale, Soeur Annonciade visite les missions au Pérou et son coeur est tellement touché par les misères rencontrées, qu'elle demande pour aller vivre parmi eux. De 1975 à 1981, c'est dans un bidonville de Lima qu'elle vit; elle y travaille tant au dispensaire qu'en catéchèse au milieu des plus pauvres des pauvres. De retour au pays en 1982, malgré une santé ébranlée, Soeur Annonciade apporte son intelligente contribution comme archiviste et traductrice au généralat à Montréal. Elle continuera même de faire de la traduction une fois rendue à l'infirmerie où elle s'est retirée pour cause de maladie. Elle décédera assez soudainement le 14 mai 1989, à l'infirmerie de la maison mère des Hospitalières de Montréal.



Soeur Thérese Duplessis

Ses parents, Willie Duplessis et Lina Leblanc, donnent naissance à douze enfants; Thérèse est la sixième arrivée. La famille ne jouit pas d'elle pendant de longues années, car dès sa onzième année académique terminée, à l'École Supérieure de Bouctouche, elle se joint comme postulante chez les Trappistines de Rogersville. Après quelque temps d'essai, elle retourne au logis familial, mais pour une courte période seulement.

Soeur Thérese Duplessis

La même année, elle entre chez les Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph à Bathurst. Elle prononce ses premiers voeux le 3 octobre 1945, suit la profession perpétuelle en 1949.

L'autorité ne met pas de temps à la préparer pour les fonctions qu'on assignera à Soeur Duplessis. En vue d'abord d'un travail aux archives médicales, elle termine un cours dans cette discipline, en juin 1957. Elle s'y dévoue pendant onze ans.

Reconnaissant en elle d'autres possibilités, on l'oriente ensuite dans l'administration. En 1967, elle obtient le diplômes en "Hospital Organization and Management (HOM). À compter de cette date, on peut suivre son action aux conseils d'administration et comme directrice générale dans les institutions de santé des Hospitalières de St Joseph. Son doigté, sa discrétion, son calme, son respect de l'autre et sa délicatesse la servent bien et enrichissent son expertise.

Les différentes obédiences de Soeur Duplessis la conduisent à Sorel, Lamèque où elle sera directrice de l'hôpital et supérieure de la communauté et Bathurst. En 1984, elle est nommée économe provinciale de la province Notre-Dame de l'Assomption, obédience qu'elle conservera sous un autre titre, celui d'économe de la Région NDA jusqu'en 2001.

En 1995, elle reçoit, avec sérénité, un diagnostique de cancer. Soeur Thérèse continue à l'économat, tout en diminuant ses heures au bureau.

Le 14 septembre 2001, elle entre à infirmerie de la Maison Notre-Dame de l'Assomption. Ses forces diminuent graduellement. Le 21 novembre, une paralysie du côté gauche l'oblige à rester au lit. Soeur Thérèse s'éteint tout doucement, en la matinée du 2 décembre 2001.



Les directrices et le directeur

Les directrices et le directeur qui ont succédé aux religieuses dans la fonction de direction sont les suivants :

  • 1973 à 1979 - Ghislaine Caron
  • 1979 à 1985 - Réal Naud
  • 1985 à 1993 - Joanne Richard
  • Roseline Chiasson-Hébert
  • Rose-Marie Chiasson-Goupil